Figures, fleurs & forêts (2017/2024)
41 œuvres inédites de l’artiste Jean-Luc Tartarin issues de sa série Re-prendre.
À partir de clichés anonymes du XIXe siècle choisis et numérisés par ses soins, Jean-Luc Tartarin s’attache à un patient travail de traitement informatique permettant de révéler l’image. Aucun motif n’est soustrait ou ajouté ; tout est déjà là, de façon latente, en attente d’être dévoilé.
Avec sa série Re-prendre, l’artiste propose une subtile déconstruction-reconstruction de l’image, jusqu’à l’affranchir de son époque pour la rendre unique.
L’exposition Figures, Fleurs & Forêts 2017/2024 invite le visiteur à se plonger dans cette série récente et inédite, déclinée à travers trois motifs principaux : la figure humaine ; les arbres et la forêt ; les fleurs, natures mortes et ornements.
Après les expositions de 1992 et 2010 de Jean-Luc Tartarin qui avait permis de découvrir et mettre en valeur son travail antérieur, le musée de La Cour d’Or-Eurométropole de Metz invite à admirer sa création la plus récente, présentée au public pour la première fois.
« Tout l’art de Jean Luc Tartarin réside dans une contamination par paliers de la photographie par la peinture ou plus justement par le pictural. Mais l’artiste n’essaie pas de transcender la peinture par la photographie, ni de donner ses lettres de noblesse à la photographie grâce à la peinture, selon une vision chiasmique déjà éculée. Son but est autre et un regard rétrospectif sur l’ensemble de ses travaux nous en donne la clé : celle d’un affranchissement du motif pour accéder à l’esprit synthétique et synesthésique de l’abstraction, celle-là même qui dissout l’une en l’autre la peinture et la photographie pour les faire entrer dans le registre global de l’image. » (Héloïse Conesa, Conservatrice en chef du Patrimoine, chargée de la Photographie contemporaine à la Bibliothèque nationale de France, Paris)
Jean-Luc Tartarin est né à Metz en 1951. Il vit et travaille dans la proche région de Metz. Autodidacte, il est lauréat du Prix Niépce en 1971, en présentant un ensemble d’images noir et blanc qui surprennent par leur maturité. En 1972, à l’école des Beaux-Arts de Metz, il devient le premier professeur de photographie dans une école d’art en France, fonction qu’il a occupée jusqu’en 2013. Engagé dès le début des années 1970 dans une pratique artistique, où le médium photographique est exploré dans ses multiples facettes, dont la forêt, les arbres, deviennent le sujet de prédilection qui se construit dans la proximité du territoire de l’enfance.
Entrée libre, tous les jours sauf mardi de 10 h à 12 h 45 et de 14 h à 18 h
Fermé les 1er, 11 novembre, 24, 25, 26, 31 décembre et 1er janvier
Jusqu’au 20 janvier
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