Des territoires inattendus

par | 3 octobre 2025 | Culture, Musiques

Fondé en 1974, l’Orchestre de Chambre du Luxembourg (OCL) est l’une des formations musicales les plus actives et les plus innovantes du Grand-Duché. Composé d’une quarantaine de musiciens en recherche permanente de la plus haute excellence artistique, il défend le riche répertoire pour orchestre de chambre, allant du baroque à la création contemporaine. La nouvelle saison de l’OCL s’ouvre le 7 octobre avec Casser les murs, regroupant des œuvres de Kilar, Chostakovitch et Schumann.

Casser les murs

« (…) Bien ancrés dans les fondations montées par les bâtisseurs de l’orchestre, les musiciens du Comité artistique vous invitent à Casser les murs. Une musique libre dans son expression, pour abattre les frontières, franchir les murs vers de nouveaux paysages, vers un nouveau monde. Rassemblons-nous autour de programmes qui s’aventurent dans des territoires inattendus : le murmure d’un ruisseau transfiguré par Kilar, la voix d’un jardinier mélomane, les envolées d’un rossignol romantique ou encore un opéra écrit dans le « camp-ghetto » de Terezin. Une invitation à être ensemble, dans la beauté d’un jardin suspendu, d’un requiem intime à des danses tsiganes virevoltantes, d’un film muet à une immersion sonore à 360°. Et partout, des voix singulières, jeunes ou engagées. (…)»

Georges Santer,
Président du Conseil d’administration

Mateusz Molęda, direction
Johannes Moser, violoncelle
Wojciech Kilar : Orawa
Dmitri Chostakovitch : Concerto pour violoncelle n° 1, op. 107
Robert Schumann : Symphonie n° 2, op. 61

En 1989, Rostropovitch chante la liberté d’expression devant le Mur de Berlin tout juste éventré. Le dédicataire des concertos pour violoncelle de Chostakovitch susurre à ces murailles grises et froides une petite mélodie qu’elles transmettront, imperturbables, aux futures générations. À l’image d’un cours d’eau qui témoigne du temps qui passe sans cesser d’agiter ses ondes bucoliques, il est par ailleurs une rivière, l’Orawa, que Kilar Wojciech dépeint avec des reflets minimalistes. Tantôt vaguelettes, tantôt raz de marée submergeant, ces flots entrent en dialogue avec la Symphonie n° 2 de Schumann qui témoigne d’une période assombrie par la maladie et la dépression. Seuls, le retour aux fondamentaux de la musique, Bach, et l’écriture de cette œuvre agissent comme une thérapie lui permettant de surmonter tout obstacle et de faire triompher un unique désir : vivre !
19 h 30 – Mardi 7 octobre

Philarmonie – Luxembourg
Renseignements et réservations +352 621 519 116 – ocl.lu

> Vente libre
35 € – 15 € (-27 ans) – Gratuit -12 ans
Groupes : -20%

> Abonnements
81 € (3 concerts) – 100 € (4 concerts)
-27 ans : -50%

Lire aussi