Pour Enfantillages 666, Aldebert devient Helldebert !

par | 30 septembre 2024 | Famille, Musiques, Scènes

Aldebert franchit le seuil du métal avec Enfantillages 666, son sixième album, paru au printemps dernier.

« Cette envie de faire du métal me trotte dans la tête depuis longtemps, car mes origines sont là », confie Aldebert, pour qui le moment de proposer un pas de côté semble venu. « Quand j’étais petit, ce que j’écoutais de plus violent, chez mes parents, était un 45 tours des Beatles ! », plaisante-t-il. « J’ai découvert ce genre au collège. Jusque-là, j’étais bercé par le jazz, la chanson française et la musique classique. » Dans son nouvel opus, le chanteur aborde des thèmes tout aussi légers que délicats et sérieux. Le Cartel des cartables, performé aux côtés des Brésiliens Max et Igor Amadeus Cavalera, met sur le devant de la scène un sujet de société, tournant en boucle depuis quelque temps : celui du harcèlement scolaire. « C’est vrai qu’on en parle beaucoup. Puisque j’ai des enfants, ça m’inquiète aussi. J’ai également été touché par cette pratique, lorsque j’étais en école élémentaire. Tout cet ensemble fait que je m’y intéresse particulièrement. » Un texte revendicatif collant bien avec cette thématique et le chant guttural de ses deux complices, ses idoles d’adolescent.

 

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Helldebert © Yann Orhan et Florent Bégu

 

« J’aime convoquer différents artistes et proposer plusieurs émotions à travers mes titres », poursuit-il, songeant à Amélie Nothomb, Laura Laune, Serj Tankian ou encore Ultra Vomit. « La première est une fan du genre, notamment de System of the Down et Tomb. Il me parait logique de la connecter à ce projet. » Sur La Marche du monde, traitant de la vaste problématique de la guerre, elle cohabite avec Serj Tankian, auteur arménien écrivant beaucoup sur les génocides. « Nous ne concevons pas les chansons en pensant à qui elles pourraient convenir. Nous ne les proposons qu’une fois qu’elles sont terminées. » Des coïncidences surviennent parfois, en particulier lorsque leur univers s’imbrique presque parfaitement dans le style d’autres interprètes. « Je n’y avais jamais prêté attention, mais La Princesse, titre auquel l’humoriste Laura Laune participe, ressemble beaucoup au style de ses sketchs », réalise le chanteur. « Elle a ce côté petite fille modèle, qui tranche nettement avec les voix criées métalleuses ! » Sur scène, toute une scénographie récupère les codes du genre, dévoilant un gigantesque décor près d’un drôle de tobogan, sorte de mélange « entre un parc d’attractions et un train fantôme. » Au milieu d’écrans géants, l’immense visage d’un enfant au sourire effronté, coiffé d’une casquette et de cornes de diablotin, précède de grandes mains, sur lesquelles Helldebert peut contempler son petit enfer.

À La Rotonde (Thaon-les-Vosges) dimanche 10 novembre, puis à La Filature (Mulhouse) mercredi 13 novembre, au Capitole (Châlons-en-Champagne) samedi 30 novembre, au PMC (Strasbourg) dimanche 1er décembre, au Théâtre de Thionville vendredi 20 décembre et à Micropolis (Besançon) dans le cadre du festival Drôlement bien 2025 dimanche 19 janvier 2025

 

Gagnez des places pour le concert d’Aldebert en cliquant ici !

1 x 2 places à gagner pour le voir à La Rotonde à Thaon-les-Vosges (dimanche 10/11/24, à 17h)

1 x 2 places à gagner pour le voir au PMC de Strasbourg (dimanche 01/12/24, à 17h)

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