Cathy Mendez et Lahcène Rennane fondent la savonnerie bio Argasol en 2007. L’entreprise de Sainte-Marie-aux-Mines a depuis conquis le Japon.
Comment est née Argasol ?
Tout a commencé il y a quinze ans, dans notre cuisine de Sainte-Marie-aux-Mines. Mon compagnon et moi y avons fabriqué nos premiers savons, confectionnés à base d’ingrédients biologiques, car Lahcène souffrait de problèmes de peau. Aujourd’hui, nous sommes une petite entreprise de vingt personnes et travaillons dans l’église du village. Tout le monde est originaire de la vallée, de même que nos produits. Ils sont en effet conçus chez nous, ce qui nous tient à cœur.
Vos savons reposent sur un procédé de saponification à froid. Qu’est-ce que c’est ?
Il s’agit d’une méthode transformant les huiles liquides en une substance solide. Elle fonctionne à basse température, ce qui permet de respecter nos ingrédients et de travailler de façon artisanale et manuelle. C’est comme une recette de cuisine : nous évoluons par étape, en respectant les différents temps de mélange, de pause, de mixage et de démoulage. Toute cette petite chaîne nous demande plusieurs semaines de travail.
Quels sont vos plans pour la suite ?
Nous venons d’acquérir l’ancienne école, en face de l’église, afin d’agrandir notre société. Nous envisageons donc de renforcer notre équipe et de créer d’autres produits dans le domaine du bien-être et de la cosmétique. C’est encore assez flou, mais, par exemple, nous avons récemment sorti un nouveau savon à la framboise. Son côté tonique et ‘’réveil matin’’ se marie bien à des huiles riches, telles que la coco, l’olive et l’argan, qui garantissent une peau douce. Nous exportons d’ailleurs nos articles au Japon, à Taiwan, en Belgique ou encore au Luxembourg !
À retrouver partout en France dans les rayons bio des grandes surfaces, magasins spécialisés et dans la boutique de Sainte-Marie-aux-Mines.
argasol.fr