Le Rouge et le Noir

Religions, État et société en Alsace, du Concordat à nos jours

Quelles sont les origines du droit local des cultes, spécifique à l’Alsace et à la Moselle ? Les relations entre l’Église et les religions qui en découlent sont-elles à ce point exceptionnelles par rapport au reste de la France ? Et à l’échelle européenne ou mondiale ?

L’exposition invite le visiteur à explorer les coulisses passionnantes de cette histoire très particulière : plonger au cœur des relations entre l’État et les religions en Alsace, en éclairer les origines, en préciser les conséquences et s’interroger également sur leur avenir :

« Afin que tous soient uns » : le cadre politico-administratif régissant les relations entre l’Etat et les religions depuis 1801

« Unes parmi les autres » : religions et société

Et aujourd’hui, en Alsace ?

Elle offre également l’occasion de découvrir le Concordat napoléonien original, exposé pour la première fois en Alsace, ainsi que de nombreuses autres richesses patrimoniales.

L’exposition s’accompagne d’une création littéraire pour la jeunesse, sur le principe d’une nouvelle coéditée avec les éditions La Nuée Bleue, écrite par Daniel Fischer et Sylvie de Mathuisieulx, et illustrée par Ange Mercuri. Cette nouvelle, un hors-série de la collection Graine d’Histoire, est distribuée gratuitement aux visiteurs.

Jusqu’au 10 décembre

Une exposition, plusieurs enjeux

L’exposition Le Rouge et le Noir vise notamment à éclairer la notion de laïcité, dont le sens est souvent méconnu et qui est actuellement débattue, surtout en Alsace où la loi de séparation des Églises et de l’État n’est pas en vigueur.

Elle dépasse l’histoire institutionnelle et administrative des relations entre les Églises et l’État pour s’intéresser à ce que l’on appelle la « société civile ». Loin de retracer l’histoire d’un duo, Le Rouge et le Noir est plutôt celle d’un trio, à mesure que s’affirme la sécularisation de la société.

L’exposition ouvre la focale au-delà du régime des cultes statutaires (catholicisme, protestantisme, judaïsme) en abordant les cultes « non concordataires », notamment l’Islam et le boudhisme.

Jusqu’au 10 décembre