Falstaff : Finir en beauté…

par | 12 novembre 2023 | Culture

Entouré du scénographe Éric Ruf et du costumier Christian Lacroix, avec qui il a monté Triomphe de l’amour, présenté en 2019 au Grand Théâtre, Denis Podalydès revient au Luxembourg avec l’opéra Falstaff de Giuseppe Verdi.

Falstaff

Comédie lyrique en trois actes de Giuseppe Verdi (1813-1901)
Livret d’Arrigo Boito
Créé en 1893
Direction musicale Antonello Allemandi
Mise en scène Denis Podalydès
Collaboration à la mise en scène Laurent Delvert
Décors Éric Ruf
Costumes Christian Lacroix
Lumières Bertrand Couderc
Avec Tassis Christoyannis (Falstaff), Gabrielle Philiponet (Alice Ford), Julie Robard-Gendre (Meg Page), Silvia Beltrami (Mrs Quickly), Clara Guillon (Nannetta), Gezim Myshketa (Ford), Kevin Amiel (Fenton), Luca Lombardo (Dr Caius), Loïc Félix (Bardolfo), Damien Pass (Pistola), Laurent Podalydès, Léo Reynaud (comédiens)
Chœur de l’Opéra de Lille
Luxembourg Philharmonic
Nouvelle production de l’Opéra de Lille
Coproduction les Théâtres de la Ville de Luxembourg et Théâtre de Caen
En italien, surtitrage français et allemand
Introduction à l’opéra par Stéphane Gilbart ½ heure avant chaque représentation

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Falstaff © Simon Gosselin

En 1893, Verdi a 80 ans, il a écrit 27 opéras – avec un certain succès – et quitte à en composer un dernier, il voudrait que ce soit une comédie. Continuant, après Othello et Macbeth, son compagnonnage avec Shakespeare, il s’attache à la figure grotesque de Falstaff.

Ivrogne et malfrat, coureur de jupons et fauteur de troubles, gros, goinfre, mais capable des affections les plus franches et des chagrins les plus amers… Une figure éminemment bouffe, d’une popularité sans démenti, que Shakespeare convoqua dans plusieurs de ses pièces, jusqu’à lui donner la vedette dans Les Joyeuses Commères de Windsor…

« Falstaff est un glorieux jouisseur et, à la fois, il est d’une bonté constante. Dans l’horizon de la fiction, peu de géants sont des hommes de bien », expliquait l’acteur et réalisateur Orson Welles. C’est cette silhouette attachante, mélancolique autant que bouffonne, que, comme Welles avant lui, Denis Podalydès veut faire apparaître.

Un double crépuscule : celui du truculent chevalier et celui du compositeur, qui se joue de l’âge et de la maladie pour connaître un dernier triomphe.Une production fastueuse, qui mêle de façon ingénieuse théâtre et opéra.

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20 h – Les 28, 30 novembre et 2 décembre
Grand Théâtre de la Ville – Luxembourg
1 Rond-Point Schuman
lestheatres.lu – +352 47 96 39 00

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