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La réouverture du réseau des musées meusiens au printemps s’accompagne de nouvelles expériences ludiques pour tous publics : lancement d’une web application de visite, parcours ludique dans le jardin et escape game au musée Raymond Poincaré de Sampigny…
Actualité des musées
Le réseau Musées Meuse : Musée de la Bière – Stenay • Musée Jules Bastien-Lepage et de la Fortification – Montmédy • Musée d’Argonne – Varennes-en-Argonne (à partir du 30 mars) • Musée d’art sacré – Saint-Mihiel (à partir du 1er avril) • Musée de la Princerie – Verdun (à partir du 1er avril) • Musée Raymond Poincaré – Sampigny (à partir du 4 avril) • Musée de la Céramique et de l’ivoire – Commercy (à partir du 6 avril) • Musée Jeanne d’Arc – Vaucouleurs (à partir du 8 mai)
Zoom sur… Dans la peau d’un prisonnier de guerre au musée de la Bière de Stenay (jusqu’au 1er décembre).
L’exposition évoque la vie dans un camp de détention américain entre 1944 et 1947 au travers d’objets issus des fouilles archéologiques sur le site de la caserne Chanzy de Stenay. Rens. +33 (0)3 29 80 68 78 – museedelabiere.com
Nouveautés 2024
• Lancement de l’application de visite des musées
Pour profiter au mieux des collections, le Département de la Meuse vous propose d’utiliser une web application de visite, sans téléchargement, à partir d’un smartphone ou d’une tablette. En pratique, elle permet de suivre un parcours de visite par musée, composé de dix points d’intérêt, soit autant d’informations sur les œuvres incontournables de chaque musée.
• Au musée Raymond Poincaré de Sampigny
> Du 6 avril au 3 novembre, l’exposition Zoos humains, l’invention du sauvage éclaire des pans sombres de l’histoire du monde occidental. En effet, pendant presque cinq siècles, des hommes, des femmes et des enfants venus d’Asie, d’Afrique, d’Océanie, des Amériques et parfois d’Europe, vont être exhibés en Occident et ailleurs dans des cirques, des cabarets, des foires, des zoos, des villages itinérants ou encore dans les expositions universelles et coloniales.
> Escape game Le secret des Enfants du Clos – Créé à la suite de l’exposition Les Enfants du Clos, ce jeu permet de découvrir en équipe le quotidien des orphelins qui vivaient à la Fondation Poincaré.
Gratuit, sur rés. obligatoire au
+33 (0)3 29 90 70 50 ou cdmm@meuse.fr
Lundis, mercredis, jeudis et vendredis à 10 h et 15 h,
samedis et dimanches à 15 h.
> Jeux en bois dans le jardin du musée
Un parcours ludique à la découverte de la nature et de l’histoire du site.
Invitée à participer à une table-ronde lors des Rencontres Urbaines de Nancy en 2022, Aleteïa découvre la ville. Poussée par sa curiosité, elle se laisse embarquer par la séduction de Nancy. Un projet d’exposition naît alors, modestement nommé EGOTARIUM…
EGOTARIUM
Une exposition d’Aleteïa, dans le cadre de RUN (Rencontres urbaines de Nancy)
Aleteïa se lance à l’assaut de la forme muséale et tente une catastérisation générale de son rapport au monde. Il y sera donc question d’égo artistique, avec distance et ironie, mais surtout de sa difficile construction quand on est une femme : comment, contre vents et marées, en plein patriarcat, devient-on Aleteïa ? Mais aussi de l’égo de l’humain du XXIe siècle et de son rapport à la nature et à son histoire contemporaine.
L’exposition propose un parcours initiatique pour devenir artiste, en franchissant les différents obstacles et épreuves jusqu’à atteindre la compréhension cosmique. Elle se décline en deux volets au musée des Beaux-arts et deux interventions dans l’espace public. L’installation dans la ville d’une œuvre in situ, Le pèlerinage du turfu, nous invitera à un voyage temporel et méditatif autour de notre avenir commun. Pour sortir de l’égo, l’artiste nous proposera de danser la couleur à l’occasion d’un grand Holi, une fête des pigments qui transformera l’espace Yves Coppens de la ville de Vandœuvre en amas stellaire collaboratif et festif.
Aleteïa, née Émilie Garnaud en 1979, est une artiste plasticienne française issue de l’art urbain. Portée par les collectifs VAO et Une Nuit, elle a commencé à poser ses constellations à Paris, dans les années 2000. Ses interventions in situ sont réalisées principalement en adhésif, à la bombe aérosol, en collage. De ses premières années, elle a gardé l’obsession de l’archétype reconnaissable au premier coup d’œil, le goût de la répétition du tagueur, le besoin d’explorer des territoires, d’avancer à la marge, en prise avec le monde qui nous entoure.
Suivant ses convictions profondes concernant la place de l’artiste dans la société, elle a décidé d’aller pratiquer son art en banlieue parisienne. Elle a ainsi travaillé entre 2007 et 2019 avec l’association Métamorphose dans le cadre des parcours d’art contemporain Loges dans la cité de la Grande Borne à Grigny (91) dans laquelle elle avait installé son atelier. Au sein de ce lieu très particulier, son travail s’est enrichi et développé en rapport et confrontation avec la cité. Elle travaille aujourd’hui dans l’Essonne.
Aleteïa conçoit son travail comme un laboratoire de mythologie urbaine. Il fait écho à la géopoétique de Kenneth White : « la géopoétique est une théorie-pratique transdisciplinaire applicable à tous les domaines de la vie et de la recherche, qui a pour but de rétablir et d’enrichir le rapport Homme-Terre depuis longtemps rompu ».
Autour de l’exposition
> Visite accompagnée du Pèlerinage du Turfu samedi 6 avril à 14 h, démarrage place Stanislas.
Visites guidées d’EGOTARIUM par l’artiste Aleteïa au musée des Beaux-Arts de Nancy dimanche 7 avril à 15 h, et les dimanches 23 juin et 1er septembre à 15 h par Susana Gállego Cuesta.
Inauguration du Grand Holi vendredi 12 avril à 18 h 30, devant l’espace Coppens à Vandœuvre-lès-Nancy
Musée des Beaux-Arts – Nancy 3 place Stanislas musee-des-beaux-arts.nancy.fr – run.nancy.fr 10 € – 7 € – Gratuit -26 ans Tous les jours sauf mardi de 10 h à 18 h Du 6 avril au 1er septembre
Wonderland est de retour et cette fois, il est prêt à nous secouer jusqu’à la moelle (osseuse) !
À travers une sélection de spectacles, expos, ateliers, films et jeux, la nouvelle édition de l’événement jeune public explore le corps sous toutes ses formes. Des orteils jusqu’au sommet du crâne, des poignées d’amour aux muscles saillants, le corps est fascinant à observer. Chaque détail compte, qu’il soit grec, protubérant ou duveteux. Et si une plus grande attention au corps pouvait modifier notre perception de l’autre ?
En partenariat avec le Muséum-Aquarium de Nancy, Aye Aye VO, l’INSPÉ de Lorraine et la Médiathèque Jules Verne de Vandœuvre. Avec le soutien de la Ville de Vandœuvre-lès-Nancy, la Métropole du Grand Nancy, le Département de Meurthe et Moselle, la Région Grand Est et le Ministère de la Culture – DRAC Grand Est.
Au programme
P.I.E.D. #format de poche
Bérénice Legrand, La Ruse Spectacle – Danse, dès 4 ans / « Bête comme ses pieds ! » Parce qu’ils sont situés à l’inverse de la tête pensante, les pieds seraient dénués de tout intérêt ? Pourtant, ces héros du quotidien nous portent, supportent, transportent. Dans cette épopée podale, chaque pied se sentira pousser des ailes !
Gros
Sylvain Levey, Cie Veilleur® Spectacle – Théâtre, dès 10 ans / Pour apprendre à accepter son corps, rendez-vous dans une cuisine ! Sylvain Levey y livre un récit autobiographique plein d’humour et de tendresse. Un manifeste pour la différence.
Des nuages dans la tête
Dès 4 ans / Voir informations ci-contre
Le Family Footbar
Bérénice Legrand, La Ruse Expo – Stands participatifs, dès 4 ans / Performance ludique et participative, le Family Footbar en a sous le pied. Des stands insolites attendent les petons les plus timides ou les panards les plus intrépides !
Aye Aye VO (Festival International du Film de Nancy) Cinéma, 3-6 ans et 7-12 ans / Prenez place dans un transat et embarquez pour un joyeux tour du monde ! Une sélection de courts-métrages hauts en couleurs, venus des quatre coins de la planète, pour grandir, s’émerveiller et comprendre ce qui nous entoure.
Bleu-tiful anatomie
Avec Sabina Wilk Abgrall Atelier cyanotype, dès 6 ans / Assemblez, découpez et composez un corps humain en utilisant une technique photographique ancienne. Une expérience créative pour découvrir le cyanotype et sa couleur bleue, très spécifique.
En équilibre
Avec Rémi Richaud Atelier danse contemporaine, dès 4 ans / Défiez la gravité dans cet atelier ludique pour prendre conscience de son corps et mieux appréhender sa relation aux autres.
Le rythme dans la peau
Avec Santiago Moreno Atelier de percussions corporelles, dès 8 ans / Devenez de véritables tambours humains en utilisant vos mains, pieds et tout votre corps pour créer des rythmes hilarants et endiablés.
Chair de poule !
Avec le Muséum-Aquarium de Nancy Atelier sur les émotions et ses effets sur le corps, dès 7 ans / Pourquoi peut-on
« se fâcher tout rouge » ou « avoir une peur bleue » ou encore « se faire de la bile » ?
Découvrez les émotions du point de vue des neurosciences lors d’un atelier qui vous fera rire, peut-être pleurer, voire avoir peur !
WONDER-PLUS
Un parcours sensoriel pour pieds nus, un stand de sérigraphie, des jeux de société, un espace bibliothèque rempli d’albums jeunesse, un wonder-bar et ça repart !
De 4 € à 12 €, avec ou sans spectacle P.I.E.D ou Gros – Places limitées
(réservation fortement conseillée) 13 h à 19 h – Samedi 17 février et dimanche 18 février
La vaste opération de rénovation et de modernisation du musée départemental d’art ancien et contemporain (MUDAAC), à Épinal, programmée par le Conseil départemental des Vosges, débutera en mars.
Celle-ci va consister à restaurer les verrières du bâtiment et à moderniser le traitement d’air à l’intérieur des salles d’exposition.
Cette importante rénovation nécessite une mise à l’abri des collections présentées dans le parcours permanent.
L’équipe du MUDAAC procède depuis octobre dernier à un démontage complet des œuvres et des objets exposés en salles et met à profit ce temps de manipulation pour bichonner les collections.
Programmé pour une durée de 6 mois, ce chantier est l’occasion de faire le point sur l’état de conservation de chaque objet, de procéder au marquage par numéro d’inventaire, le cas échéant, et de stocker les œuvres dans les meilleures conditions avant le début des travaux.
L’équipe du MUDAAC est accompagnée pendant cette période par des restaurateurs-conservateurs spécialisés par matériau et une équipe de techniciens de préservation.
Au total, ce sont 1 200 œuvres d’art qui passeront entre les mains expertes des différents acteurs de ce chantier.
Au programme : décrochage, constat d’état, prise de vues, marquage, emballage et stockage vont se succéder dans le cadre d’une chaîne opératoire où régisseur, documentaliste et chargé de collections seront à pied d’œuvre.
MUDAAC (Musée départemental d’Art ancien et Contemporain) – Épinal 1 place Lagarde +33 (0)3 29 82 20 33 Suivez les actualités du musée départemental sur mudaac.vosges.fr et sur les réseaux sociaux (Facebook/Instagram) : MudaacEpinal Fermé au public jusqu’au printemps 2026
Avec l’exposition Richard Mique – Architecte des Reines, Le dernier « premier architecte du Roy », la Ville et l’hôtel Abbatial de Lunéville présentent de somptueux décors qui plongent les visiteurs à travers les travaux de Richard Mique et dans les fastes de la Cour de Versailles.
Richard Mique Architecte des Reines Le dernier « premier architecte du Roy »
Richard Mique est mort sous l’échafaud le 8 juillet 1794. Cette exposition s’inscrit dans la mémoire des 230 ans de sa mort.
Voyageons dans les pas de Philippe Séguy avec ce texte inédit écrit pour l’exposition : « Oh Monsieur Mique ! » La reine de France souriait de ce sourire à fossettes, un peu triste, que ses amis jugeaient irrésistible. L’homme s’inclina, heureux de ce lien déjà étroit, pétri d’estime, de respect puissant, de complicités esthétiques qui l’unissait à Marie-Antoinette. Le Premier architecte du roi comprenait désormais sans peine ce que voulait la première dame du royaume… »
C’est la vie et l’œuvre de cet architecte lunévillois au service de la royauté qui sont révélées. Cette exposition propose un voyage unique et immersif dans l’univers de la seconde moitié du XVIIIe siècle, sous le règne de Louis XVI.
Elle prend place au sein de l’ancien presbytère de l’église Saint-Jacques, bâti sur le modèle d’un hôtel particulier entre cour et jardin, dans la première moitié du XVIIIe siècle, conservant encore à ce jour toute l’âme d’une maison de ce temps. Ce musée en period room, avec ses nombreux meubles et objets d’époque, ne manquera pas de faire voyager chaque visiteur au cours des dix mois de l’exposition.
Le musée de l’hôtel Abbatial, grâce à ses nombreux collectionneurs-prêteurs, présente ainsi des centaines d’œuvres et d’objets. Une galerie de portraits illustre la société aristocratique et mondaine qui a ou aurait pu côtoyer l’architecte.
Comme tout érudit, il disposait d’une vaste et importante bibliothèque de beaux ouvrages, reflets de l’effervescence intellectuelle du siècle des Lumières. Les arts du feu ont ici une place toute particulière, avec les porcelaines de Sèvres ou de Paris, sans oublier les faïences de Saint-Clément, Richard Mique ayant été trente ans à la tête de cette faïencerie lorraine. Autant de pièces riches, décoratives ou utilitaires, reflets des arts du XVIIIe siècle qui seront présentées.
Marie-Antoinette eut un rôle important dans le développement et l’évolution de la mode dans cette seconde moitié du XVIIIe siècle. Des vêtements anciens permettront d’illustrer les créations de l’époque. Le tout mis en scène dans un appartement meublé, permettant de se plonger dans le quotidien d’une époque révolue, de se laisser transporter par l’Histoire, dans l’histoire au plus proche de Richard Mique.
Concluons avec les mots de Franck Ferrand : « Sobre et rigoureux au sein d’une Cour qui ne brillait ni par la rigueur, ni par la sobriété, parfaitement au fait des aspirations de son temps, il (Richard Mique) témoigne, dans chaque détail d’une activité fourmillante, de cette maîtrise absolue, de ce raffinement indépassable qui seront l’apanage du dernier règne de l’Ancien Régime – et son chant du Cygne…
Il existe, dans sa grande manière aux dehors modestes, un je-ne-sais quoi de parfait que veut traduire, et que traduit dans l’exposition que voici, la dominante « prune monsieur » des cimaises, et l’harmonie suprême des demi-tons fondus et des patines ».
Cette exposition voit naître un partenariat artistique avec le Théâtre de la Ville de Lunéville, qui programmera les pièces d’Hippolyte Wouters Ninon Lenclos ou la liberté et Haendel ou le choix d’Hercule les 9 février et 5 avril. Par ailleurs, des intervenants de grande qualité pour un cycle de conférences réparties sur les 10 mois de durée de l’exposition seront annoncés…
Commissariat d’exposition et scénographie : Jean-Louis Janin Daviet
Vendredi, samedi, dimanche de 14 h à 18 h ; pendant les vacances scolaires : du mercredi au dimanche de 14 h à 18 h. Groupes sur réservation. Du 10 février au 3 novembre
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