Ça tombe comme à Gravelotte !

Le Département de la Moselle organise les 14 et 15 août prochains, au musée de la Guerre de 1870 & de l’Annexion, son traditionnel rendez-vous commémoratif de la bataille de Gravelotte. Durant ces deux jours, venez découvrir l’histoire de cette guerre oubliée et de ses conséquences sur les territoires de l’Est de la France et entrez dans ces pages de l’Histoire en suivant une programmation détonante !

Le musée accueillera durant ce week-end Les Arquebusiers de l’Est et la Compagnie du Rhin Supérieur. Dans des camps français et prussien reconstitués tels que les armées les ont connus durant la guerre de 1870, vous pourrez venir à la rencontre de passionnés qui vous feront découvrir les modes de vie de l’époque et vous permettront de vous familiariser avec l’histoire des uniformes, des armes et des soldats.

19 h à 23 h – Lundi 14 août

10 h à 18 h – Mardi 15 août

Entrer dans l’histoire…

Les Arquebusiers de l’Est, association fondée en 2000, est composée d’une trentaine de passionnés portant divers uniformes de l’armée de Napoléon III : zouaves du 3e Régiment, lignards de l’infanterie, artilleurs, gendarmes, membres des troupes auxiliaires durant la guerre de 1870-1871, gardes impériaux ; mais aussi des infirmières et des cantinières. Présents depuis 2014 aux manifestations du musée de Gravelotte, les Arquebusiers invitent cette année leurs homologues allemands à se joindre à eux.

La Compagnie du Rhin Supérieur – Die Oberrheintruppe – est une jeune troupe émergente de spectacle vivant, active dans la région Grand Est et dans le Land allemand du Bade-Wurttemberg. Elle propose notamment des spectacles conçus comme des revues littéraires où lectures et chansons permettent de transmettre une histoire. Composée de 6 membres, Français et Allemands, la compagnie utilise la richesse culturelle liée aux origines européennes de chacun pour créer des spectacles où l’histoire des hommes à la part belle. Elle présenter à Gravelotte sa création originale L’autre ballade du Souvenir.

Voir et écouter…

Le musée proposera la diffusion de documentaires et de films liés à l’histoire de la guerre de 1870 et de l’Annexion du territoire d’Alsace-Lorraine. Cette programmation vous permettra de découvrir les dernières découvertes dans les recherches historiques. Des conférences seront également proposées durant ces journées.

S’amuser…

Des ateliers et des animations permettront au jeune public de se familiariser avec la vie quotidienne entre 1870 et 1918, mais également de connaître et comprendre les symboles utilisés pour célébrer cette guerre, mère des deux guerres mondiales.

Visiter…

Le musée sera ouvert tout au long de l’événement. Vous pourrez arpenter ses couloirs et découvrir uniformes, armes, objets du quotidien, voir une exceptionnelle collection d’œuvres d’art témoignant de l’impact du conflit de 1870-1871 sur la mémoire collective, et visiter l’exposition temporaire L’aventure ferroviaire. Voyager, commercer, échanger en Moselle et dans l’Empire durant l’annexion (présentée jusqu’au 17 décembre). 

Le train, invention du XIXe siècle née de la révolution de la machine à vapeur, permet aux familles de se retrouver, aux marchandises d’être exportées et au militaires d’être amenés au plus près des champs de bataille. L’évolution du chemin de fer et son implantation dans les territoires est un enjeu considérable pour les états. De la première gare de Metz, en bois, à celles construites dans le milieu rural durant la première Annexion, l’exposition présente la prise en considération du rail et son évolution ainsi que les particularismes encore présents en Moselle et en Alsace. Des collections privées en Alsace et en Lorraine montrent le mode particulier de fonctionnement des voies de chemins de fer en Alsace-Lorraine sous l’Annexion. Les constructions des gares expérimentales ou impériales, de Metz et d’Avricourt sont présentées par le biais de plans et de photos d’archives. Un parallèle est fait entre les réseaux français et allemands, montrant ainsi la réception artistique et populaire de cette évolution technologique de part et d’autre de la frontière. Du côté français, les impressionnistes peignent les arrivées en gare tandis que les frères Lumières les filment pour la première fois.