Du 13 avril au 3 novembre, la Citadelle de Besançon, haut lieu patrimonial inscrit au Patrimoine mondial de l’UNESCO, devient l’écrin d’exception de l’exposition Dessine-moi ta planète.
Dessine-moi ta planète
Proposée par le Muséum de Besançon, acteur pleinement engagé pour la préservation de la biodiversité, cette exposition d’envergure sur les traces croisées du Petit Prince et de Deyrolle invite à poser un regard curieux sur le monde tout en questionnant les enjeux sociaux d’aujourd’hui. Un parcours immersif où l’inattendu se mêle à l’imaginaire, où le beau et la science s’entremêlent pour apprendre à observer, s’émerveiller et transmettre pour agir !
Véritable exposition-parcours déployée sur les 12 hectares de la forteresse chef-d’œuvre de Vauban, Dessine-moi ta planète embarque les visiteurs pour un voyage ludique, pédagogique et inspirant en 10 étapes. Au fil d’une déambulation poétique et humaniste, le parcours explore les liens entre l’Homme et son environnement et permet, au gré d’installations étonnantes, de créations artistiques et d’œuvres monumentales, d’aborder l’écologie dans toutes ses dimensions.
Chacune des 10 étapes thématiques constitue une expérience résonnant avec les enjeux contemporains et les messages scientifiques qu’un muséum d’histoire naturelle a pour mission d’expliciter pour relever les défis qui attendent l’humanité d’aujourd’hui et de demain.
Ainsi, le Muséum et le Petit Prince invitent autant à la découverte qu’à la connaissance et guident chacun vers une compréhension plus profonde du monde qui nous entoure pour éveiller les consciences et encourager un engagement citoyen à préserver la nature et notre planète avec tout le savoir et la pédagogie qui font la renommée de la Maison Deyrolle.
En complément de cette exposition-parcours se déploiera, à la Citadelle de Besançon tout au long de la saison 2024, une programmation en lien avec les thématiques développées : visites guidées, ateliers, soirées astronomiques ou encore séances de cinéma en plein air.
Exposition proposée et conçue par le Muséum d’histoire naturelle de Besançon, en collaboration étroite avec la Maison Deyrolle et en partenariat avec la Fondation Antoine de Saint-Exupéry pour la Jeunesse.
Les étapes thématiques
La nature est une aventure • Découvrir, connaître, préserver, valoriser et transmettre le patrimoine matériel et immatériel.
La faune • Comprendre la préservation de la biodiversité, pour les animaux, les plantes et la manière dont ils interagissent avec leur écosystème.
L’inattendu • Apprendre à voir la beauté du monde, s’adapter aux changements, faire preuve de résilience.
Cultiver son jardin • Comprendre et voir l’importance d’un jardin nourricier, pour mieux nous nourrir, préserver les sols et cultiver la diversité des plantes.
L’eau • Écouter les différents états de l’eau, comprendre la fragilité de cette ressource, savoir comment la protéger et mieux s’en occuper.
Le lien social • Encourager les personnes à se parler, se comprendre, collaborer et cultiver l’amitié et le lien.
L’espace • Comprendre que notre planète est unique dans le cosmos et qu’elle est fragile.
Le temps • Prendre le temps d’observer, de comprendre, d’apprendre, de rêver afin de préserver et transmettre.
L’imaginaire • Rien n’est impossible. Rêver, c’est déjà penser qu’il y a un monde meilleur.
La maison commune • Prendre soin de la Terre, prendre soin des personnes. Il s’agit de la responsabilité de chacun d’investir notre planète comme la maison que nous partageons.
Exposition incluse dans le billet d’entrée Citadelle, donnant accès à l’ensemble du site patrimonial et ses 3 musées (tarif adulte : 12,50 €)
Parler du paysage, c’est ouvrir une réflexion sur celles et ceux qui le façonnent, sur les êtres vivants qui l’habitent et les évolutions qui s’y opèrent. Vivre le paysage c’est invoquer notre rapport à l’environnement et toucher ce qui relève de l’émotion et de notre identité. Établissement culturel et scientifique et service du Département de Meurthe-et-Moselle, la Cité des paysages accueille petits et grands tout au long de l’année et lance sa saison le samedi 13 avril : qu’on se le dise !
Découvrez la colline de Sion et les Espaces Naturels Sensibles (ENS) du Département au travers de promenades naturalistes, d’expériences sensorielles, d’ateliers biodiversité, de conférences scientifiques, de spectacles vivants, d’expositions, de journées festives et de rendez-vous pédagogiques…
Lancement de saison
Au programme, une promenade matinale aux points de vue magnifiques pour en savoir plus sur la géologie et le suivi écologique de la pelouse calcaire de la colline de Sion. Un après-midi au pied des drôles de cabanes de Vaudémont, jalonné d’ateliers naturalistes et d’interventions artistiques. Une fin de journée spectaculaire avec Inertie de la compagnie Underclouds, où une sculpture géante rencontre deux funambules et où l’élégance et la poésie croisent le contrôle et l’habileté.
À la Cité des paysages à Saxon-Sion et du côté de Vaudémont
10 h à 18 h 30 – Samedi 13 avril (lancement officiel à 14 h)
Expositions
En 2024, la Cité des paysages rouvre ses portes sur des créneaux réguliers :
les mercredis, vendredis et les week-ends. Vous y découvrirez notamment trois expositions temporaires accessibles librement : Lumières naturelles (photographies), La vie secrète des arbres (illustrations), S’effacer, paysages avec fantômes (arts plastiques).
Jardiner les paysages
Profitez de belles journées dans le verger de la Cité rythmées par des séquences de découverte de la biodiversité, des ateliers créatifs et des balades aux thèmes végétaux. Mercredi 24 et samedi 27 avril
En vadrouille
Outre les grands évènements organisés sur la colline (Rendez-vous aux jardins en juin, Nuit des étoiles en août, Fêtes d’automnes en septembre), découvrez les Espaces Naturels Sensibles du territoire :
Au cœur du marais, samedi 18 mai du côté de Jarny
Une nuit en forêt, samedi 15 juin du côté de Champenoux
Le Vallon de la Moulaine, samedi 28 septembre du côté de Longwy
En avril, le Conservatoire à Rayonnement Régional Gabriel Piernéde l’Eurométropole de Metz ouvre ses portes au public : une sortie idéale pour les familles ou les jeunes se destinant à une pratique artistique.
Portes ouvertes
À cette occasion, les visiteurs pourront découvrir cet établissement d’enseignement artistique spécialisé en musique, danse et théâtre.
Un large choix de manifestations sera proposé, de quoi ravir petits et grands. Une belle occasion pour permettre aux enfants désireux de suivre des cours de musique, de danse ou de théâtre au Conservatoire de venir découvrir cet établissement riche et dynamique, mais aussi de mieux connaître les perspectives artistiques pour les jeunes se destinant à une pratique professionnelle.
>Essayer des instruments et rencontrer les professeurs afin de poser toutes les questions sur les pratiques artistiques, que ce soit en vue d’un parcours amateur ou préprofessionnel
>Assister à certains cours de musique, danse ou théâtre
>Assister à des prestations de professeurs et d’élèves du Conservatoire
Les Portes ouvertes sont une occasion privilégiée de découvrir le Conservatoire,
ses disciplines, ses professeurs et son fonctionnement. Réservez votre matinée, toute l’équipe et les élèves vous attendent !
C’est, avec Le Lac d’argent, un chef-d’œuvre rare et à vrai dire inclassable que met à l’affiche l’Opéra national de Lorraine : un petit bijou d’humour noir et de théâtre de l’absurde qui, sous l’apparence d’une improbable fable, sut mieux qu’aucun autre saisir l’esprit d’une époque empoisonnée.
Le Lac d’argent
Der Silbersee
Opéra de Kurt Weill Livret Georg Kaiser Créé à Leipzig, Magdebourg et Erfurt, le 18 février 1933 Orchestre et Chœur de l’Opéra national de Lorraine Direction musicale Gaetano Lo Coco Mise en scène, scénographie Ersan Mondtag Reprise de la mise en scène Fanny Gilbert-Collet Chef de chœur Guillaume Fauchère Avec Joël Terrin, Benny Claessens, James Kryshak, Ava Dodd/Anne-Élodie Sorlin, Nicola Beller Carbone, Inna Jeskova, Séverine Maquaire, Benjamin Colin, Wook Kang, Yong Kim, Ill Ju Lee, Yanis Bouferrache
Production Opera Ballet Vlaanderen – Coproduction Opéra national de Lorraine
En français et en allemand, surtitré
Parce qu’il a volé un ananas pour nourrir les siens, le prolétaire Severin est blessé par un coup de feu de l’agent Olim. Pour racheter sa conscience, ce dernier l’invite au château du lac d’argent qu’il a remporté à la loterie. Malgré les tentatives de la gouvernante d’attiser leur haine, les deux hommes se nouent d’amitié. Le lac gèle, esquissant un possible chemin vers la lumière. Mais dans l’ombre, Hitler a entamé sa résistible ascension…
Le Lac d’argent connut le destin de Cassandre : créé en 1933 juste après l’arrivée des nazis au pouvoir, il fut interdit à sa seizième représentation. Quelques semaines plus tard, Kurt Weill s’exilait aux États-Unis. Qualifiée par le régime de “batard musical” (ce qui apparaît rétrospectivement comme un compliment), l’œuvre est à mi-chemin entre l’opéra et le cabaret. La musique terriblement inventive et entraînante en diable revisite librement des formes telles que la cantate, la chanson, la ballade ou l’oratorio : près d’un siècle plus tard, elle nous arrache des larmes de rire et d’effroi.
«Le Lac d’argent relève d’une esthétique de la résistance qui constitue l’une des lignes de force de notre saison. Lorsque le passé empoisonne le présent, lorsque la montée des fascismes nous rappelle les heures les plus sombres de notre Histoire, des artistes entrent en lutte. C’étaient hier Kurt Weill ou le compositeur tchèque Pavel Haas, mort à Auschwitz. C’est aujourd’hui l’Ukrainienne Victoria Poleva, dont l’œuvre prend – dans le contexte actuel – un sens politique». Matthieu Dussouillez, Directeur général de l’Opéra national de Lorraine (L’Opéra national de Lorraine a programmé en mars dernier des œuvres de ces compositeurs dans son concert «Résistance».)
Il fallait un metteur en scène à la hauteur de cette pièce déjantée et Ersan Mondtag, nouvelle coqueluche du théâtre allemand, ne démérite pas. À grands coups de décors spectaculaires et de costumes exubérants, il électrise cette pièce et lui redonne sa brûlante actualité dans une Europe en proie au retour des nationalismes.
La réussite époustouflante de cette production – prix de la meilleure coproduction européenne par le Syndicat français de la critique – doit beaucoup au comédien Benny Claessens qui la porte tambour battant. Véritable bête de scène, ce Flamand a fait ses armes en Belgique avant de devenir l’un des acteurs phares de la Kammerspiele de
Munich puis de la Schaubühne de Berlin. Lors de la Première à l’Opéra d’Anvers, on a été témoin de sa capacité à retourner la salle en une réplique.
15 h – Dimanche 14 avril 20 h – Mardi 16, jeudi 18 et samedi 20 avril > Le quart d’heure pour comprendre 45 minutes avant le début du spectacle (gratuit, sur présentation du billet)
Plongez dans les entrailles de la ville de Luxembourg et découvrez l’histoire du monde méconnu des casemates…
La casemate provient du grec chasma(ta), signifiant gouffre. Elle désigne un ouvrage fortifié à l’épreuve de l’artillerie. Pourvue de meurtrières, elle était également utilisée pour abriter les troupes et leur matériel.
Les casemates de Luxembourg sont pleines de mystères. Elles ont abrité de lugubres histoires datant des temps reculés où Luxembourg était l’une des forteresses les plus enviées d’Europe. Intimement lié au berceau de la ville de Luxembourg, l’immense système souterrain de défense militaire des casemates est bien postérieur à la fondation du premier château fort, érigé au Xe siècle par le comte Sigefroi.
Si la forteresse de Luxembourg a été un véritable cas d’école de l’architecture militaire européenne, elle a changé maintes fois de propriétaire au cours de son existence. Des ingénieurs italiens, espagnols, belges, français, autrichiens, néerlandais et prussiens ont participé à l’extension progressive des fortifications de cette place forte. Les premières casemates furent construites en 1644, sous la domination des Espagnols. L’agrandissement des galeries souterraines longues de 23 km eut lieu 40 ans plus tard, sous la direction de l’ingénieur militaire et bâtisseur de fortifications Vauban, puis au XVIIIe siècle sous celle des Autrichiens.
Le système de défense s’étendait sur plusieurs étages et comportait des galeries creusées jusqu’à 40 m de profondeur. En raison de ces bastions impressionnants, la ville de Luxembourg fut surnommée à juste titre la Gibraltar du Nord. En 1867, la forteresse fut évacuée et dut être démantelée à la suite de la neutralisation du Luxembourg. La déconstruction dura 16 ans et les casemates furent réduites à 17 km. Vu son implantation souterraine en ville, le réseau n’a jamais pu être détruit sans endommager une large partie du tissu urbain. Plus de 1 300 plans relatifs à cet énorme réseau défensif ont été retrouvés dans les archives.
Pendant les deux guerres mondiales, les Casemates du Bock et celles de la vallée de la Pétrusse servaient d’abri et pouvaient protéger 35 000 personnes en cas d’alerte ou de bombardement. Depuis 1933, les deux casemates sont ouvertes au public. Les bastions ainsi que la vieille ville, qui ne présente pas moins d’intérêt historique, jouissent d’une renommée mondiale. En 1994, l’UNESCO les a inscrits sur la liste du patrimoine mondial.
L’extraordinaire réseau des galeries souterraines constitue aujourd’hui la première attraction de la ville. Les visiteurs plongent dans l’histoire mystérieuse des incontournables casemates qui pouvaient abriter non seulement des milliers de défenseurs, leur équipement et des chevaux, mais également des ateliers d’artillerie et d’armement, des cuisines, des boulangeries, des abattoirs et d’autres infrastructures.
Les casemates de Luxembourg – Luxembourg City Underground Luxembourg City Tourist Office
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