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Cet été les arts seront partout au Creusot. La saison estivale de la ville vous propose gratuitement des spectacles, des cinés en plein air, des concerts… La culture sera à la portée de chacun !
Les Rugissantes
La saison débutera avec le festival des arts de la rue Les Rugissantes, du 5 au 7 juillet. Pour cette cinquième édition, 16 compagnies se succèderont pour des représentations autour du magnifique écrin du château de la Verrerie. Au programme : du cirque, des arts visuels, de la danse, du théâtre, des marionnettes, des clowns et des concerts pour clôturer chaque journée.
> La sélection de la rédaction
Vendredi 5 juillet, 19 h 30, cour du château : Fly me to the moon, en ouverture du festival ! Un spectacle poétique et familial où deux clowns rêvent de voyager vers la lune sur une bicyclette volante.
Samedi 6 juillet, 22 h 30, place Schneider : La tortue de Gauguin, un spectacle qui promet d’être monumental. Sur un échafaudage de neuf mètres de haut, les artistes vont réaliser en direct une œuvre mêlant peinture, musique et vidéo.
Dimanche 7 juillet, 21 h 45, place Schneider : Entre nous, dans lequel quatre artistes virevoltent autour de 3 mâts chinois… On a hâte d’y être même si ce spectacle marquera la fin du festival. Enfin presque ! Puisque comme chaque soir, la fête se poursuivra en musique au village du festival…
> Le mot de Jérémy Pinto, adjoint au Maire
5 ans et déjà tout d’un grand ! Né dans le cadre de la saison d’été des Beaux Bagages, le festival des Rugissantes vous a conquis, preuve en est de la qualité de la programmation et des 20 000 visiteurs qui ont plébiscité la dernière édition. Nous avons la volonté d’en poursuivre le développement avec son ADN si singulier, pour mettre en lien, pour faire ensemble, pour susciter la curiosité, pour soutenir la création.
> Une signalétique conçue par vous !
Cette année encore, un grand projet participatif a été mené avec deux artistes, Ça va cartonner !. Pendant plusieurs mois, vous êtes des centaines à vous être investis pour embellir le site du festival. La signalétique et la décoration seront entièrement issues de ces ateliers pour faire des Rugissantes un lieu hospitalier, accueillant et ouvert à tous.
> Ça continue dans les quartiers !
A partir du 16 juillet et pendant 4 semaines, retrouvez tous les mardis un spectacle dans différents endroits de la ville et tous les jeudis une séance de cinéma en plein air. Les Folles Escales
Les Folles Escales viendront clôturer l’été avec des musiques venues d’ici et d’ailleurs. Les 23 et 24 août, ce festival sera une invitation au voyage. Une immersion dans un tourbillon de rythmes, de mélodies et de rencontres. Ska, raï, cumbia, électro, house… l’ambiance sera éclectique et colorée ! Sous le chapiteau installé pour l’occasion, laissez-vous enivrer par les sonorités cuivrées. Entre les concerts, reprenez des forces auprès des restaurateurs et food-trucks à votre disposition.
Le samedi 24 août, l’Orchestre National de Barbès, groupe mythique fort de plus de 1000 concerts, viendra présenter son nouvel album et continuera à nous faire danser avec son brassage musical.
Programmation complète sur lesbeauxbagages.fr et le-creusot.fr
Avec un nouveau regard artistique, cette 26e édition de RenaissanceS alliera la tradition d’un festival convivial qui prône le vivre ensemble, autour de propositions artistiques de qualité, et la modernité de rencontres mettant en lumière la place de l’art et de la culture dans la construction de la ville et de la campagne de demain.
RenaissanceS
Un festival, ça sert à quoi ?
Ça sert à se retrouver, soi et les autres. Ça sert à s’émouvoir, rire, pleurer, danser, crier, chanter. Ça sert à passer un bon moment avec ses enfants, ses parents, son amoureux ou son amoureuse, ses amis, ses amies. Ça sert à faire la fête, aussi…
Un festival, c’est un moment rare où les concitoyens d’une ville se retrouvent dans un moment de partage, un moment de communion, de convivialité heureuse autour d’une même grande tablée…
Un festival, c’est de la musique, c’est du cirque, de la danse, de la marionnette, des choses légères, des réflexions…
Ça à l’air simple comme ça mais c’est une alchimie fragile à laquelle vous êtes convié parce que ce festival c’est vous, et ce sera beaucoup ce que vous en ferez.
Et comme on ne vient pas tous pour la même raison, différents endroits ont été créés pour finalement mieux se retrouver : un espace enfant (Parc de l’Hôtel de Ville), un espace art de la rue (autour du boulevard de la Rochelle), un espace musique (Minimes), un espace convivial/restauration/marché (Exelmans), un espace cirque (Reggio) et un espace réflexion professionnelle (Esplanade du château).
Quelques temps forts
> Morphosis
Cie Moso – Une variation d’ouvrages à grimper ou à traverser, entre performance de construction et chantier participatif. Sous le geste des constructeurs apparaît une structure éphémère, faite de cannes de bambous. On assiste à la naissance d’une architecture vivante. Dans le public, chacun trouvera sa place : observateur, constructeur, grimpeur… Parc de l’Hôtel de Ville • Vendredi, samedi et dimanche en continu dès 13 h 30
> Scène musiques actuelle
Place des Minimes 2PanHeads (disco punk) – Entre Saint-Denis, Paris et l’Est de la France, 2Panheads profite des zones de turbulences pour conjuguer l’énergie rock’n’roll, psychédélique et dance-punk à l’efficacité de la musique club. Vendredi à 23 h
JeanneTo (électro) – Au-delà de la vitesse, de la sincérité sur les douces vulnérabilités de la vie : relations sociales, attractions physiques, substances psychoactives…C’est touchant et émouvant, tout en restant dansant. Samedi à 23 h 30
> En Rochelle jusqu’à Reggio : au rythme des spectacles
Théâtre participatif, cirque chorégraphique, danse collective ou déambulation étonnante, vous aurez le choix parmi une grande variété de spectacles. Samedi et dimanche entre 13 h 30 et 19 h
> Boum !
Collectif Ussé Inné – 4 danseuses invitent les passant·e·s à les rejoindre, reproduisent et colportent les pas de danse d’une personne à une autre et entraînent les gens dans des chorégraphies instantanées. Rue J.-J. Rousseau • Samedi et dimanche
> Rencontres professionnelles
Conférences, tables rondes, tentatives artistiques seront au programme de ces premières rencontres professionnelles.
Samedi à 10 h : Urbanisme tactique, transitoire, culturel, qu’est-ce que c’est et en quoi les arts et la culture peuvent aider les collectivités dans les questions d’aménagement ? Exemple de la place Reggio. AMO confié à Guénolé Jézéquel, architecte, scénographe, designer.
Dimanche à 10 h : Filer l’Ornain. Marche, cartographies, mobilités. Comment voir à nouveau les lieux que l’on ne voit plus, comment repenser les mobilités à l’aune de la marche, en évoquant les évolutions du paysage ? Il s’agit d’évoquer l’évolution du paysage de cette partie du bassin versant de l’Ornain (Bar-le-Duc et communes limitrophes) en retraçant le cheminement de vies humaines en ces lieux. Commande à Marie Delaite-Megadoline.
Plongez dans les entrailles de la ville de Luxembourg et découvrez l’histoire du monde méconnu des casemates…
La casemate provient du grec chasma(ta), signifiant gouffre. Elle désigne un ouvrage fortifié à l’épreuve de l’artillerie. Pourvue de meurtrières, elle était également utilisée pour abriter les troupes et leur matériel.
Les casemates de Luxembourg sont pleines de mystères. Elles ont abrité de lugubres histoires datant des temps reculés où Luxembourg était l’une des forteresses les plus enviées d’Europe. Intimement lié au berceau de la ville de Luxembourg, l’immense système souterrain de défense militaire des casemates est bien postérieur à la fondation du premier château fort, érigé au Xe siècle par le comte Sigefroi.
Si la forteresse de Luxembourg a été un véritable cas d’école de l’architecture militaire européenne, elle a changé maintes fois de propriétaire au cours de son existence. Des ingénieurs italiens, espagnols, belges, français, autrichiens, néerlandais et prussiens ont participé à l’extension progressive des fortifications de cette place forte. Les premières casemates furent construites en 1644, sous la domination des Espagnols. L’agrandissement des galeries souterraines longues de 23 km eut lieu 40 ans plus tard, sous la direction de l’ingénieur militaire et bâtisseur de fortifications Vauban, puis au XVIIIe siècle sous celle des Autrichiens.
Le système de défense s’étendait sur plusieurs étages et comportait des galeries creusées jusqu’à 40 m de profondeur. En raison de ces bastions impressionnants, la ville de Luxembourg fut surnommée à juste titre la Gibraltar du Nord. En 1867, la forteresse fut évacuée et dut être démantelée à la suite de la neutralisation du Luxembourg. La déconstruction dura 16 ans et les casemates furent réduites à 17 km. Vu son implantation souterraine en ville, le réseau n’a jamais pu être détruit sans endommager une large partie du tissu urbain. Plus de 1 300 plans relatifs à cet énorme réseau défensif ont été retrouvés dans les archives.
Pendant les deux guerres mondiales, les Casemates du Bock et celles de la vallée de la Pétrusse servaient d’abri et pouvaient protéger 35 000 personnes en cas d’alerte ou de bombardement. Depuis 1933, les deux casemates sont ouvertes au public. Les bastions ainsi que la vieille ville, qui ne présente pas moins d’intérêt historique, jouissent d’une renommée mondiale. En 1994, l’UNESCO les a inscrits sur la liste du patrimoine mondial.
L’extraordinaire réseau des galeries souterraines constitue aujourd’hui la première attraction de la ville. Les visiteurs plongent dans l’histoire mystérieuse des incontournables casemates qui pouvaient abriter non seulement des milliers de défenseurs, leur équipement et des chevaux, mais également des ateliers d’artillerie et d’armement, des cuisines, des boulangeries, des abattoirs et d’autres infrastructures.
Les casemates de Luxembourg – Luxembourg City Underground Luxembourg City Tourist Office
+352 22 28 09 luxembourg-city.com Accessibles tous les jours de l’année
Chaque printemps, les Rencontres Urbaines de Nancy (RUN) invitent à Nancy toutes les formes de cultures urbaines pour un temps fort alliant rencontres professionnelles, moments festifs ou sportifs.
Rendez-vous du 6 au 14 avril pour une 4e édition qui s’annonce florissante…
Cette année, « les » RUN veulent célébrer une communauté en cours de floraison, en mettant en avant l’émergence artistique et sportive et les nouvelles pratiques dans l’art urbain. On y retrouvera les projets engagés l’année passée, des nouveautés et des fidèles. On y retrouvera surtout cet esprit de curiosité et d’audace, cette ouverture à tous et toutes, et cette envie d’accueillir et de partager toutes les formes de création.
Rencontres urbaines de Nancy
EGOTARIUM
Exposition de la street artiste Aleteïa (voir par ailleurs) Musée des Beaux-Arts de Nancy Du 6 avril au 1er septembre
Nouvelles œuvres ADN-Art Dans Nancy
Elles rejoignent la quarantaine d’œuvres dispersées à travers la ville et la métropole.
> Le pèlerinage de Turfu, Alétéïa – Parcours balisé par des plaques d’égout à suivre dans la ville, menant de la place Stanislas à un bras de la Meurthe
> Group Hugg III, Alex Chinneck – Lycée Cyfflé, Nancy
> OX, œuvre éphémère – Place Vaudémont, Nancy (dévoilement public vendredi 12 avril à 14 h 30)
> Le Grand Holi, Alétaïa – Espace Coppens, Vandœuvre-lès-Nancy (inauguration festive avec l’artiste vendredi 12 avril dès 18 h)
Week-end inaugural au musée des Beaux-Arts
Gratuit, sauf mention
> Samedi 6 avril
En accès libre – Mur In&Out, création d’Estelle Chrétien, plasticienne originaire de Nancy
10 h – Visite Art Dans Nancy à vélo (sur rés.)
14 h – Découverte du Pèlerinage de Turfu avec Alétéïa
15 h à 18 h – Masters of Ceremony rap/BMX, avec Lobo EL & Cotchei (rap)
15 h 30 à 18 h – Street Work Out : show des East Bars
20 h et 21 h 30 – Frontal, spectacle des Deux de la Spontanée (sur rés.)
> Dimanche 7 avril
En accès libre – Mur In&Out, création d’Estelle Chrétien, plasticienne originaire de Nancy
10 h 30 et 14 h – Visites guidées Art Dans Nancy (sur rés.)
14 h à 18 h – Hip-hop au musée, performance dansée et peinte avec Simply Odd
14 h 30 à 19 h – Battle hip-hop avec Les Alchimistes à la MJC Haut-du-Lièvre (4 € pour les spectateurs de plus de 10 ans, gratuit pour les danseurs).
15 h – L’artiste… par l’artiste !, visite guidée de l’exposition EGOTARIUM par Alétéïa (sur rés.)
Urban Street Food Week
Chaque jour, une recette de Street Food du monde sera réalisée dans un restaurant universitaire du Crous Lorraine. crous-lorraine.fr Les 8, 9, 11 et 12 avril
Open Mic 100 % rap
animé par Woodsdad Maison des Étudiants ARTEM 19 h à minuit – Mercredi 10 avril
Visite Art Dans Nancy à vélo
Du centre-ville aux Rives-de-Meurthe en passant par Nancy-Thermal (sur rés.) 15 h – Jeudi 11 avril
Genesis Groov
Concert rap avec Malo, Noirmate, DJ Khalil et Jaja, précédé à 18 h 30 d’une discussion autour du hip-hop proposée par Street Harmony L’Autre Canal 19 h 30 – Jeudi 11 avril
Journée de rencontres
Thème : Affiches, images et signes dans l’espace public Auditorium du musée des Beaux-Arts 9 h 30 à 17 h – Vendredi 12 avril
Week-end de clôture
> Samedi 13 avril
À Nos Promesses, restitution du projet avec Marianne Villière et Laurent Lacotte au musée des Beaux-Arts
12 h à 19 h – Street Plazza à L’Octroi. Découvrez les sports de glisse avec SBN, l’asso des riders de Nancy
14 h – Visite Art Dans Nancy à vélo (sur rés.)
14 h à 18 h – Hip-hop au musée des Beaux-Arts avec Les Alchimistes
14 h à 18 h – Graffiti Puzzle Contest avec SprayLab X Joris Infanti au musée des Beaux-Arts
> Dimanche 14 avril
À Nos Promesses, restitution du projet avec Marianne Villière et Laurent Lacotte au musée des Beaux-Arts
10 h à 18 h – Skate contest. Qualificatif pour le championnat de France au Skatepark Rives de Meurthe
14 h à 18 h – Graffiti Puzzle Contest avec SprayLab X Joris Infanti au musée des Beaux-Arts
15 h – Le son inaugural du Dr Vandale avec Yvain von Stebut au musée des Beaux-Arts
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