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Pour sa 2e partie de saison, l’Opéra-Théâtre de l’Eurométropole de Metz continue son exploration de la création artistique sous toutes ses formes : opéras, théâtre, danse et spectacle à destination du jeune public sauront combler toutes les attentes.
Nour
Canticum Novum / Jeune public – Dans un Proche-Orient imaginaire, ce récit se construit autour d’une histoire familiale retracée dans un carnet. Un carnet gonflé, usé par les années, qui passe de mains en mains. On y colle des trésors glanés dans la rue, on y note des recettes, on y griffonne des bribes d’histoire. On lui confie quelques secrets, lui murmure ses chagrins et ses espoirs. On raconte un chemin de vie. On se raconte. Dans ce spectacle, Canticum Novum convoque notre mémoire collective et individuelle et s’interroge sur la transmission générationnelle : comment la cellule familiale devient-elle un territoire de partage et de transmission ? Comment se construisent nos légendes familiales ? Comment redonne-t-on vie au passé grâce aux souvenirs ? 17 h 30 – Mercredi 21 février
La Belle et la Bête
Mendelssohn, Schubert / Ballet, création mondiale – Le Ballet de l’Opéra-Théâtre et le chorégraphe Julien Guérin proposent une création autour du conte. Une rencontre bouleversante entre deux êtres transcendés par l’amour. 20 h – Jeudi 14 (jeunes), vendredi 15 et samedi 16 mars 15 h – Dimanche 17 mars
Salomé
R. Strauss / Opéra – Sur la terrasse d’un palais, la princesse Salomé entend la voix du prophète Jean-Baptiste, enfermé dans une citerne par son beau-père. Elle fait conduire le prophète auprès d’elle et tente de le séduire, mais il refuse ses avances. Une œuvre sulfureuse qui fut à sa création un immense choc musical et théâtral. 20 h – Vendredi 5 et mardi 9 avril 15 h – Dimanche 7 avril
Les fourberies de Scapin
Molière / Théâtre – Une version décalée de la pièce, burlesque et pleine de vie, présentée par la Compagnie Viva. 20 h – Jeudi 18 et vendredi 19 avril
Giselle…
François Gremaud / Théâtre et danse – La danseuse Samantha van Wissen raconte et interprète le ballet Giselle, d’après le livret de Théophile Gautier, la musique d’Adolphe Adam et la chorégraphie originale de Jean Coralli et Jules Perrot. Un petit bijou théâtral, chorégraphique et musical. 20 h – Vendredi 10 mai
L’amour sorcier / La Vida breve
Falla / Ballet, opéra – 2 œuvres phares de Manuel de Falla. L’Amour sorcier met en scène les épreuves ténébreuses, les jalousies et les maléfices que traversent Candela et Carmelo pour vivre leur amour. Chef-d’œuvre de l’opéra espagnol, La Vida breve mêle vérisme, couleur andalouse et impressionnisme à la française. 15 h – Dimanche 2 juin 20 h – Mardi 4 et jeudi 6 juin
Éric-Emmanuel Schmitt / Théâtre – Paris, années 60. L’histoire tendre et drôle d’un gamin au franc-parler et de l’épicier musulman de sa rue revit, exceptionnellement interprétée par son auteur. Un texte qui a fait le tour du monde. 20 h – Jeudi 20 et vendredi 21 juin (initialement prévu les 15 et 16 février)
Opéra, danse, théâtre… Le programme de la deuxième partie de saison 23/24 des Théâtres de la Ville de Luxembourg s’annonce toujours plus riche et varié.
Héritage
Cédric Eeckhout continue l’odyssée théâtrale entre mère et fils initiée avec The Quest, en 2021. Il explore l’héritage de la génération de ses parents, interrogeant avec humour et provocation leur impact sur l’avenir, face aux enjeux climatiques, sanitaires et sociaux. Théâtre des Capucins Les 23 et 24 février
Tanztheater Wuppertal Terrain
Après Das Stück mit dem Schiff en 2022, le Tanztheater Wuppertal, sous la nouvelle direction artistique de Boris Charmatz, revient à Luxembourg avec une autre œuvre-signature de Pina Bausch, Nelken, montée pour la première fois en 1982. Portée par une nouvelle génération d’interprètes, cette chorégraphie, composée d’un « bouquet » de danses, est un hymne à la beauté des corps en mouvement. Grand Théâtre Du 13 au 15 mars
Extinction
Le metteur en scène français Julien Gosselin, connu pour ses adaptations visuelles de grands romans, revient au Grand Théâtre avec une nouvelle adaptation des textes de deux grands écrivains, Thomas Bernhard et Arthur Schnitzler, ainsi qu’un petit extrait de Hugo von Hofmannsthal. Prenant pour point de départ l’effervescence intellectuelle de la Vienne des années 1900, Extinction évoque ce temps de l’insouciance européenne, avant la guerre et le dégoût. Grand Théâtre Les 23 et 24 mars
Dom Juan
« Ce Dom Juan onirique et flamboyant est un grand festin populaire qui remet au goût du jour l’esprit de Molière, son rire et son mystère. » (Phillippe Chevilley, art & Culture) Grand Théâtre Du 17 au 19 avril
David et Jonathas
Après Erismena de Francesco Cavalli, Jean Bellorini revient aux Théâtres de la Ville avec une nouvelle mise en scène d’opéra, David et Jonathas, tragédie lyrique composée par Marc-Antoine Charpentier sur un livret du Père François de Paule Bretonneau. Sébastien Daucé dirige son ensemble Correspondances, spécialiste du répertoire sacré français du Grand Siècle. Grand Théâtre Du 26 au 28 avril
Avant la terreur
Vincent Macaigne poursuit sa rencontre avec Shakespeare, entamée avec Au moins j’aurai laissé un beau cadavre, adaptation d’Hamlet, en 2011. Il dessine dans cette nouvelle création un monde où résident beauté et cruauté, furie et passion. Un monde reflet de ce que produit notre bêtise, la bêtise de notre histoire, de notre passé, de cette quête de pouvoir qui terrorise notre passé et notre avenir. Grand Théâtre Les 9 et 10 mai
Liliom ou la vie et mort d’un vaurien
Myriam Muller, artiste associée aux Théâtres de la Ville, reprend son spectacle tragicomique de l’écrivain hongrois Ferenc Molnár. Liliom est un bonimenteur qui travaille dans le manège d’une fête foraine. Un jour, il rencontre Julie et, avec elle, l’amour et l’espoir d’une vie nouvelle. Mais, après avoir perdu son travail et ses repères, Liliom plonge… Grand Théâtre Du 19 au 21 juin
Sur un livret inspiré de la Genèse, La Création de Haydn a donné ses lettres de noblesse à l’oratorio allemand.
Au retour de Londres où les œuvres de Haendel lui ont fait forte impression, le génial compositeur se sent pousser des ailes et transcende le classicisme. Relatant rien moins que la naissance du monde, l’œuvre, proposée en février par l’Opéra national de Lorraine, fait montre d’une audace harmonique rare.
La Création
Die Schöpfung Oratorio de Joseph Haydn Livret Gottfried van Swieten Orchestre et chœur de l’Opéra national de Lorraine Direction musicale Marta Gardolińska Chef de chœur Guillaume Fauchère Mise en scène et vidéo Kevin Barz Scénographie et costumes Anika Stowasser Julie Roset, soprano – Jonas Hacker, ténor – Sam Carl, basse
Créé au Burgtheater à Vienne, le 19 mars 1799
Nouvelle production Opéra national de Lorraine – Coproduction Théâtre des Champs-Elysées
Spectacle en allemand, surtitré – Tout public dès 11 ans
Ces trente dernières années ont vu s’affirmer une tendance dans le domaine de l’opéra : la mise en scène d’ouvrages non scéniques, avec de grandes réussites depuis La Nuit transfigurée de Schoenberg par Klaus Michael Grüber et Anne Teresa de Keersmaeker, jusqu’au récent Requiem de Mozart par Romeo Castellucci… Les oratorios font partie de ces œuvres, habitées par une théâtralité intérieure, dont la représentation ouvre de nouvelles terres d’exploration à notre sensibilité.
«Ce nouveau spectacle illustre à mes yeux comment l’opéra peut s’emparer d’une question contemporaine à travers une œuvre de répertoire. Composé en 1798,
La Création entreprend de nous conter la naissance du monde (…). De cette épopée des origines, le metteur en scène allemand Kevin Barz s’en empare pour en donner une vision résolument contemporaine : dans un geste plein d’audace, il entreprend de relire l’œuvre à l’aune de nos connaissances scientifiques actuelles sur l’histoire de l’univers, pourfendant au passage les adeptes des lectures littérales de ces récits fondateurs».
Matthieu Dussouillez, directeur général de l’Opéra national de Lorraine
Le nom de Kevin Barz n’est sans doute pas inconnu du public nancéien : il y a quelques saisons, c’est à ce jeune metteur en scène allemand qu’il était revenu de mener à bien le premier volet du Nancy Opera Xperience. Il avait alors transformé la ville en opéra géant, jouant des scènes lyriques sous des arrêts de bus, au musée des Beaux-Arts, dans un bowling ou un lavomatic. Il revient avec ce projet non moins original. S’emparant de l’oratorio de Haydn au défi des créationnistes, il relit la Genèse au prisme de nos connaissances actuelles sur l’histoire de l’univers depuis le Big Bang : avec la lumière pour fil conducteur, il esquisse une réflexion salutaire, à une époque où la lutte contre les fake news est en passe de devenir un sport quotidien.
Cette Création sera l’un des premiers opéras à être hébergé en live en réalité virtuelle dans le Métavers sur la plateforme Sansar. Les quatre représentations seront accessibles en direct via cette plateforme depuis un simple ordinateur ou un casque de VR (Réalité Virtuelle). Le lien internet pour se connecter sera disponible sur le site de l’Opéra.
Dans cet univers les utilisateurs pourront réagir en direct et interagir entre eux (comme un réseau social), que ce soit dans la grande salle où ils prendront place, ou dans le Foyer du public.
En outre, l’Opéra aura la chance de bénéficier d’une mise à disposition exceptionnelle de l’androïde AMECA, un humanoïde dont les expressions faciales et les gestes font plus vrais que nature, qui fera une apparition sur scène ! Il est un des robots les plus aboutis au monde dans ce domaine. 15 h – Dimanche 18 février 20 h – Mardi 20, jeudi 22 et vendredi 23 février
>Atelier du dimanche : l’Opéra accueille vos enfants (4/10 ans) le temps d’une représentation Sur réservation 15 h – Dimanche 18 février
Entouré du scénographe Éric Ruf et du costumier Christian Lacroix, avec qui il a monté Triomphe de l’amour, présenté en 2019 au Grand Théâtre, Denis Podalydès revient au Luxembourg avec l’opéra Falstaff de Giuseppe Verdi.
Falstaff
Comédie lyrique en trois actes de Giuseppe Verdi (1813-1901)
Livret d’Arrigo Boito
Créé en 1893
Direction musicale Antonello Allemandi
Mise en scène Denis Podalydès
Collaboration à la mise en scène Laurent Delvert
Décors Éric Ruf
Costumes Christian Lacroix
Lumières Bertrand Couderc
Avec Tassis Christoyannis (Falstaff), Gabrielle Philiponet (Alice Ford), Julie Robard-Gendre (Meg Page), Silvia Beltrami (Mrs Quickly), Clara Guillon (Nannetta), Gezim Myshketa (Ford), Kevin Amiel (Fenton), Luca Lombardo (Dr Caius), Loïc Félix (Bardolfo), Damien Pass (Pistola), Laurent Podalydès, Léo Reynaud (comédiens)
Chœur de l’Opéra de Lille
Luxembourg Philharmonic
Nouvelle production de l’Opéra de Lille
Coproduction les Théâtres de la Ville de Luxembourg et Théâtre de Caen
En italien, surtitrage français et allemand
Introduction à l’opéra par Stéphane Gilbart ½ heure avant chaque représentation
En 1893, Verdi a 80 ans, il a écrit 27 opéras – avec un certain succès – et quitte à en composer un dernier, il voudrait que ce soit une comédie. Continuant, après Othello et Macbeth, son compagnonnage avec Shakespeare, il s’attache à la figure grotesque de Falstaff.
Ivrogne et malfrat, coureur de jupons et fauteur de troubles, gros, goinfre, mais capable des affections les plus franches et des chagrins les plus amers… Une figure éminemment bouffe, d’une popularité sans démenti, que Shakespeare convoqua dans plusieurs de ses pièces, jusqu’à lui donner la vedette dans Les Joyeuses Commères de Windsor…
« Falstaff est un glorieux jouisseur et, à la fois, il est d’une bonté constante. Dans l’horizon de la fiction, peu de géants sont des hommes de bien », expliquait l’acteur et réalisateur Orson Welles. C’est cette silhouette attachante, mélancolique autant que bouffonne, que, comme Welles avant lui, Denis Podalydès veut faire apparaître.
Un double crépuscule : celui du truculent chevalier et celui du compositeur, qui se joue de l’âge et de la maladie pour connaître un dernier triomphe.Une production fastueuse, qui mêle de façon ingénieuse théâtre et opéra.
20 h – Les 28, 30 novembre et 2 décembre
Grand Théâtre de la Ville – Luxembourg
1 Rond-Point Schuman lestheatres.lu – +352 47 96 39 00
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