Belle affiche au CAPE

Belle affiche au CAPE

En avril, le CAPE d’Ettelbruck vous invite au divertissement avec un programme mêlant danse et musique qui ravira tous les publics…

Veda Bartringer Quartet

Ses compositions visent à créer de nouveaux univers sonores basés sur du jazz moderne auquel elle apporte différentes touches de musique classique, jazz fusion et musique indienne. Il en résulte un jazz résolument actuel qui se singularise par une sensibilité féminine forte, souvent peu présente dans ce style de musique. Julien Cuvelier, Boris Schmidt et Maxime Magotteaux accompagnent Veda Bartringer dans ce voyage sonore, l’aidant à explorer et à investir plus en profondeur ces différents univers.
19 h – Vendredi 19 avril

Peer Gynt

Le Luxembourg Ballet, autour de la chorégraphe Volha Kastsel, se consacre au drame intemporel Peer Gynt, considéré comme l’œuvre la plus célèbre du dramaturge norvégien Henrik Ibsen. Mêlant fantaisie et mythologie, la chorégraphie évoque la vie d’un homme troublé par une crise d’identité.

À notre époque marquée par des bouleversements face auxquels les gens se tournent volontiers vers des figures salvatrices, la chorégraphe Volha Kastsel se lance à la recherche du Peer Gynt d’aujourd’hui. Contre toute attente, elle ne le trouve pas à travers un nouveau héros ayant solution à tout mais le reconnaît plutôt dans l’image allégorique de l’asile, qui apparaît telle une prophétie dans un monde hanté par l’égoïsme et où l’affection devient une ressource rare et précieuse.
20 h – Samedi 20 avril
18 h – Dimanche 21 avril

Peer Gynt © Konstantin Arazdurdyev

Carnaval

Danse et musique jeune public – Des costumes extravagants, une composition foisonnante et des gestes issus du monde des animaux, ce sont les ingrédients de la nouvelle production de la cie Corps In Situ. Partant de l’œuvre emblématique Le Carnaval des animaux de Camille Saint-Saëns, Carnaval est une fantaisie chorégraphique et musicale entraînant le public dans un univers joyeux et festif, mais aussi burlesque et poétique.
11 h et 15 h – Dimanche 28 avril

Czech Chamber Music

Kammerata Luxembourg
Suk : Quatuor à clavier op. 1 • Martinu : Madrigal Sonata H. 291 • Dvorak : Quintette à clavier op. 81
Antonin Dvorak, Josef Suk et Bohuslav Martinu n’ont pas seulement en commun d’être originaires de Bohême et d’avoir bien joué du violon ou de l’alto. Ils entretiennent également entre eux une relation de professeur à élève. Suk a étudié la composition avec Dvorak et Martinu a reçu des cours de violon de Suk. Kammerata présente une œuvre de musique de chambre particulièrement significative de chacun de ces trois compositeurs.
18 h – Dimanche 28 avril

Centre des Arts Pluriels Ettelbruck
1 place Marie-Adélaïde
+352 2681 2681
cape.lu

Explorez les profondeurs de la ville !

Explorez les profondeurs de la ville !

Plongez dans les entrailles de la ville de Luxembourg et découvrez l’histoire du monde méconnu des casemates

La casemate provient du grec chasma(ta), signifiant gouffre. Elle désigne un ouvrage fortifié à l’épreuve de l’artillerie. Pourvue de meurtrières, elle était également utilisée pour abriter les troupes et leur matériel.

Les casemates de Luxembourg sont pleines de mystères. Elles ont abrité de lugubres histoires datant des temps reculés où Luxembourg était l’une des forteresses les plus enviées d’Europe. Intimement lié au berceau de la ville de Luxembourg, l’immense système souterrain de défense militaire des casemates est bien postérieur à la fondation du premier château fort, érigé au Xe siècle par le comte Sigefroi.

Si la forteresse de Luxembourg a été un véritable cas d’école de l’architecture militaire européenne, elle a changé maintes fois de propriétaire au cours de son existence. Des ingénieurs italiens, espagnols, belges, français, autrichiens, néerlandais et prussiens ont participé à l’extension progressive des fortifications de cette place forte. Les premières casemates furent construites en 1644, sous la domination des Espagnols. L’agrandissement des galeries souterraines longues de 23 km eut lieu 40 ans plus tard, sous la direction de l’ingénieur militaire et bâtisseur de fortifications Vauban, puis au XVIIIe siècle sous celle des Autrichiens.

Casemates de la Pétrusse © DR

Le système de défense s’étendait sur plusieurs étages et comportait des galeries creusées jusqu’à 40 m de profondeur. En raison de ces bastions impressionnants, la ville de Luxembourg fut surnommée à juste titre la Gibraltar du Nord. En 1867, la forteresse fut évacuée et dut être démantelée à la suite de la neutralisation du Luxembourg. La déconstruction dura 16 ans et les casemates furent réduites à 17 km. Vu son implantation souterraine en ville, le réseau n’a jamais pu être détruit sans endommager une large partie du tissu urbain. Plus de 1 300 plans relatifs à cet énorme réseau défensif ont été retrouvés dans les archives.

Pendant les deux guerres mondiales, les Casemates du Bock et celles de la vallée de la Pétrusse servaient d’abri et pouvaient protéger 35 000 personnes en cas d’alerte ou de bombardement. Depuis 1933, les deux casemates sont ouvertes au public. Les bastions ainsi que la vieille ville, qui ne présente pas moins d’intérêt historique, jouissent d’une renommée mondiale. En 1994, l’UNESCO les a inscrits sur la liste du patrimoine mondial.

L’extraordinaire réseau des galeries souterraines constitue aujourd’hui la première attraction de la ville. Les visiteurs plongent dans l’histoire mystérieuse des incontournables casemates qui pouvaient abriter non seulement des milliers de défenseurs, leur équipement et des chevaux, mais également des ateliers d’artillerie et d’armement, des cuisines, des boulangeries, des abattoirs et d’autres infrastructures.

Casemates du Bock © DR

Les casemates de Luxembourg – Luxembourg City Underground
Luxembourg City Tourist Office
+352 22 28 09
luxembourg-city.com
Accessibles tous les jours de l’année

Entre Kevin et Keen’v, il a trouvé l’équilibre !

Entre Kevin et Keen’v, il a trouvé l’équilibre !

Keen’v revient sur ses 15 ans de carrière. Lui, le saltimbanque des radios, nous raconte son parcours et ses inspirations. De À l’horizontale en passant par J’aimerais trop, Rien qu’une fois, Tahiti jusqu’à Tu mentais l’artiste nous explique son évolution, lui qui ne se destinait pas à devenir ce symbole musical. # Benjamin Lautar

Quelques mots pour vous présenter ? 

Moi c’est Keen’V, mais je m’appelle Kevin, j’ai 41 ans. J’entame ma septième tournée, ce qui représente mon 11ᵉ album et mes 15 ans de carrière.

Quels sont les artistes ou genres musicaux qui vous ont le plus influencé au fil des années ?

Au début, j’aimais bien aller vite pour faire un peu comme le rappeur Busta Rhymes, parce que j’étais très fan de lui étant petit. Après, il y a eu la période Sean Paul. Donc j’étais très amateur aussi de tout ce qui était ragga, dance, soul, etc. Mais après j’ai arrêté : je me suis rendu compte que si je m’inspirais de quelqu’un, je tuais « mon artistique » à moi.

Dans vos chansons, on retrouve des thématiques diverses : l’amour, la vie et même le harcèlement. Comment trouvez-vous l’inspiration ?

L’amour et la vie, c’est les deux choses qui rythment l’existence. Je pense qu’on a tous notre philosophie de vie, et la mienne me permet d’avoir un certain équilibre et de me sentir plutôt bien. L’amour, on a besoin de ça. C’est universel. En fait, c’est quelque chose qui est une source sans fin d’inspiration. Moi, je suis un amoureux de la vie. Ça veut dire que je m’émerveille de n’importe quoi. J’ai su garder cette part d’enfant en moi.

Pourquoi avoir voulu mettre en avant le harcèlement dans un de vos titres ?

Lorsque j’ai écrit “Petite Émilie”, on parlait peu de harcèlement. Le fait de pouvoir le pouvoir le faire et que les gens qui le vivent sentent un écho à leur tristesse a pu servir à éviter à certains de passer à l’acte. C’est une vraie victoire pour moi. Personnellement je ne suis pas fier de beaucoup de choses, mais ça, c’est un petit truc qui me dit que j’ai eu un rôle dans la communauté. En fait pour moi la création de musique, c’est une émotion.

C’est le but, on est bien d’accord. Et justement votre dernier album, sorti en 2023, s’appelle Équilibre : pourquoi ? 

Parce que justement à 41 ans, je pense avoir trouvé mon équilibre dans la vie. Et pourtant, je suis passé par des trucs un peu compliqués. J’ai divorcé de ma femme avec qui j’étais depuis depuis 15 ans. J’ai pu me retrouver et je n’ai jamais été seul, tout en étant dans une solitude choisie. Et là, j’ai appris à apprécier l’ennui et à créer mon équilibre. Et équilibre aussi pour l’album, parce que j’ai pu, comme on dit, marier ce que Kevin écoute et ce que Keen’V fait.

Comment décrire votre évolution musicale ?

Je pense réellement que le rôle d’un artiste ce n’est pas d’aller là où on l’attend, mais de prendre des risques. Si je vibre, les gens peuvent vibrer. Je sais pourquoi je fais ça, pourquoi je fais de la musique, ce n’est aucunement financier. C’est vraiment cette vibration dont j’ai besoin, que les gens vibrent.

Parlez-nous de votre tournée…

La tournée, c’est un spectacle. Les gens comprendront mieux l’album quand ils l’auront vu. Le spectacle représente mes 15 ans sur scène et en fait, l’équilibre, c’est une continuité. Équilibre est un album très bien produit, mais il manque ce petit truc. Alors que si tu écoutes tout, tu comprends pourquoi c’est si important de l’appeler comme ça.

Avez-vous des projets pour la suite ?

Non, j’aime bien vivre les moments présents. Là je me concentre sur la tournée. Je vais profiter de chaque instant, de chaque miette de ça.

Petite exclusivité rien que pour vous, Keen’v chantera son nouveau single Dis toi que c’est la vie pour la première fois au Casino 2000, au Luxembourg le 7 mars.

Billetterie : Équilibre Tour 2024 – Mondorf-lès-Bains

Keen’v © DR

Variétés

Variétés

Musique, chanson, mentalisme et humour sont au programme du Casino 2000 pour le début du printemps…

Keen’V

Il ne devait être qu’un Phenom’N d’été pourtant, 15 ans après, il est toujours là… Le chanteur au Carpe Diem tatoué sur la main gauche remonte sur scène pour fêter ses 15 ans de carrière ! Une véritable Thérapie pour le public, entre nostalgie et nouveauté.
Jeudi 7 mars

Popa Chubby

Ce musicien hors normes, multi-instrumentiste, présentera son nouvel opus à venir en septembre, ainsi que ses plus grands tubes, dans un concert rock et blues comme il en a l’habitude.
Samedi 16 mars

Popa Chubby © Philip Ducap

Fabien Olicard

Il est de retour sur scène avec Archétypes, son 4e spectacle. Et selon lui, nous serions tous mentalistes ! Il compte bien vous le démontrer en vous bluffant… Ce passionné du cerveau va vous surprendre, vous captiver et surtout vous faire exploser de rire.
Mercredi 20 mars

Stephan Eicher

Les dix doigts de la main ne suffiraient sans doute pas à pointer tout ce à quoi il s’intéresse, passant des concerts acoustiques à un spectacle avec des automates ou une fanfare, du rock à la techno-pop, de la musique de films aux concerts littéraires. Après l’album Ode, il propose avec Et Voilà ! un spectacle inédit où s’invite la magie.
Jeudi 21 mars

Élodie Poux

Comment passe-t-on d’animatrice périscolaire à humoriste ? A cette question, très souvent posée, Elodie Poux a voulu répondre de la plus belle des manières : avec un spectacle ! De la cour de récré à la scène, de la chrysalide au papillon, Elodie se raconte, nous raconte comment la scène a changé sa vie…
Mercredi 27 mars

Maxime Gasteuil

Depuis son premier spectacle dans lequel il s’énervait contre le manque de bon sens de notre époque, Maxime Gasteuil a tout essayé pour se calmer : le yoga, les dîners entre potes, voyager jusqu’à Tulum… Mais c’est en quittant Paris et en retournant chez ses parents, à St-Emilion, qu’il a enfin compris pourquoi… il ne se calmera jamais.
Vendredi 29 mars

En avant-première : Pierre Thevenoux

Après être passé par le Jamel Comedy Club et s’être rodé sur les scènes parisiennes, il présente un stand-up grinçant et efficace où il parle tout aussi bien de lui, du monde, de Dieu, des pigeons et de plein d’autres trucs qui ont l’air chiants mais qui sont bien en vrai (pour info, c’est Pierre qui écrit ce résumé mais il met « il » pour faire genre il a une équipe avec lui)…
Samedi 28 septembre

Casino 2000 – Mondorf-les-Bains
5 rue Flammang
+352 23 611-1
casino2000.lu
Restauration possible sur place avant et après le spectacle
Réservation en ligne conseillée sur casino2000.lu et ticket-regional.lu