Plongez dans Piaf ! Le Spectacle avec Nathalie Lermitte !

par | 1 octobre 2025 | Culture, Scènes

Pour les 110 ans de la naissance de notre Édith nationale, Nathalie Lermitte porte une version revisitée du show mondial Piaf ! Le Spectacle.

 

En 2025, Piaf ! Le Spectacle rend hommage à « la môme », venue au monde le 19 décembre 1915. Il tourne toutefois depuis 2018 : c’était l’occasion de le remodeler ?
Tout à fait ! On s’aperçoit qu’au-delà des anniversaires, Piaf est finalement célébrée tous les ans. Il y a plus d’impact quand il y a une date spéciale, évidemment, mais l’engouement et l’amour international pour cette femme sont tels que l’on n’a pas besoin de raison pour l’honorer. De petites choses ont été changées dans la mise en scène, un moment clé a été ajouté ainsi que pas mal de chansons qu’il me semblait essentiel de retrouver, notamment Les Trois Cloches et À quoi ça sert l’amour, le duo avec son mari Théo Sarapo. Puisque Théo n’est plus là aujourd’hui, je l’interprète d’une certaine façon… mais seule.

 

Le spectacle est une plongée dans son histoire et sa vie artistique.
C’est un véritable voyage à travers ses chansons. Il y a deux parties : la première est davantage consacrée à ses débuts et à Montmartre, et ensuite, c’est plus flamboyant, avec une surprise dans le deuxième acte. Des photos inédites que l’on n’a jamais vues sont projetées, ainsi que des archives vocales. Piaf parle au public, au début, avec cette musicalité très particulière qu’elle avait dans la voix. Parmi tous ses titres, j’aime particulièrement interpréter Milord. La plupart des gens pensent que c’est une chanson joyeuse, mais c’est en fait l’une des plus tristes de son répertoire. Il y a tellement de choses à transmettre : le désespoir, l’espoir, la joie et en même temps un profond chagrin. En trois minutes, on passe par plein d’émotions, et j’adore ça.

 

Piaf ! Le Spectacle © Xiú

 

En termes de décors et de costumes, à quoi le public doit-il s’attendre ?
Les ambiances sont créées en fonction des morceaux et leur dramaturgie. Par exemple, dans Les Amants d’un jour, on est au milieu d’un café. Quant aux costumes, ce sont les miens – sauf la robe finale. Depuis 1997, j’interprète Piaf dans différentes productions et les réutilise. Je chéris particulièrement celle que je porte en premier, car elle m’a été offerte par Alain Delon. On s’est rencontrés à l’issue d’une des représentations de Piaf, une vie en rose et noir, le précédent spectacle. C’est une longue histoire ! C’est une robe fétiche, noire, toute simple, qui s’est retrouvée dans ma garde-robe car l’habilleuse avait oublié celle que je devais avoir dans un taxi !

 

Après toutes ces années passées à la côtoyer, quel regard portez-vous sur ce parcours ?
Je le vis comme une bénédiction. Piaf, je lui dois énormément. Au tout début, il y a presque trente ans, quand on m’a proposé de reprendre son rôle (pour Piaf je t’aime, NDLR), j’avais dit non. Je traversais des choses difficiles, et je crois qu’elle m’a sauvé la vie. Toute sa carrière, elle a mis des choses essentielles, une émotion dans le cœur des gens. Nous ne faisons que la réveiller.


À La Commanderie (Dôle) samedi 11 octobre, au PMC (Strasbourg) dimanche 26 octobre, au Casino 2000 (Mondorf-les-Bains) mardi 28 octobre, à l’ED&N (Sausheim) mardi 2 décembre, à La Rotonde (Thaon-les-Vosges) mercredi 3 décembre, au Centre culturel Pierre Messmer (Saint-Avold) jeudi 4 décembre et à La Barroise (Bar-le-Duc) vendredi 5 décembre
patrimoinemusicalfrancais.frnathalielermitte.com

 

Lire aussi