Il va y avoir du sport !

Il va y avoir du sport !

En 2024, la Moselle labellisée « Terre de Jeux » s’engage dans l’aventure olympique et paralympique sur tout son territoire ! Toute l’année, les sites culturels et naturels du département proposeront aux visiteurs de découvrir des animations en lien avec le sport… Focus sur l’exposition proposée aux Archives Départementales à partir du 4 mars…

Au fil de l’eau, l’évolution des sports nautiques en Moselle

Le département de la Moselle ne semble pas s’inscrire d’emblée parmi les territoires emblématiques du nautisme ou des sports aquatiques. Pourtant, la Moselle comme la Nied et la Sarre, les 3 principales rivières du département, sont des cours d’eau propices aux pratiques nautiques, tout comme les nombreux étangs et autres lieux balnéaires présents sur le département.

L’exposition présente documents manuscrits, affiches, photographies, objets et vidéos, issus des fonds des archives départementales et des services d’archives municipales, ou prêtés par des collectionneurs privés et des associations et clubs sportifs mosellans.

Les différents sports nautiques – aviron, canoë-kayak, voile, natation et d’autres – sont abordés à la fois sous l’angle des pratiques et des équipements sportifs qui en témoignent, mais aussi au travers de l’histoire parfois centenaire des clubs mosellans.

+33 (0)3 87 78 05 00 – archives57.com
Entrée libre, du lundi au vendredi de 8 h 30 à 16 h 45, samedi de 8 h 30 à 12 h 30.
Visites de groupes sur rendez-vous.
Du 4 mars au 31 octobre

• Actualité des sites Moselle Passion

mosellepassion.fr

Parc archéologique européen – Bliesbruck-Reinheim

Ouvert du 15 mars au 31 octobre
Aux origines des Jeux, exposition du 15 mars au 31 octobre
En mars : Faites de l’allemand le 20, chasse aux œufs de Pâques le 31.

Château de Malbrouck • Manderen-Ritzing

Ouvert du 16 mars au 31 octobre
Malbrouck au cœur des Jeux, exposition du 16 mars au 31 octobre, chasses au trésor.

Jardins fruitiers de Laquenexy • Laquenexy

Ouvert du 30 mars au 3 novembre
Hors-saison : vente d’arbres et de plants fruitiers jusqu’au 15 mars, stages de jardinage.
Chasse au trésor du 30 mars au 5 mai.

Musée de la Guerre de 1870 et de l’Annexion • Gravelotte

Ouvert jusqu’au 15 décembre
Chroniques sportives en Moselle : 1870-1945, exposition jusqu’au 8 septembre
En mars : Réserves en folie le 17, visite guidée de l’exposition le 24.

Musée du Sel • Marsal

Ouvert jusqu’au 15 décembre
Songes et Sagas d’été, exposition des photographies d’Éric Didym jusqu’au 15 décembre
En mars : animation autour de la mare le 17, Rouge-Gorge, conte par Léa Pellarin le 20, Un dimanche au musée le 24, atelier Décoration de Pâques le 27, conte autour de Pâques le 30.

Musée Georges de La Tour • Vic-sur-Seille

Ouvert jusqu’au 15 décembre
En mars : visite guidée des enfants le 2, Un dimanche au musée le 3, Semaine de la petite enfance du 16 au 24, contes du lapin de Pâques le 29, cours de dessins, ateliers enfants…

Domaine de Lindre • Lindre Basse

Ouvert en permanence
Projections, exposition des photographies d’Éric Didym jusqu’au 4 avril
En mars : Stage Dans l’initimité des oiseaux les 6 et 20, sortie Reproduction du brochet le 27.

Archives Départementales de la Moselle – Saint-Julien-lès-Metz
1 allée du Château

L’HiLo, l’Histoire Locale de Vandœuvre

L’HiLo, l’Histoire Locale de Vandœuvre

À l’instar de nombreuses communes françaises voyant leurs tours et autres bâtiments être détruits, Vandœuvre sait qu’il est urgent de conserver la mémoire des quartiers voués aux démolitions comme toute autre histoire humaine car il est impossible de construire un futur, un avenir, en oubliant le passé.

Dans le cadre de la rénovation urbaine, la Ville a décidé de valoriser la mémoire de ses habitants afin de ne pas l’oublier. En effet, à travers sa délégation municipale dédiée à la Promotion de l’Histoire Sociale, la municipalité a la volonté forte de ne pas oublier ses habitants, de ne pas oublier leurs mémoires, leurs histoires, leurs vécus, leurs souvenirs pour, à terme, faire évoluer les mentalités et changer le regard porté sur les quartiers populaires, en mettant en valeur et en lumière cette mémoire collective.

Pour cela L’HiLo, futur lieu culturel mémoriel, résolument urbain et co-construit avec les habitants, verra le jour à l’horizon 2026/2027 et proposera une visite immersive au cœur des quartiers dits
« populaires ».

L’HiLo aura pour vocation d’être un lieu de rencontres entre les habitants et, de par ses facettes pluridisciplinaires, aura pour volonté de lutter contre l’oisiveté en associant les habitants et en les rendant acteurs du projet ; d’associer les jeunes et les moins jeunes à une démarche mémorielle intergénérationnelle ; de proposer durant l’année des activités artistiques, culturelles et de vulgarisation scientifique ; de donner une nouvelle image du quartier et la faire valoir à l’extérieur.

Portraits grand format

Quartiers Vand’Est/Étoile/Forêt Noire, une exposition à travers la ville

Dans cette optique, la Ville a confié au photographe nancéien Baptiste Cozzupoli la réalisation d’une exposition grand format mettant en avant les habitants, anciens ou nouveaux, au cœur de l’urbain.

Ainsi, 22 habitants se sont prêtés au jeu du « tirage de portrait », durant les mois de novembre et décembre 2023, bravant le froid, la pluie et le vent pour certains, après avoir choisi leur endroit préféré pour y être immortalisé. Les 22 portraits seront visibles durant tout le mois de février, dans les panneaux d’affichages JCDecaux, disséminés dans tout l’espace citadin.

Des portraits emplis de couleurs et d’humanité, de sourire et de partage, faisant la part belle aux habitants et aux infrastructures locales.

Des actions culturelles et artistiques avec le conteur Mourad Frik, des moments de convivialité entre habitants et autres collectes d’objets pour sauvegarder la mémoire matérielle, viendront parfaire cette démarche mémorielle vandopérienne tout au long des années à venir, jusqu’à l’ouverture concrète de l’HiLo.

« Grâce à notre génie scientifique et technologique, nous avons fait de ce monde un quartier. Et maintenant, par notre engagement moral et éthique, nous devons en faire une fraternité. Nous devons apprendre à vivre ensemble en tant que frères,
sinon nous périrons en tant qu’idiots ».
Martin Luther King

L’Hilo – Vandoeuvre-lès-Nancy

Vandoeuvre-lès-Nancy
vandoeuvre.fr
En février

Nancy, Capitale mondiale de la Commedia dell’arte

Nancy, Capitale mondiale de la Commedia dell’arte

La ville de Nancy officiellement désignée Capitale mondiale de la Commedia dell’arte ! 

Lassociation italienne SAT, reconnue par l’UNESCO comme une ONG active dans le domaine du patrimoine culturel immatériel, lui a en effet donné cette investiture pour l’année 2024, dans le cadre du Commedia dell’arte Day.

Les Journées Mondiales de la Commedia dell’arte – Métropole du Grand Nancy

La Commedia dell’arte est un art on ne peut plus novateur. Les sujets traités interrogent l’actualité et ouvrent le débat sur la place publique, permettant l’improvisation et l’impertinence.

Un énorme événement

Sous le patronage de la Commission nationale française pour l’UNESCO.

C’est le maestro Serruccio Soleri qui sera le parrain exceptionnel des Journées. Monstre sacré en Italie et plus encore sur la planète de la Commedia dell’arte, il a tenu le rôle d’Arlequin, avec un succès fantastique, au Piccolo Teatro de Milan pendant 50 ans ! Audrey Azoulay, Commissaire Générale de l’UNESCO, adressera un message d’accueil aux comédiens français, italiens, espagnols, tchèques, slovaques, roumains, belges, ukrainiens algériens, marocains… Jack Lang, ancien Ministre de la Culture, qui fut le premier à faire venir Dario Fo en France, soutiendra aussi cette belle manifestation. Les plus grandes personnalités de la discipline seront présentes, dont le dramaturge et metteur en scène Carlo Boso, diplômé de l’École d’Art Dramatique du Piccolo Teatro de Milan, et présenté comme le plus grand expert au monde en matière de Commedia dell’arte.

Trois anniversaires

>En 2024, ce sera le 60e anniversaire du jumelage qui lie Nancy à Padoue. Ainsi, ces Journées Mondiales seront un véritable événement culturel qui contribuera à fêter cet anniversaire et à rapprocher ces deux villes à partir de la Culture, de l’Art et de l’Histoire partagée.

>La série des Balli et la série des Bohémiens, gravées par Jacques Callot ont 400 ans ! Les Balli ont été réalisés et édités en 1622 et les Bohémiens en 1623-1624.

>En 2023, Nancy célèbrait le 40e anniversaire du classement par l’UNESCO au patrimoine mondial de l’Humanité de l’ensemble XVIIIe de Nancy (Place Stanislas, Place de la Carrière, Place d’Alliance). Le début de la Commedia dell’arte se situe au XVIe siècle, mais la continuité de l’Histoire racontée sur Nancy, le lien avec la Commedia, la place des femmes dans le monde des arts, nous amènera jusqu’au XVIIIe. 

Ces Journées Mondiales de la Commedia constituent une marque déposée ; les organiser à Nancy apportera en termes d’attractivité et de rayonnement en lien avec les autres villes célébrant la Commedia dell’arte sur la planète. L’histoire de Nancy sera réinterrogée et son patrimoine valorisé. Certains évènements, qui méritent d’être mieux connus, seront ainsi mis en lumière.

La Métropole en ébullition

19 communes accueilleront des spectacles sur leurs marchés (comme au Moyen-Âge), dans leurs Centres de Loisirs (pour les enfants) ou sous forme de petits déjeuners théâtre (devant la maison natale de Jacques Callot à Houdemont, devant la façade Renaissance Visconti à Jarville…)

La Place Stanislas, l’Hôtel de Ville de Nancy, le musée des Beaux-Arts, l’Arc Héré, la Place de la Carrière, concentreront la majorité des spectacles, des ateliers, des conférences, des expositions, des performances d’artistes… D’autres lieux accueilleront également des spectacles : l’Office du tourisme, l’Université de Lorraine, la MJC Lillebonne, le Théâtre du Cercle du Travail, le cinéma Caméo…

En tout, 67 spectacles de 24 compagnies seront programmés, la quasi-totalité en accès gratuit et, parfois même, la participation active du public sera espérée…

© DR, image dossier de presse

Programme détaillé sur jmc-nancy.fr

Du 21 au 25 février

Moments phares

Moments phares

Opéra, danse, théâtre… Le programme de la deuxième partie de saison 23/24 des Théâtres de la Ville de Luxembourg s’annonce toujours plus riche et varié.

Héritage

Cédric Eeckhout continue l’odyssée théâtrale entre mère et fils initiée avec The Quest, en 2021. Il explore l’héritage de la génération de ses parents, interrogeant avec humour et provocation leur impact sur l’avenir, face aux enjeux climatiques, sanitaires et sociaux.
Théâtre des Capucins
Les 23 et 24 février

Tanztheater Wuppertal Terrain

Après Das Stück mit dem Schiff en 2022, le Tanztheater Wuppertal, sous la nouvelle direction artistique de Boris Charmatz, revient à Luxembourg avec une autre œuvre-signature de Pina Bausch, Nelken, montée pour la première fois en 1982. Portée par une nouvelle génération d’interprètes, cette chorégraphie, composée d’un « bouquet » de danses, est un hymne à la beauté des corps en mouvement.
Grand Théâtre
Du 13 au 15 mars

Extinction

Le metteur en scène français Julien Gosselin, connu pour ses adaptations visuelles de grands romans, revient au Grand Théâtre avec une nouvelle adaptation des textes de deux grands écrivains, Thomas Bernhard et Arthur Schnitzler, ainsi qu’un petit extrait de Hugo von Hofmannsthal. Prenant pour point de départ l’effervescence intellectuelle de la Vienne des années 1900, Extinction évoque ce temps de l’insouciance européenne, avant la guerre et le dégoût.
Grand Théâtre
Les 23 et 24 mars

Dom Juan

« Ce Dom Juan onirique et flamboyant est un grand festin populaire qui remet au goût du jour l’esprit de Molière, son rire et son mystère. » (Phillippe Chevilley, art & Culture)
Grand Théâtre
Du 17 au 19 avril

David et Jonathas

Après Erismena de Francesco Cavalli, Jean Bellorini revient aux Théâtres de la Ville avec une nouvelle mise en scène d’opéra, David et Jonathas, tragédie lyrique composée par Marc-Antoine Charpentier sur un livret du Père François de Paule Bretonneau. Sébastien Daucé dirige son ensemble Correspondances, spécialiste du répertoire sacré français du Grand Siècle.
Grand Théâtre
Du 26 au 28 avril

Avant la terreur

Vincent Macaigne poursuit sa rencontre avec Shakespeare, entamée avec Au moins j’aurai laissé un beau cadavre, adaptation d’Hamlet, en 2011. Il dessine dans cette nouvelle création un monde où résident beauté et cruauté, furie et passion. Un monde reflet de ce que produit notre bêtise, la bêtise de notre histoire, de notre passé, de cette quête de pouvoir qui terrorise notre passé et notre avenir.
Grand Théâtre
Les 9 et 10 mai

Liliom ou la vie et mort d’un vaurien

Myriam Muller, artiste associée aux Théâtres de la Ville, reprend son spectacle tragicomique de l’écrivain hongrois Ferenc Molnár. Liliom est un bonimenteur qui travaille dans le manège d’une fête foraine. Un jour, il rencontre Julie et, avec elle, l’amour et l’espoir d’une vie nouvelle. Mais, après avoir perdu son travail et ses repères, Liliom plonge…
Grand Théâtre
Du 19 au 21 juin

Théâtres de la Ville – Luxembourg

GRAND THÉÂTRE DE LA VILLE – 1 Rond-Point Schuman
THÉÂTRE DES CAPUCINS – 9 place du Théâtre
+352 47 96 39 00
lestheatres.lu

Redécouvrir la langue de Molière

Redécouvrir la langue de Molière

Homme aux multiples talents, Dove Attia nous présente sa toute dernière création : Molière, le spectacle musical, en tournée dans toute la France. # Benjamin Lautar

Dove Attia, qui êtes-vous ?

J’ai fait beaucoup de choses dans ma vie, mais j’ai d’abord été connu en tant que juré à la Nouvelle Star pendant 5 ans et parce que j’ai créé et produit plusieurs comédies musicales. Molière, le spectacle musical est aujourd’hui la 9e, après Les Dix Commandements, Autant en emporte le vent, Le Roi Soleil, Mozart l’Opéra Rock, 1789 : Les Amants de la Bastille, La Légende du roi Arthur.

Comment en êtes-vous arrivé à l’univers des comédies musicales ?

Par hasard. Je suis d’abord un amoureux de la musique. Mais je n’étais pas fan des comédies musicales parce que les seules que je connaissais étaient celles de Broadway, avec une musique un peu vieillotte et un côté narratif, alors que moi j’étais fan de rock, je jouais dans un groupe et j’aimais les Beatles, les Rolling Stones, Radiohead, Muse. J’ai fait plusieurs métiers, prof, patron d’une boîte de high tech ou directeur général à TF1 International. Un jour, avec un ami associé, on a eu l’idée, après Notre-Dame de Paris, de monter Les 10 Commandements. Une comédie musicale à la française, très pop, avec des musiques actuelles, comme l’avait été Starmania et, encore avant, La Révolution française. Ce que j’aime, c’est ce genre de comédie musicale, avec des grands tableaux, un côté événementiel qui fait rêver, des costumes d’époque et surtout de la musique moderne.

Pourquoi Molière pour votre dernier spectacle musical ?

Quand j’écris des livrets, je m’intéresse à chaque personnage. J’ai donc lu une biographie de Molière et là, j’ai eu un choc, parce que je connaissais ses œuvres, mais je ne savais pas que Molière avait une vie exceptionnelle, des amours scandaleuses, des ennemis. Toutefois, comme il est associé à un côté scolaire un peu ennuyeux, il est resté dans un coin de ma tête. Puis le quadricentenaire est arrivé. On a beaucoup parlé de lui et mon inconscient a fait le lien : Molière et cette écriture très moderne. Parce que pour présenter quelqu’un comme lui, qui est très actuel mais dont la forme peut paraître ancienne, il fallait un langage moderne.

Comment s’est déroulée l’étape du casting ?

Oulala ! Trouver «le» Molière, c’est ce qui a été le plus dur : il fallait quelqu’un qui chante très bien, qui sache jouer la comédie, qui sache danser – parce qu’on voulait faire danser tout le monde cette fois-ci – quelqu’un de solaire, de charismatique et avec un petit côté «à la Belmondo», qui sache parler et séduire. Après un an et demi, on l’a trouvé au Québec : c’est PETiTOM, et il est exceptionnel.

Comment voyez-vous l’avenir des comédies musicales, notamment avec l’essor des plateformes de streaming et des expériences virtuelles ?

La comédie musicale doit évoluer. Mais je pense que le streaming ne remplacera jamais le live. Ils coexisteront. Parce qu’en streaming, on n’a pas du tout la même émotion que lorsqu’on est dans le public.

Votre dernier spectacle reçoit énormément de bons retours mais, selon vous, il n’y a pas réellement de culture des comédies musicales en France. Pourquoi ?

En France, on ne va pas voir une comédie musicale comme on va au cinéma. Elle marche quand elle est événementielle et de qualité. Cette année, il y a 15 comédies musicales en concurrence, ce qui est énorme. Ce qui nous a sauvés, c’est le bouche à oreille. Beaucoup de gens qui me suivent depuis 20 ans m’ont dit que c’était mon plus beau spectacle.  Ça m’a beaucoup ému.

Quels sont vos projets dans l’industrie musicale ?

Une comédie musicale comme Molière, c’est 3 ans de ma vie. Ce que j’espère, c’est que le bouche à oreille arrive aussi en province. C’est un peu plus difficile, parce que c’est tellement nouveau et tellement spécial que, tant qu’on ne l’a pas vu, on ne peut pas l’imaginer. Voilà mon projet. Et puis j’écris des musiques de comédies musicales au Japon depuis quelques années, qui marchent bien, et j’y suis un peu connu. Là, je viens de travailler sur Arsène Lupin et Jojo

Molière, le spectacle musical © DR

Galaxie (Amnéville) le 6 avril
Zénith (Dijon) le 13 avril
Zénith (Strasbourg) le 20 avril

Billetterie : Molière le spectacle musical