Marie s’infiltre y va au Culot

par | 6 novembre 2025 | Scènes

Connue pour son humour piquant et son audace, Marie s’infiltre se lance pour la première fois à l’assaut des Zénith avec Culot, un spectacle hybride qui mêle humour, chant, poésie et danse. Avant de la retrouver sur scène, Spectacles a pu s’entretenir avec elle pour une interview sans détour. #Anaïs Henry

Vos vidéos d’infiltration ont marqué les réseaux sociaux. Qu’est ce qui vous a donné envie de passer de l’écran à la scène ?
J’ai fait l’écran pour la scène. Commencer par tourner des vidéos a été un moyen de gagner en visibilité pour avoir mon public avec le spectacle. Donc je ne suis pas passée de l’écran à la scène, ça a toujours été un moyen pour moi.

Pourquoi Culot ? Que voulez-vous que ce mot déclenche chez vous, sur scène et chez le public ?
Un grand élan de liberté, une capacité à passer à l’action, une sorte de force en nous qui pourrait être un peu parfois refoulée, éteinte et que le spectacle viendrait libérer. C’est la force d’oser, c’est la force d’agir, c’est la force aussi d’affirmer qui on est et d’exister.

Humour, danse, chanson, poésie, votre spectacle brouille un peu les codes traditionnels et mélange plusieurs styles…
Je ne choisis pas les choses comme ça. Je fais exactement ce que j’aime, et je déteste les cases. Je déteste les catégories. Je trouve qu’il n’y a rien de plus con que de s’enfermer dans un genre. Et donc je m’essaye à plein de genres différents. Enfin «je m’essaye»… après me voilà en train de travailler comme une acharnée pour apprendre à danser, à chanter, etc. J’aime avoir une palette de moyens d’expression différents.

Vous dites vouloir libérer le public de la honte. Pouvez-vous nous expliquer ce que cela signifie concrètement dans le spectacle ? Et ce que vous espérez que ça déclenche dans le public ?
Alors je ne vous dirai absolument pas de quoi il s’agit exactement dans ce spectacle, puisque c’est une surprise, et c’est ça qui rend les choses gênantes. Mais ce que je peux dire, c’est que oui, pour moi, la honte est quelque chose qu’on vit en permanence. Toute la journée, on est gêné, on a honte, on est embarrassé, on a peur du regard de l’autre et la seule façon de pouvoir oser, c’est d’accepter cette honte, c’est d’accepter d’être ridicule.
Mais j’ai envie de vous dire que ça, c’était presque plus la première version du spectacle. Parce que là c’est une version qui est nouvelle, totalement réécrite. Et on va même plus loin, c’est un spectacle qui va pousser le spectateur à se libérer de toutes ses peurs, dont la honte notamment. Mais ça y est, on a dépassé la honte, là, maintenant, on se libère des peurs et des peurs profondes. Et ça va plus loin encore.

Vous serez au Zénith de Nancy le 14 novembre avant l’Accor Arena le 20 décembre. Comment voyez-vous cette montée en puissance ?
Ça va être énorme. Je crois. Je ne sais pas. J’ai du mal encore à l’appréhender. J’ai l’impression que ça va être un truc énorme. Ça va être génial, car ça peut vraiment se transformer en show à l’américaine. Je trouve ça génial d’offrir un spectacle hyper complet. Moi, perso, je sais pas encore comment je vais vivre tout ça, c’est très intimidant.

Est-ce que jouer à Nancy a une résonance particulière pour vous ? Un souvenir peut-être, un lien avec le public ?
J’ai beaucoup joué Salle Poirel, qui est vraiment un endroit merveilleux, on ne va pas se mentir. Je me souviens rarement des dates parce qu’il y a quelque chose en moi quand je suis sur scène qui se focalise tellement sur le temps présent que je ne me souviens que peu des lieux, et pourtant la Salle Poirel c’est quelque chose qui m’a marquée énormément. Je me disais que ce serait génial de passer de cette salle à un Zénith, et je me réjouis à l’idée de passer ce grand cap. Et c’est vraiment un gros coup de Culot malgré tout pour moi, parce que je n’ai pas souvent joué à Nancy, même si c’est une ville que j’adore. Je me suis dit que cette fois on n’allait pas se laisser le choix.

Avez-vous déjà en tête ce que vous aimeriez explorer après Culot ou laissez-vous l’inspiration venir à vous naturellement ?
J’ai plein d’idées, mais si je commence à en parler, ça va encore me stresser. Mais il y a beaucoup de choses, beaucoup beaucoup trop de choses.

Au Zénith du Grand Nancy vendredi 14 novembre, au Parc Expo de Colmar jeudi 27 novembre et au Zénith de Dijon mercredi 3 décembre.
Facebook : MarieSinfiltre
Instagram @mariesinfiltre
Youtube : Marie S’Infiltre
seeyousoon.info

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