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Keen’v revient sur ses 15 ans de carrière. Lui, le saltimbanque des radios, nous raconte son parcours et ses inspirations. De À l’horizontale en passant par J’aimerais trop, Rien qu’une fois, Tahiti jusqu’à Tu mentais l’artiste nous explique son évolution, lui qui ne se destinait pas à devenir ce symbole musical. # Benjamin Lautar
Quelques mots pour vous présenter ?
Moi c’est Keen’V, mais je m’appelle Kevin, j’ai 41 ans. J’entame ma septième tournée, ce qui représente mon 11ᵉ album et mes 15 ans de carrière.
Quels sont les artistes ou genres musicaux qui vous ont le plus influencé au fil des années ?
Au début, j’aimais bien aller vite pour faire un peu comme le rappeur Busta Rhymes, parce que j’étais très fan de lui étant petit. Après, il y a eu la période Sean Paul. Donc j’étais très amateur aussi de tout ce qui était ragga, dance, soul, etc. Mais après j’ai arrêté : je me suis rendu compte que si je m’inspirais de quelqu’un, je tuais « mon artistique » à moi.
Dans vos chansons, on retrouve des thématiques diverses : l’amour, la vie et même le harcèlement. Comment trouvez-vous l’inspiration ?
L’amour et la vie, c’est les deux choses qui rythment l’existence. Je pense qu’on a tous notre philosophie de vie, et la mienne me permet d’avoir un certain équilibre et de me sentir plutôt bien. L’amour, on a besoin de ça. C’est universel. En fait, c’est quelque chose qui est une source sans fin d’inspiration. Moi, je suis un amoureux de la vie. Ça veut dire que je m’émerveille de n’importe quoi. J’ai su garder cette part d’enfant en moi.
Pourquoi avoir voulu mettre en avant le harcèlement dans un de vos titres ?
Lorsque j’ai écrit “Petite Émilie”, on parlait peu de harcèlement. Le fait de pouvoir le pouvoir le faire et que les gens qui le vivent sentent un écho à leur tristesse a pu servir à éviter à certains de passer à l’acte. C’est une vraie victoire pour moi. Personnellement je ne suis pas fier de beaucoup de choses, mais ça, c’est un petit truc qui me dit que j’ai eu un rôle dans la communauté. En fait pour moi la création de musique, c’est une émotion.
C’est le but, on est bien d’accord. Et justement votre dernier album, sorti en 2023, s’appelle Équilibre : pourquoi ?
Parce que justement à 41 ans, je pense avoir trouvé mon équilibre dans la vie. Et pourtant, je suis passé par des trucs un peu compliqués. J’ai divorcé de ma femme avec qui j’étais depuis depuis 15 ans. J’ai pu me retrouver et je n’ai jamais été seul, tout en étant dans une solitude choisie. Et là, j’ai appris à apprécier l’ennui et à créer mon équilibre. Et équilibre aussi pour l’album, parce que j’ai pu, comme on dit, marier ce que Kevin écoute et ce que Keen’V fait.
Comment décrire votre évolution musicale ?
Je pense réellement que le rôle d’un artiste ce n’est pas d’aller là où on l’attend, mais de prendre des risques. Si je vibre, les gens peuvent vibrer. Je sais pourquoi je fais ça, pourquoi je fais de la musique, ce n’est aucunement financier. C’est vraiment cette vibration dont j’ai besoin, que les gens vibrent.
Parlez-nous de votre tournée…
La tournée, c’est un spectacle. Les gens comprendront mieux l’album quand ils l’auront vu. Le spectacle représente mes 15 ans sur scène et en fait, l’équilibre, c’est une continuité. Équilibre est un album très bien produit, mais il manque ce petit truc. Alors que si tu écoutes tout, tu comprends pourquoi c’est si important de l’appeler comme ça.
Avez-vous des projets pour la suite ?
Non, j’aime bien vivre les moments présents. Là je me concentre sur la tournée. Je vais profiter de chaque instant, de chaque miette de ça.
Petite exclusivité rien que pour vous, Keen’v chantera son nouveau single Dis toi que c’est la vie pour la première fois au Casino 2000, au Luxembourg le 7 mars.
Les 23, 24 et 25 novembre, pour célébrer ses 35 ans d’activités cinéphiliques à Metz et ses festivals Cinéma et Musique, Ciné Art recevra un invité tout à fait exceptionnel, Serge Rezvani.
Pour l’édition 2023, Serge Rezvani a accepté par amitié de venir présenter des films pour lesquels il a composé des chansons qui ont fait le tour du monde : Le tourbillon de la vie dans Jules et Jim de François Truffaut, Jamais je ne t’ai dit que je t’aimerais toujours dans Pierrot le fou de Jean-Luc Godard, Lili gribouille dans Dragées au poivre de Jacques Baratier et tant d’autres.
Il racontera sa vie et son enfance apatride, son œuvre littéraire, ses rencontres avec la nouvelle vague cinématographique des années 60-70, et présentera l’album Chansons pour Lula qui rassemble, autour de 16 titres inédits, de grands artistes de la scène française actuelle : Dominique A, Philippe Katerine, Léopoldine HH, Vincent Dedienne et Cali. Léopoldine HH, l’une des révélations de cet album, sera en concert avec ses musiciens avec des chansons de Rezvani. Natalie Akoun, comédienne, est leur invitée. Françoise Canetti, productrice de l’album, sera également présente.
La Fête à Rezvani
Jeudi 23 novembre
À 18 h 30 (Café La Jehanne, place Jeanne d’Arc), rencontre littéraire et musicale avec Françoise Canetti. Celle qui a passé son enfance dans les coulisses du théâtre des Trois Baudets, vous plongera dans l’univers de son père, Jacques Canetti, immense producteur musical qui a révélé de grands artistes de la chanson française tels que Brassens, Brel, Béart, Gainsbourg, Mouloudji, Reggiani, Higelin… mais aussi Raymond Devos et Jeanne Moreau chanteuse.
Elle signera son livre Brassens l’appelait Socrate où elle évoque l’histoire de son père, et parlera aussi de ses oncles Elias Canetti, écrivain d’expression allemande et prix Nobel de littérature 1981, et Georges Canetti, chercheur et professeur à l’Institut Pasteur. En partenariat avec Les journées européennes de la culture juive (JECJ).
À 20 h 30 (Cinéma Klub), carte blanche cinématographique à Serge Rezvani, qui a choisi de présenter To be or not to be, le chef d’œuvre d’Ernst Lubitsch (1942). À Varsovie en 1939 durant l’occupation nazie, tandis que le grand acteur Joseph Tura attaque le monologue d’Hamlet, le lieutenant d’aviation Sobinski rejoint la belle épouse de Tura, Maria.
Vendredi 24 novembre
À 19 h (Cinéma Klub), projection du film documentaire L’Enigme Rezvani de Gloria Campana (2003). Une rencontre exceptionnelle autour de ce moyen métrage nous fera découvrir Serge Rezvani, l’artiste « in disciplinaire », sa peinture et sa relation distanciée au monde marchand de l’art. Mais aussi une vie où il se livre sur sa relation fusionnelle avec sa femme, Lula, pour laquelle il a écrit toutes ses chansons.
À 20 h (Cinéma Klub), échange entre le public et Serge Rezvani à propos du documentaire et du film de la soirée.
À 20 h 30 (Cinéma Klub), projection de Pierrot le fou de Jean-Luc Godard (1965), avec Jean-Paul Belmondo et Anna Karina, où figurent 2 chansons de Serge Rezvani, Ma ligne de chance et Jamais je ne t’ai dit que je t’aimerai toujours… Certainement l’un des films de la nouvelle vague ayant passé le mieux l’épreuve du temps. Serge Rezvani parlera de sa relation « singulière » avec Godard, évoquera les autres cinéastes avec lesquels il a travaillé, et son émotion à voir un jeune cinéaste comme Xavier Dolan inclure la superbe chanson Ni trop tôt, ni trop tard dans son film Laurence anyways.
Samedi 25 novembre
À 18 h (Musée de la Cour d’or, 2 rue du Haut Poirier), rencontre avec Serge Rezvani autour de son œuvre littéraire. Lecture de textes de Rezvani par une comédienne (sous réserve). En partenariat avec la librairie Autour du monde.
À 20 h (Église Saint Maximin, 65 rue Mazelle), concert de Léopoldine HH. Comédienne, interprète, compositrice, musicienne, elle met sa singulière liberté au service des chansons de Rezvani, prolongeant ainsi joyeusement la petite et la grande histoire. Natalie Akoun, comédienne, est l’invitée de Léopoldine HH. Elle écrit actuellement un spectacle avec et sur Serge Rezvani autour de ses textes et de ses chansons, et en interprètera 3 lors de la soirée. Sous réserve, Serge Rezvani accompagnera Léopoldine et Natalie dans une ou 2 de ses chansons.
Informations et réservations : Michel Noirez
+33 (0)6 78 71 77 93 – michel.noirez2@orange.fr
Ciné Art – Metz
Festival Cinéma et Musique
Carte blanche à Serge Rezvani
Vêtue de sa célèbre robe rose, elle nous entraîne dans ses aventures pleines de rencontres surprenantes… Sur la route enchantée, Marie-Rose alias Chantal Goya crée un univers fantastique, dans lequel on retrouve en chansons nos personnages préférés.
Propos recueillis par Benjamin Lautar
Bien que votre carrière soit (re)connue de tous, pour- riez-vous vous présenter ?
Eh bien voilà, je suis Chantal Goya. Je chante depuis très très longtemps. Vos parents m’ont connue quand ils étaient petits et vous ont appris mes chansons, ces belles chansons écrites par mon mari Jean-Jacques Debout et interprétées sur scène avec de beaux décors et des personnages costumés.
Vous avez marqué plusieurs générations d’enfants avec vos chansons et spectacles. Comment vous est venue l’idée de vous orienter vers le jeune public ?
Le choix est venu du public, ce n’est pas moi qui ai décidé, j’ai toujours suivi ce que le public m’a demandé de faire, c’est une tradition chez moi !
Auriez-vous une petite anecdote marquante ou drôle liée à l’un de vos spectacles ou l’une de vos chansons ?
Je remarque que dès que je termine Bécassine, des dizaines d’enfants habillés en Bécassine montent sur scène. C’est la tradition de venir déguisé, alors évidemment je fais aussi monter sur scène ceux qui sont en Chat Botté, en Panda ou en robe de fée parce que ça leur fait et ça me fait plaisir de leur faire ce joli cadeau.
Selon vous, quels sont les secrets d’une carrière artistique aussi prolifique sur une si longue période ?
C’est d’avoir eu quelqu’un qui a su écrire de belles chansons : Jean-Jacques Debout est un génie de la mélodie, ses chansons sont maintenant intemporelles. C’est incroyable finalement, moi qui voulais être journaliste, j’ai fait fort.
Bouba le petit ourson, Bécassine, Adieu les jolis foulards, sont chantés par tous encore de nos jours : de quoi êtes-vous particulièrement fière ?
De toutes mes jolies chansons et surtout de tous mes grands spectacles. Quand j’étais petite j’allais à l’opéra avec ma grand-mère et je rêvais d’avoir des robes de Casse-Noisette. Je me disais, « un jour si j’avais ces robes là… ». Je ne me vois pas chanter dans un endroit où il n’y a pas de décor, il me faut une « enveloppe » : une forêt, un arbre qui parle, un soulier qui vole…
Quels messages ou valeurs souhaitez-vous transmettre à votre public ?
J’essaie de lui donner du rêve ou certaines valeurs que j’ai apprises quand j’étais petite. Et aussi le goût de se retrouver parce que c’est important de partager de bons moments tous ensemble, et pas seulement sur les réseaux.
3 mots qui définissent Sur la route enchantée. Du bonheur, du rêve et de la bienveillance.
Sur la route enchantée, un conte musical qui ne manque pas de faire des clins d’œil à toutes les générations, sera en tournée jusqu’en mars 2024 : avez-vous déjà des projets pour la suite de l’aventure ? On continuera nos grands spectacles. Le rêve que j’avais un peu imaginé va se concrétiser, puisque on va faire un dessin animé pour le cinéma avec toutes les musiques de Jean-Jacques Debout et un orchestre. Le mystérieux voyage se poursuivra, et moi je continuerai à monter sur scène !
Salle Poirel (Nancy) le 4 novembre La Barroise (Bar-le-Duc) le 5 novembre
Zénith (Dijon) le 13 janvier 2024 PMC (Strasbourg) le 17 février 2024 label-ln.fr
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