Entrez dans un monde fascinant où les images prennent vie, se transforment et se jouent de vos sens !
L’exposition L’image animée : un monde merveilleux vous invite à explorer l’histoire et la magie des images en relief et en mouvement…
L’image animée : un monde merveilleux
L’histoire des images animées remonte à la préhistoire, bien avant l’invention du cinéma. Dès les premières représentations rupestres, comme celles des grottes de Lascaux ou Chauvet, les artistes cherchent à figurer le mouvement. Animaux à plusieurs pattes ou têtes superposées, ces images témoignent d’une forme de proto-animation.
Avec l’évolution des savoirs techniques, de nouveaux dispositifs optiques émergent à partir du XVIIe siècle, cherchant à créer des images immersives par des effets de profondeur et de perspective à la manière des “théâtres perspectifs”. Un plaisir pour tous qui est marqué au XIXe siècle par la création de jouets optiques tels que le thaumatrope, le phénakistiscope ou le zootrope. Ces inventions, ludiques et fascinantes, sont les précurseurs directs de l’animation cinématographique, en exploitant la persistance rétinienne pour animer des images successives.
Dans le même temps, les lanternes magiques, qui apparaissent dès le XVIIe siècle, connaissent un engouement populaire important. Véritables machines à rêve, elles projettent des images mouvantes devant un public ébahi, préfigurant la magie du cinéma qui prend naissance à la fin du XIXe siècle. Dans un même élan, aux côtés des frères Lumière et de leur première projection en 1895, des pionniers comme Georges Méliès et Alice Guy exploitent le montage, les effets spéciaux et les trucages. Dès lors, le cinéma s’impose alors comme une nouvelle forme d’art, de narration et de divertissement.
En parallèle de cette évolution des images en mouvement, une autre tradition visuelle se développe à travers les livres à systèmes. Dès le Moyen Âge, ces ouvrages incluent des mécanismes interactifs aidant à la compréhension de concepts scientifiques ou religieux destinés à l’origine aux savants ; ils vont peu à peu intégrer l’univers de l’enfance, devenant au XIXe siècle des objets ludiques et narratifs. Les livres animés ou pop-up s’imposent alors comme de véritables objets d’art, mêlant narration, ingénierie du papier et surprise. Ils bousculent les codes traditionnels de l’édition et enrichissent notre expérience de lecture en rendant le livre vivant, tactile et dynamique. Aujourd’hui encore, ils participent à la même quête que le cinéma ou l’animation : celle de faire bouger les images, de raconter autrement, et de provoquer l’émerveillement.
Manipulez des dispositifs étonnants, expérimentez les illusions d’optique et découvrez les inventions techniques et les premières machines du cinéma. Zootrope, praxinoscope, mutoscope, lanternes magiques… : autant d’objets qui éveilleront votre curiosité et vous plongeront dans l’incroyable aventure du pré-cinéma aux frères Lumière. L’univers du papier s’ouvrira à vous à travers des livres extraordinaires que vous pourrez feuilleter et dans lesquels l’histoire prendra vie par d’ingénieux systèmes. Selon les conceptions, le lecteur devient spectateur d’un monde qui se déploie en véritable sculpture de papier et/ou acteur en manipulant divers mécanismes. Objet hybride et ludique, le livre se détourne de sa forme ordinaire, révélant le potentiel du papier et la profondeur de la page. Un panorama de livres pop-up, à systèmes, livres objets, livres d’artistes, livres jeux, vous présentera l’évolution de l’édition de la fin du XIXe jusqu’à nos jours, celle-ci ayant pour but de faire bouger les images, de raconter autrement et de provoquer l’émerveillement.
Autour de l’exposition
> Visites guidées 10 h 30 – Samedis 4, 11, 18 octobre, 1er, 8, 29 novembre, 6 et 13 décembre 15 h – Dimanches 5, 12, 19 octobre, 2, 9, 30 novembre, 7 et 14 décembre
> Démonstration de projections avec des lanternes magiques 14 h à 15 h – Dimanches 5, 12, 19 octobre, 2, 9, 30 novembre, 7 et 14 décembre
> Livret-jeu pour les enfants
> Découverte de la calligraphie Atelier créatif pour enfants dès 7 ans. Réalise une carte personnalisée ou un marque-page. 10 h 30 à 12 h – Mercredis 22 et 29 octobre
> Salon du livre jeunesse Une dizaine d’auteurs et autrices talentueux partageront leurs univers à travers des rencontres, des séances de dédicaces et des ateliers créatifs.
Avec Philippe Ug, Emma Giuliani, Tom Vaillant, Joëlle Jolivet, Pascale Estellon, Amandine Laprun, Stéphane Kiehl, Eva Gomy, Alice de Nussy, Giulia Vetri, Philippe Morlot, Sylvie Bessard.
Animations : mash up table, boîte à balbu-ciné, ateliers (reliure, calligraphie, linogravure, FabLab), présentation d’ouvrages, spectacle BibliOtron par la cie Babel Fish (dimanche à 14 h)…
Entrée libre 11 h à 17 h – Samedi 22 novembre 10 h à 17 h – Dimanche 23 novembre
Abbaye des Prémontrés – Pont-à-Mousson 9 rue Saint-Martin Tous les jours sauf mardi de 10 h à 18 h Du 4 octobre au 14 décembre
Les Brasseries de Maxéville ont marqué l’histoire de la région dès la fin du XIXe siècle. Des centaines d’ouvriers y brassaient des milliers d’hectolitres de bière. À son âge d’or, la bière de Maxéville s’exportait dans le monde entier ! Que reste-t-il aujourd’hui des Grandes Brasseries ?
Maxéville et Nancy : Un automne aux brasseries
Le hasard d’une rencontre a permis à la Ville de Maxéville de se porter acquéreur d’une collection exceptionnelle d’un Lorrain passionné qui, pendant 25 ans, a écumé vide-greniers et brocantes.
Ces précieux objets (lithographies, documents d’archives, objets dérivés, cartes postales…), traces du passé et patrimoine de la région, sont à découvrir à travers deux expositions gratuites et tout public : Extra blonde à la galerie Le Préau – INSPE de Lorraine à Maxéville (> 7 novembre) et La Maxéville au Centre des mémoires Michel-Dinet / Archives départementales de Meurthe-et-Moselle (14 octobre > 16 janvier).
Pour l’occasion, la Ville de Maxéville a également passé commande auprès de deux sculpteurs contemporains : Jean-Guy Lattraye et Yannick Llwyt. Visites documentée ou loufoque, conférences… Durant tout l’automne, plusieurs événements célébreront les Brasseries de Maxéville et son histoire.
Avec un week-end spécial du 17 au 19 octobre : expos, concert, conférences…
Tout un riche programme à retrouver sur maxeville.fr Quartier des Brasseries, Maxéville Jusqu’au 16 janvier
La Maxéville
Histoire des brasseries
En l’espace d’un siècle, le quartier des Brasseries de Maxéville a connu une succession de modifications : certains bâtiments ont disparu, d’autres ont été transformés et de nouveaux ont émergé. C’est grâce à une meilleure connaissance de son histoire et de son évolution que ce patrimoine industriel unique pourra être compris, entretenu et conservé.
La Maxéville, exposition historique et documentée, contextualise la collection sur les anciennes Brasseries. Cartes postales et documents d’archives exceptionnels inviteront à découvrir et comprendre la richesse et l’importance des Brasseries de Maxéville sur le territoire.
Une installation sonore et visuelle, mais aussi interactive avec le public, a été commandée par la Ville de Maxéville aux artistes Sophie Houot et Joël Defranoux. Les documents d’archives sont animés et vous plongent dans le passé industriel de Maxéville…
Commissaires d’exposition : Isabelle Pierron & Ville de Maxéville
+33 (0)3 83 30 90 90 – archives54@departement54.fr Entrée libre Archives départementales de Meurthe-et-Moselle / Centre des mémoires Michel-Dinet 2 rue Jean-Baptiste Thiéry Solet • Nancy Vernissage mardi 14 octobre à 18 h, ouverture exceptionnelle samedi 18 octobre Du 14 octobre au 16 janvier
Jusqu’au 31 octobre, le Département de la Moselle présente au Parc archéologique européen de Bliesbruck-Reinheim une exposition consacrée au monde des gladiateurs, thème qui intrigue et séduit le grand public tout en générant de nombreux fantasmes et a priori.
Si j’étais gladiateur, gladiatrice ?
Co-créée par Acta et L’Atelier Acta, l’exposition a pour objectif principal de mettre en lumière les dernières recherches sur les gladiateurs et les gladiatrices à travers le prisme de la recherche expérimentale. Elle est le fruit d’un travail collectif intense et fructueux. Elle rend hommage à ces combattants antiques sans pour autant se voiler la face sur la dureté voire la violence des affrontements.
La gladiature du Haut-Empire romain est une pratique « universelle » qui s’étend sur plusieurs siècles avec une étonnante constance et une structuration toute romaine. Thraex, Murmillo, Retiarius et Secutor vont ainsi s’affronter par paires réglementées, organisées et stables, des premiers jours de l’Empire jusqu’à sa chute quasiment. Les nombreuses sources directes (casques, armes, protections) et indirectes (mosaïques, lampes à huile, …), étudiées sous un nouvel angle, prouvent l’impact incontestable de la gladiature sur la société romaine d’un point de vue social, culturel, économique et sportif.
L’expérience de visite se veut immersive, tactile et participative afin que les sensations et les émotions réelles prennent le dessus sur les fantasmes. Elle permet aux visiteurs d’endosser la panoplie d’un gladiateur ou d’une gladiatrice et de « réaliser » son propre parcours de vie. Les copies des pièces archéologiques sont à la disposition du public et, c’est une première pour une exposition sur ce thème, chaque visiteur peut s’entraîner dans l’école des gladiateurs en s’exerçant au maniement du bouclier, de la dague ou du filet sur le palus (poteau d’entraînement).
Scénographie de l’exposition
La gladiature est un domaine qui peut paraître simple et facile d’accès tant les films, les bandes dessinées, les tableaux et même la publicité ont utilisé le sujet. Pour autant, un fossé existe entre la réalité archéologique, expérimentale, historique et la vision contemporaine de la gladiature.
Le parcours de visite est donc fondé sur l’expérience et l’immersion.
Dès le début, le visiteur est invité à incarner un personnage antique et à intégrer une troupe de gladiateurs, la familia. Toute la scénographie s’appuie à la fois sur des reconstitutions précises d’objets mais aussi sur des « meubles supports » et des cloisons modernes qui reprennent les couleurs utilisées dans l’Antiquité. Ces meubles et ces cloisons définissent 5 grandsespaces dans lesquels le visiteur évolue : l’entrée dans le bureau du lanista, le vestiaire, le ludus-espace d’entraînement, l’amphithéâtre et la rue marchande.
Le parcours est agrémenté de panneaux informatifs afin de comprendre tous les éléments présentés et de se faire une opinion plus juste de la gladiature.
Afin de conquérir un public familial, des espaces sont prévus pour les plus petits dans un espace avec des jeux et des activités récréatives associés à l’image des gladiateurs et du monde romain : jeu des 7 familles, coloriages, Qui suis-je ?, dominos et jeu de mémoire.
L’entrée dans l’exposition se fait par la découverte de qui étaient les gladiateurs. Les visiteurs passent ensuite dans le vestiaire de la troupe et se familiarisent avec les armes et armures qui composent le quotidien des gladiateurs. Vient ensuite le temps de l’entrainement devant le palus : les consignes sont données pour que chacun puisse réaliser les bons gestes et perfectionner sa technique. Les différents postes montrent rapidement toute la difficulté et la complexité des combats de gladiateurs.
Le temps du spectacle est enfin venu ! Les visiteurs sont invités à prendre place dans la section amphithéâtre pour assister à des combats de gladiateurs plus aguerris, avec pour décor la restitution grandeur nature d’une partie du podium de l’amphithéâtre, célèbre monument romain qui accueillait les combats.
Il est temps ensuite de parcourir la rue marchande et d’admirer la célébrité des gladiateurs romains au travers d’une comparaison rapide des produits dérivés d’hier et d’aujourd’hui. Le parcours se termine sur la fin de carrière des gladiateurs.
Parc archéologique européen de Bliesbruck-Reinheim 1 rue Robert Schuman, Bliesbruck
Dès le 20 septembre, venez découvrir à MUSE Saint-Dizier la nouvelle exposition immersive Loading Street Art qui retrace une histoire de l’art urbain et montre l’impact des technologies de production et de diffusion digitale sur le travail des artistes de ce milieu.
Loading Street Art
MUSE Saint-Dizier, mis en place avec le concours du GrandPalaisRmn, est un lieu culturel favorisant l’accès à l’art pour tous. Il est constitué d’un parcours d’initiation à l’art et d’une exposition immersive dans un espace de 200 m2.
Au XXe siècle, les murs des villes sont marqués par une large diffusion de l’art urbain : l’espace public devient un terrain d’expression privilégié, un lieu de création, d’exposition et de détournement pour un art qui se définit en marge des instances officielles. Avec l’arrivée d’Internet puis des réseaux sociaux, le street art connaît une révolution, entraînant un nouveau rapport des artistes à la ville.
Des subways new-yorkais aux peintures réalisées ou filmées à l’aide de drones, en passant par les grandes fresques murales des années 2000, les évolutions les plus récentes du graffiti vandale, des actions et des détournements spectaculaires, vous pourrez découvrir l’art urbain sous toutes ses facettes, à travers des expériences numériques inédites.
MUSE Immersif – Saint-Dizier 24 rue Diderot + 33 (0)9 72 10 50 53 À partir du 20 septembre
Jusqu’au 4 janvier, le musée de l’Image à Épinal entre en piste pour son exposition temporaire Quel cirque !. Il invite tous les publics à venir découvrir l’histoire fascinante de l’un des arts les plus populaires, où magie, grandeur et folie se rencontrent : le cirque !
Quel cirque !
De sa naissance sous sa forme moderne au XVIIIe siècle à l’apogée de sa popularité au XIXe, le cirque a toujours constitué une source d’émerveillement et de légendes pour petits et grands. L’exposition Quel cirque ! plonge le visiteur au cœur de cet art spectaculaire, à travers une riche collection d’images populaires, affiches, photographies et d’objets illustrant l’évolution et l’histoire de cette discipline.
C’est un voyage à travers le temps qui est ici convié. L’émergence des premières formes de cirque en Angleterre, impulsée par Philip Astley où spectacles équestres et numéros acrobatiques et comiques, organisés au sein de son Royal Amphitheatre, marque le point de départ de cette grande aventure. Rapidement, le cirque devient un phénomène qui fait des émules à travers l’Europe, notamment en France, où des familles emblématiques, au premier rang desquelles la famille Franconi, perpétuent et développent ce genre dans la capitale. Il s’offre alors en spectacle exceptionnel qui repose sur l’incroyable talent d’acrobates, danseurs, écuyers, dompteurs et clowns, figures incontournables, qui nourrissent de nombreux mythes et fantasmes que l’imagerie populaire représentera à foison au cœur du XIXe siècle, véritable âge d’or de la pratique. Il s’impose en « art », profondément lié à l’image, illustré par des affichistes de renom comme Jules Chéret – lithographe et imprimeur – dont les œuvres ont contribué à lui donner ses lettres de noblesse. Une large sélection de ces réalisations sera notamment donnée à voir dans l’exposition imaginée par le musée de l’Image, au travers de partenariat avec le Centre national du graphisme de Chaumont.
Certes, au fil de ces deux siècles de mutations, le cirque devient un art central, profondément ancré dans la société de son époque. Le musée de l’Image propose alors de le découvrir sous un autre angle, en invitant à pénétrer dans les coulisses d’un spectacle hors du commun où chaque visiteur pourra « tirer le rideau ».
Parcours de l’exposition : Des racines millénaires, Place aux saltimbanques !, Naissance du cirque moderne, Les cirques parisiens et la dynastie Franconi, Au bout de l’effort, Jules Chéret et l’affiche de cirque, Un spectacle ambulant, La clown ou la fantaisie du désordre, Lâchez les fauves !, Le cirque et l’enfant.
Autour de l’exposition
> Les dimanches au musée
Réservez votre parcours à la carte à 11 h ou une visite guidée entre amis. Et l’après-midi, venez expérimenter l’art de la typographie dans l’atelier Jean-Paul Marchal, ouvert entre 14 h et 17 h. Chaque premier dimanche du mois
> Journées européennes du patrimoine
Entrée libre, mini-visites guidées des salles temporaires, atelier typographique animé par le collectif Papier Gachette et installations éphémères. 10 h à 12 h 30 et 13 h 30 à 18 h – Samedi 20 et dimanche 21 septembre
> Tous en piste !
Un après-midi à passer en famille sur le thème des arts du cirque. 15 h à 17 h – Dimanche 19 octobre
> Le musée comme ma poche
Le rendez-vous des vacances des 6/12 ans. 3 demi-journées d’atelier au choix pour s’amuser autour de l’univers du cirque. À chaque jour, son thème et sa technique. 14 h à 17 h 30 les 21, 22, 23, 28, 29 et 30 octobre
> Atelier linogravure
Initiez-vous à la linogravure, à la typographie et imprimez vos estampes en vous inspirant des affiches circassiennes de l’exposition temporaire. Durée : 7 h 10 h – Dimanche 16 novembre
> Escape game de la typographie amnésique
Il vous faudra faire preuve de caractère(s) pour réussir cet escape game se déroulant dans l’atelier Jean-Paul-Marchal, véritable atelier d’impression et de typographie. 10 h 30, 14 h 30 ou 16 h 30 – Dimanche 21 décembre
> Les rendez-vous des visiteurs
À 11 h et 16 h, laissez-vous guider dans l’exposition temporaire. À 14 h 30, réservez votre parcours à la carte. Entre 14 h et 18 h, venez imprimer votre carte de fin d’année dans l’atelier Jean-Paul Marchal. Du mardi au vendredi, du 23 décembre au 2 janvier
Musée de l’Image – Épinal 42 quai de Dogneville +33 (0)3 29 81 48 30 – museedelimage.fr Page Facebook museedelimage Instagram @museedelimage Jusqu’au 4 janvier