Opéra, danse, théâtre… Le programme de la deuxième partie de saison 23/24 des Théâtres de la Ville de Luxembourg s’annonce toujours plus riche et varié.
Héritage
Cédric Eeckhout continue l’odyssée théâtrale entre mère et fils initiée avec The Quest, en 2021. Il explore l’héritage de la génération de ses parents, interrogeant avec humour et provocation leur impact sur l’avenir, face aux enjeux climatiques, sanitaires et sociaux. Théâtre des Capucins Les 23 et 24 février
Tanztheater Wuppertal Terrain
Après Das Stück mit dem Schiff en 2022, le Tanztheater Wuppertal, sous la nouvelle direction artistique de Boris Charmatz, revient à Luxembourg avec une autre œuvre-signature de Pina Bausch, Nelken, montée pour la première fois en 1982. Portée par une nouvelle génération d’interprètes, cette chorégraphie, composée d’un « bouquet » de danses, est un hymne à la beauté des corps en mouvement. Grand Théâtre Du 13 au 15 mars
Extinction
Le metteur en scène français Julien Gosselin, connu pour ses adaptations visuelles de grands romans, revient au Grand Théâtre avec une nouvelle adaptation des textes de deux grands écrivains, Thomas Bernhard et Arthur Schnitzler, ainsi qu’un petit extrait de Hugo von Hofmannsthal. Prenant pour point de départ l’effervescence intellectuelle de la Vienne des années 1900, Extinction évoque ce temps de l’insouciance européenne, avant la guerre et le dégoût. Grand Théâtre Les 23 et 24 mars
Dom Juan
« Ce Dom Juan onirique et flamboyant est un grand festin populaire qui remet au goût du jour l’esprit de Molière, son rire et son mystère. » (Phillippe Chevilley, art & Culture) Grand Théâtre Du 17 au 19 avril
David et Jonathas
Après Erismena de Francesco Cavalli, Jean Bellorini revient aux Théâtres de la Ville avec une nouvelle mise en scène d’opéra, David et Jonathas, tragédie lyrique composée par Marc-Antoine Charpentier sur un livret du Père François de Paule Bretonneau. Sébastien Daucé dirige son ensemble Correspondances, spécialiste du répertoire sacré français du Grand Siècle. Grand Théâtre Du 26 au 28 avril
Avant la terreur
Vincent Macaigne poursuit sa rencontre avec Shakespeare, entamée avec Au moins j’aurai laissé un beau cadavre, adaptation d’Hamlet, en 2011. Il dessine dans cette nouvelle création un monde où résident beauté et cruauté, furie et passion. Un monde reflet de ce que produit notre bêtise, la bêtise de notre histoire, de notre passé, de cette quête de pouvoir qui terrorise notre passé et notre avenir. Grand Théâtre Les 9 et 10 mai
Liliom ou la vie et mort d’un vaurien
Myriam Muller, artiste associée aux Théâtres de la Ville, reprend son spectacle tragicomique de l’écrivain hongrois Ferenc Molnár. Liliom est un bonimenteur qui travaille dans le manège d’une fête foraine. Un jour, il rencontre Julie et, avec elle, l’amour et l’espoir d’une vie nouvelle. Mais, après avoir perdu son travail et ses repères, Liliom plonge… Grand Théâtre Du 19 au 21 juin
Homme aux multiples talents, Dove Attia nous présente sa toute dernière création : Molière, le spectacle musical, en tournée dans toute la France.# Benjamin Lautar
Dove Attia, qui êtes-vous ?
J’ai fait beaucoup de choses dans ma vie, mais j’ai d’abord été connu en tant que juré à la Nouvelle Star pendant 5 ans et parce que j’ai créé et produit plusieurs comédies musicales. Molière, le spectacle musical est aujourd’hui la 9e, après Les Dix Commandements, Autant en emporte le vent, Le Roi Soleil, Mozart l’Opéra Rock, 1789 : Les Amants de la Bastille, La Légende du roi Arthur.
Comment en êtes-vous arrivé à l’univers des comédies musicales ?
Par hasard. Je suis d’abord un amoureux de la musique. Mais je n’étais pas fan des comédies musicales parce que les seules que je connaissais étaient celles de Broadway, avec une musique un peu vieillotte et un côté narratif, alors que moi j’étais fan de rock, je jouais dans un groupe et j’aimais les Beatles, les Rolling Stones, Radiohead, Muse. J’ai fait plusieurs métiers, prof, patron d’une boîte de high tech ou directeur général à TF1 International. Un jour, avec un ami associé, on a eu l’idée, après Notre-Dame de Paris, de monter Les 10 Commandements. Une comédie musicale à la française, très pop, avec des musiques actuelles, comme l’avait été Starmania et, encore avant, La Révolution française. Ce que j’aime, c’est ce genre de comédie musicale, avec des grands tableaux, un côté événementiel qui fait rêver, des costumes d’époque et surtout de la musique moderne.
Pourquoi Molière pour votre dernier spectacle musical ?
Quand j’écris des livrets, je m’intéresse à chaque personnage. J’ai donc lu une biographie de Molière et là, j’ai eu un choc, parce que je connaissais ses œuvres, mais je ne savais pas que Molière avait une vie exceptionnelle, des amours scandaleuses, des ennemis. Toutefois, comme il est associé à un côté scolaire un peu ennuyeux, il est resté dans un coin de ma tête. Puis le quadricentenaire est arrivé. On a beaucoup parlé de lui et mon inconscient a fait le lien : Molière et cette écriture très moderne. Parce que pour présenter quelqu’un comme lui, qui est très actuel mais dont la forme peut paraître ancienne, il fallait un langage moderne.
Comment s’est déroulée l’étape du casting ?
Oulala ! Trouver «le» Molière, c’est ce qui a été le plus dur : il fallait quelqu’un qui chante très bien, qui sache jouer la comédie, qui sache danser – parce qu’on voulait faire danser tout le monde cette fois-ci – quelqu’un de solaire, de charismatique et avec un petit côté «à la Belmondo», qui sache parler et séduire. Après un an et demi, on l’a trouvé au Québec : c’est PETiTOM, et il est exceptionnel.
Comment voyez-vous l’avenir des comédies musicales, notamment avec l’essor des plateformes de streaming et des expériences virtuelles ?
La comédie musicale doit évoluer. Mais je pense que le streaming ne remplacera jamais le live. Ils coexisteront. Parce qu’en streaming, on n’a pas du tout la même émotion que lorsqu’on est dans le public.
Votre dernier spectacle reçoit énormément de bons retours mais, selon vous, il n’y a pas réellement de culture des comédies musicales en France. Pourquoi ?
En France, on ne va pas voir une comédie musicale comme on va au cinéma. Elle marche quand elle est événementielle et de qualité. Cette année, il y a 15 comédies musicales en concurrence, ce qui est énorme. Ce qui nous a sauvés, c’est le bouche à oreille. Beaucoup de gens qui me suivent depuis 20 ans m’ont dit que c’était mon plus beau spectacle.Ça m’a beaucoup ému.
Quels sont vos projets dans l’industrie musicale ?
Une comédie musicale comme Molière, c’est 3 ans de ma vie. Ce que j’espère, c’est que le bouche à oreille arrive aussi en province. C’est un peu plus difficile, parce que c’est tellement nouveau et tellement spécial que, tant qu’on ne l’a pas vu, on ne peut pas l’imaginer. Voilà mon projet. Et puis j’écris des musiques de comédies musicales au Japon depuis quelques années, qui marchent bien, et j’y suis un peu connu. Là, je viens de travailler sur Arsène Lupin et Jojo…
Concerts, humour, danse, expositions… À la Salle Poirel, à la Galerie Poirel ou auThéâtre de Mon Désert, venez vibrer au gré d’une programmation foisonnante et variée.
Théâtre Universitaire de Nancy 20 h 30 – Samedi 10 février
Festival Vives
> Maintenant il faut dormir, Duo de Kings câlins 20 h 30 et 21 h 30 – Jeudi 7 mars
> La jeune fille qui portait bien son non,
Cie Les Fruits du hasard 14 h 30 et 18 h – Dimanche 10 mars
Festival Toutes nos voix
Du 15 au 18 avril
Semaine de l’impro
Du 19 au 29 avril
Concours national de Théâtre étudiant
21 h – Jeudi 30 et vendredi 31 mai
L’homo sentimentalis
Projet de fin d’études du Lycée Claude Daunot 20 h 30 – Vendredi 7 juin
Galerie Poirel
3 rue Victor Poirel >Xtrême sport – Exposition proposée par l’Ensad Nancy, le musée des Beaux-Arts de Nancy / Ville de Nancy et la galerie My Monkey Jusqu’au 11 février
>Starting block – Exposition dans le cadre du festival international de la photographie sportive de Nancy Du 15 au 31 mars
La vaste opération de rénovation et de modernisation du musée départemental d’art ancien et contemporain (MUDAAC), à Épinal, programmée par le Conseil départemental des Vosges, débutera en mars.
Celle-ci va consister à restaurer les verrières du bâtiment et à moderniser le traitement d’air à l’intérieur des salles d’exposition.
Cette importante rénovation nécessite une mise à l’abri des collections présentées dans le parcours permanent.
L’équipe du MUDAAC procède depuis octobre dernier à un démontage complet des œuvres et des objets exposés en salles et met à profit ce temps de manipulation pour bichonner les collections.
Programmé pour une durée de 6 mois, ce chantier est l’occasion de faire le point sur l’état de conservation de chaque objet, de procéder au marquage par numéro d’inventaire, le cas échéant, et de stocker les œuvres dans les meilleures conditions avant le début des travaux.
L’équipe du MUDAAC est accompagnée pendant cette période par des restaurateurs-conservateurs spécialisés par matériau et une équipe de techniciens de préservation.
Au total, ce sont 1 200 œuvres d’art qui passeront entre les mains expertes des différents acteurs de ce chantier.
Au programme : décrochage, constat d’état, prise de vues, marquage, emballage et stockage vont se succéder dans le cadre d’une chaîne opératoire où régisseur, documentaliste et chargé de collections seront à pied d’œuvre.
MUDAAC (Musée départemental d’Art ancien et Contemporain) – Épinal 1 place Lagarde +33 (0)3 29 82 20 33 Suivez les actualités du musée départemental sur mudaac.vosges.fr et sur les réseaux sociaux (Facebook/Instagram) : MudaacEpinal Fermé au public jusqu’au printemps 2026