En mouvement(s)

par | 16 mai 2024 | Culture

Pour son 3e programme de la saison, le Ballet de Lorraine fait un passage par l’Argentine avec Malón, une création qui cherche à concilier précision, rigueur, amusement et lâcher-prise. Puis retour en France avec une reprise de Static Shot, où danseuses et danseurs vous emmènent avec force et entrain dans l’extase permanente d’une pièce foisonnante.

Malón (création)

Chorégraphie Ayelen Parolin
Création musicale Benoist Este Bouvot

Dans cette pièce, Ayelen Parolin, chorégraphe argentine installée à Bruxelles, travaille sur l’amplification et la multiplication du mouvement et de l’énergie jusqu’à la démesure, comme une tornade d’une violence résolument joyeuse !

«Grâce à l’invitation du CCN-Ballet de Lorraine, je vais pour la première fois pouvoir travailler avec un grand nombre de danseur·euse·s – 24, très exactement  ! C’est pour cette raison que j’ai choisi d’appeler cette pièce Malón, une expression qui, en Argentine, est utilisée pour désigner un grand groupe de personnes dont l’arrivée dans un endroit provoque désordre, voire vandalisme. (…) En m’appuyant sur une énergie brute, mêlée à une attention précise, rigoureuse, je voudrais ici travailler à partir d’une musique techno, et explorer une forme entre rave party et rituel sacré, passé et présent, “naturel” et artificiel. Ou plus exactement, tout cela à la fois : tout mélanger, tout désordonner, tout amplifier – jusqu’au débordement». Ayelen Parolin

Static Shot

Chorégraphie Maud Le Pladec
Musique Chloé Thévenin, Pete Harden 

Renforcés par le succès de ses nombreuses représentations en tournée, les danseuses et les danseurs présentent une pièce où le mouvement ne s’arrête jamais.

«J’ai imaginé un dispositif chorégraphique empruntant au cinéma certains procédés de montage et d’assemblage. Je travaille la pièce comme un plan fixe, ou plan séquence, où le mouvement et le regard ne s’arrêteraient jamais. La plasticité des images, l’énergie et le rythme des séquences étant constitutifs d’une scène dont l’intensité physique ou visuelle ne quitte jamais son apogée. La pièce, pensée comme un « bloc » de corps, d’images et de sons, ne comprendra ni début, ni milieu, ni fin. Tel un climax permanent, le groupe de danseur·euse·s tient ensemble ce point culminant, l’énergie devant toujours se trouver à son zénith». Maud Le Pladec

À L’OPÉRA NATIONAL DE LORRAINE Place Stanislas 

20 h – Jeudi 23, vendredi 24 et samedi 25 mai
15 h – Dimanche 26 mai 

CCN-Ballet de Lorraine – Nancy
ballet-de-lorraine.eu
+33 (0)3 83 85 69 08

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