Au cœur de l’espace XVIIIe inscrit au patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco, c’est chaque année à Nancy pendant 3 jours qu’auteurs, éditeurs, journalistes donnent avec Le Livre sur la Place le top départ de la saison des prix littéraires. Manifestation entièrement gratuite, elle offre à un très large public une programmation unique, éclectique, autour de près de 200 écrivains. Romans, essais, bandes dessinées, tous les genres sont représentés.
En ces temps troubles, le respect de la liberté sera au centre des rencontres.
Le Livre sur la Place
47e édition
«(…) À l’heure du virtuel et du pixel, de l’algorithme et de l’artificiel, de l’outrance et des écrans, le livre est le meilleur refuge contre la paresse et la frustration, le manque de recul et la course effrénée de nos vies. Il est un outil, que dis-je, une arme pour la liberté, celle de prendre son temps, de réfléchir, de se confronter à des idées antiques ou nouvelles, d’être en désaccord, en colère, d’accepter l’inconfort, d’accueillir l’inconnu, de plonger dans l’imprévisible.
En ces temps où on interdit des mots, où des ouvrages sont condamnés et retirés des bibliothèques parce qu’ils témoignent, parce qu’ils révèlent, parce qu’ils assument nos différences et nos ressemblances surtout, parce qu’ils recèlent de richesses qui ne génèrent pas de profit, parce qu’ils font de nous des sachants, des penseurs, parce qu’ils dévoilent en nous l’empathie, qu’ils nous rendent plus humains, plus intelligents, Le Livre sur la Place est non seulement le premier rendez-vous littéraire de la rentrée, il est un acte de résistance. C’est un lieu de rencontres avec des auteurs et leurs univers multiples, un théâtre rempli de conteurs, de passeurs d’histoires, d’époques et de styles. C’est une scène où foisonnent les mots et la poésie. Entrez, ici on est libre de lire !»
Guillaume Gallienne, Président de la 47e édition du Livre sur la Place
Temps forts
Vendredi 12 septembre
11 h 45 – Carte blanche au Conservatoire, dirigée par le saxophoniste et professeur Adam Campbell • Forum littéraire Bernard Pivot
12 h 15 – Inauguration • Forum littéraire
16 h 30 – Rencontre avec Nicolas Demorand • Salle Poirel
18 h 15 – Rencontre avec Guillaume Gallienne • Opéra national de Nancy-Lorraine
19 h – La Lorraine européenne, avec Hervé Huntzinger, Catherine Guyon, Isabelle Brian et Pascal Raggi • Cercle du Travail
19 h 30 – Lecture de Zem par Laurent Gaudé et Florence Loiret Caille • Salle Poirel
Samedi 13 septembre
10 h – Gong Bath avec Myriam Mazur • Kiosque de la Pépinière
11 h – Rencontre avec Jayne Anne Phillips • Goethe-Institut
11 h 30 – Les forces, lecture par Laura Vazquez • Kiosque de la Pépinière
11 h 30 – Remise du Prix Stanislas présidé par Kamel Daoud • Forum littéraire 11 h 30 – Récits d’Italo Calvino, avec Martin Rueff et Jacques Letertre • Hôtel Littéraire Stendhal
15 h – De la colère au rire, lecture par Guillaume Gallienne • Opéra
15 h 15 – Le courage des auteurs, hommage à Boualem Sansal et à tous les auteurs
enfermés et empêchés à travers les siècles, débat animé par Kamel Daoud, lauréat du prix Goncourt 2024 • Salle Poirel
16 h – Lecture-rencontre avec Rouda • Kiosque de la Pépinière
16 h – Rencontre avec Jenny Erpenbeck • Goethe-Institut
16 h 30 – Mère à l’horizon, lecture par Jacques Gamblin • CCN-Ballet de Lorraine
17 h – Un juif, un chrétien, un musulman : fraternels ou fratricides ?, correspondance entre Pierre Assouline, Éric-Emmanuel Schmitt et Abdennour Bidar, lue par les auteurs • Opéra
17 h 15 – Rencontre-lecture avec Raphaël Quenard • Salle Poirel
18 h – Ils appellent ça l’amour, lecture par Chloé Delaume • Kiosque de la Pépinière
19 h – Lecture musicale par J.M.G. Le Clézio • Opéra national
19 h – Un samedi soir…, lecture par Max Lobe accompagné par Cascadeur (musique) et Nathan Gracia (danseur au CCN-Ballet de Lorraine)
20 h 30 – La solidité du rêve, concert dessiné par Alfred et Arthur H • Salle Poirel
21 h – Soirée DJ avec Germain Calsou • Goethe-Institut
Dimanche 14 septembre
10 h à 17 h – Marathon de lecture proposé par la cie Les Fruits du Hasard, dans le cadre de Métro’Folies • Place d’Alliance
11 h 30 – Conversation, rencontre entre Éric-Emmanuel Schmitt et Delphine Horvilleur • Salle Poirel
12 h – Colazione, moment convivial avec des auteurs italiens et français autour d’un verre • Parvis de la mine de Neuves-Maisons
13 h – Les maux du fascisme, avec Davide Coppo, Hélène Frappat et Olivier Mannoni • Goethe-Institut
14 h – Océan, avec Isabelle Autissier, Stéphane Melchior, Vincent Message et Zelba • Forum littéraire
14 h 30 – Rencontre avec Michel Hazanavicius • Musée des Beaux-Arts
14 h 30 – Rencontre-lecture avec Denis Podalydès • Opéra
18 h – Lecture de clôture : Clémentine Célarié lit Connemara de Nicolas Mathieu • Opéra
Place de la Carrière – Nancy lelivresurlaplace.fr Tous les événements programmés sont gratuits Les 12, 13 et 14 septembre
Après les triomphes de Benjamin Tranié, Guillermo Guiz, Mahaut ou encore Pierre Thevenoux et Pierre-Emmanuel Barré, Le Tram nous propose encore de belles rencontres placées sous le signe du rire jusqu’à la fin de la saison. (suite…)
Avec un nouveau regard artistique, cette 26e édition de RenaissanceS alliera la tradition d’un festival convivial qui prône le vivre ensemble, autour de propositions artistiques de qualité, et la modernité de rencontres mettant en lumière la place de l’art et de la culture dans la construction de la ville et de la campagne de demain.
RenaissanceS
Un festival, ça sert à quoi ?
Ça sert à se retrouver, soi et les autres. Ça sert à s’émouvoir, rire, pleurer, danser, crier, chanter. Ça sert à passer un bon moment avec ses enfants, ses parents, son amoureux ou son amoureuse, ses amis, ses amies. Ça sert à faire la fête, aussi…
Un festival, c’est un moment rare où les concitoyens d’une ville se retrouvent dans un moment de partage, un moment de communion, de convivialité heureuse autour d’une même grande tablée…
Un festival, c’est de la musique, c’est du cirque, de la danse, de la marionnette, des choses légères, des réflexions…
Ça à l’air simple comme ça mais c’est une alchimie fragile à laquelle vous êtes convié parce que ce festival c’est vous, et ce sera beaucoup ce que vous en ferez.
Et comme on ne vient pas tous pour la même raison, différents endroits ont été créés pour finalement mieux se retrouver : un espace enfant (Parc de l’Hôtel de Ville), un espace art de la rue (autour du boulevard de la Rochelle), un espace musique (Minimes), un espace convivial/restauration/marché (Exelmans), un espace cirque (Reggio) et un espace réflexion professionnelle (Esplanade du château).
Quelques temps forts
> Morphosis
Cie Moso – Une variation d’ouvrages à grimper ou à traverser, entre performance de construction et chantier participatif. Sous le geste des constructeurs apparaît une structure éphémère, faite de cannes de bambous. On assiste à la naissance d’une architecture vivante. Dans le public, chacun trouvera sa place : observateur, constructeur, grimpeur… Parc de l’Hôtel de Ville • Vendredi, samedi et dimanche en continu dès 13 h 30
> Scène musiques actuelle
Place des Minimes 2PanHeads (disco punk) – Entre Saint-Denis, Paris et l’Est de la France, 2Panheads profite des zones de turbulences pour conjuguer l’énergie rock’n’roll, psychédélique et dance-punk à l’efficacité de la musique club. Vendredi à 23 h
JeanneTo (électro) – Au-delà de la vitesse, de la sincérité sur les douces vulnérabilités de la vie : relations sociales, attractions physiques, substances psychoactives…C’est touchant et émouvant, tout en restant dansant. Samedi à 23 h 30
> En Rochelle jusqu’à Reggio : au rythme des spectacles
Théâtre participatif, cirque chorégraphique, danse collective ou déambulation étonnante, vous aurez le choix parmi une grande variété de spectacles. Samedi et dimanche entre 13 h 30 et 19 h
> Boum !
Collectif Ussé Inné – 4 danseuses invitent les passant·e·s à les rejoindre, reproduisent et colportent les pas de danse d’une personne à une autre et entraînent les gens dans des chorégraphies instantanées. Rue J.-J. Rousseau • Samedi et dimanche
> Rencontres professionnelles
Conférences, tables rondes, tentatives artistiques seront au programme de ces premières rencontres professionnelles.
Samedi à 10 h : Urbanisme tactique, transitoire, culturel, qu’est-ce que c’est et en quoi les arts et la culture peuvent aider les collectivités dans les questions d’aménagement ? Exemple de la place Reggio. AMO confié à Guénolé Jézéquel, architecte, scénographe, designer.
Dimanche à 10 h : Filer l’Ornain. Marche, cartographies, mobilités. Comment voir à nouveau les lieux que l’on ne voit plus, comment repenser les mobilités à l’aune de la marche, en évoquant les évolutions du paysage ? Il s’agit d’évoquer l’évolution du paysage de cette partie du bassin versant de l’Ornain (Bar-le-Duc et communes limitrophes) en retraçant le cheminement de vies humaines en ces lieux. Commande à Marie Delaite-Megadoline.
Conseillère littéraire des rencontres Clameur(s) pour la deuxième année consécutive, Sonia Déchamps en dit plus sur la 12e édition de cet événement littéraire.
Le festival prend place en plein cœur de Dijon, invitant public et auteurs à se rencontrer et à découvrir la littérature sous un nouvel angle. Comment cela s’exprime-t-il ?
La thématique de cette manifestation est le hors-champ, un concept large qui permet de parler de beaucoup de choses. Il se rapporte autant aux récits liés aux secrets – de famille notamment –, qu’à tout ce qui touche à l’identité, à ce qui est mis de côté ou ce qui évolue, comme la langue. Nous voulons rendre la littérature vivante. Cela passe par des rencontres avec les 23 auteurs invités, parmi lesquels Agnès Desarthe, Thomas Reverdy, Jérémy Fel, adepte de l’horreur, ou encore Matthieu Mégevand. Dans son livre Comme Après, ce dernier se confie sur sa rémission, une façon de célébrer la vie tout en ayant conscience que la maladie est toujours là, quelque part. Le samedi 15 juin, il prend part à un échange sur ce sujet, en duo avec l’écrivain Jean-Christophe Chauzy.
Le rendez-vous des Plaidoiries pour un Polar s’annonce comme un moment original. De quoi s’agit-il ?
C’est un peu comme si on assistait à un spectacle : des avocats du Barreau de Dijon viennent plaider la cause de trois auteurs et autrices, en se servant de leurs textes pour construire leur argumentaire. Cela permet de créer quelque chose de différent. L’année dernière, les Plaidoiries n’avaient pu avoir lieu, remplacées par un Apéro polar, au cours duquel des illustrateurs venaient crayonner pendant une rencontre avec le public. Cela nous a donné l’idée de lancer la Battle dessinée. Cette nouveauté voit s’opposer deux dessinateurs, qui doivent répondre à plusieurs défis sur paper board. À chaque fois, les spectateurs votent pour leur favori et peuvent repartir avec les œuvres.
La Murder party autour des mystères d’une abbaye, organisée à la Bibliothèque patrimoniale et d’étude, semble tout aussi insolite.
Oui, c’est vraiment un événement familial. Proposer des formats différents nous permet de diversifier les publics. Afin de poursuivre cet objectif et de continuer de faire vivre le festival en dehors des rencontres, nous avons proposé aux commerçants d’afficher des citations d’auteurs sur leurs vitres.
Parmi les temps forts
> Rencontre avec Agnès Desarthe (Bibliothèque Colette) Agnès Desarthe, grande invitée de la 12e édition de Clameur(s), est autrice de romans, nouvelles, essais et romans jeunesse. 18 h à 19 h 30 – Vendredi 14 juin
> Les Plaidoiries pour un Polar (Salle de Flore)
Qui de Jérémy Fel, défendu par Maître Cordin, Caryl Férey, défendu par Maître de Mesnard ou Marion Brunet, défen- due par Maître Pascaud, sera acquitté ? 19 h à 20 h 30 – Samedi 15 juin
> Murder party (Bibliothèque patrimoniale et d’étude) Une série de meurtres vient troubler le calme de la vie monastique. Hugues de Montconis, Abbé de l’Abbaye vous demande d’investiguer sur ces drames. Il vous donne carte blanche pour interroger les moines et les servants de la congrégation. Il n’y a pas de temps à perdre car l’inquisiteur dominicain va bientôt arriver et sa justice est réputée expéditive… 22h à 23 h 30 – Samedi 15 juin
> Battle dessinée (La Comédie)
Édith Chambon et David Prudhomme s’affrontent sur des mots proposés par le public, sur le thème de Clameur(s) 2024 : le hors-champ. Ils ont une minute pour scorer. 16 h à 17 h – Dimanche 16 juin
