Être peintre dans la France de l’après-guerre, l’étonnant parcours de Denise Ferrier (1920-2011)
Engagée sur la voie de l’abstraction, cette peintre, redécouverte récemment, met en avant la ligne et le dessin dans les compositions qu’elle ne cesse de revisiter durant toute sa carrière.
Soutenue par des artistes importants tels que Auguste Herbin (1882-1960), André Lhote (1885-1962) ou Henry Valensi (1883-1960) qu’elle côtoie à Paris, au Salon des réalités nouvelles, Denise Ferrier ne connaît pourtant pas la reconnaissance méritée. Son parcours montre la fragilité du statut d’artiste femme dans l’immédiat après-guerre. L’acquisition en 2021 de quatre œuvres importantes par le Musée national d’art moderne-Centre Georges Pompidou marque une étape importante de la valorisation actuelle de son œuvre.
Situé au cœur de la ville, dans un ancien couvent du XVIIe siècle, le musée des Ursulines détient l’appellation Musée de France et rassemble plus de 25 000 œuvres qui forment un panorama de l’Antiquité au XXe siècle. Au cœur de ce fonds, plus de 1000 peintures d’art concret révèlent l’étude des formes géométriques à laquelle se consacre une partie de la scène artistique française des années 1950 alors massivement tournée vers l’abstraction.
Du 22 juin au 31 décembre
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