À l’image du Violet, thème central de son deuxième one-man-show, Nordine Ganso propose une performance aussi électrique que rassurante. Entretien
Comment êtes-vous arrivé à faire de l’humour ? S’agit-il d’une passion de toujours ou est-ce arrivé sur le tard ?
J’ai toujours voulu en faire, mais sous des formes différentes. Au début, j’ai démarré avec des vidéos sur Internet, puis j’ai rapidement compris qu’il fallait être sur scène. Je m’y suis donc mis très tôt, dès mes 17 ans, à Bordeaux. J’ai commencé à faire des comédies club, ce qui m’a permis d’arriver là où je suis maintenant.
Vous êtes en tournée pour présenter Violet, votre deuxième spectacle. Comment est-il né ?
Il est né pendant le confinement. Je cherchais une direction artistique spécifique, quelque chose de différent de ce que l’on avait l’habitude de voir. Je voulais quelque chose qui sorte des codes et l’idée de l’appeler ainsi m’est venue en tête, je trouvais ce titre très cool.
Justement, pourquoi cette couleur ?
C’est un mélange de plusieurs teintes. Dans la mesure où je suis métisse, je suis pareil. Je voulais que ce soit abstrait dans la tête des gens, mais qu’il y ait du sens lorsque je l’explique. Et sa définition, c’est un peu ce que je suis dans la vie. Il y a plein de notions qui entrent en compte, que ce soit la spiritualité, le rêve, la douceur. Ce sont des concepts que Violet définit.
À quoi peuvent s’attendre les spectateurs ?
C’est un discours autobiographique. Ça parle de moi, de mon histoire, de ce que j’ai traversé et vécu. J’aborde la masculinité, la virginité, mon métissage, plein de choses autour de la nouvelle vie que l’on a aujourd’hui en tant que jeune. Il y aussi, toujours, une part d’improvisation, parce que c’est ce qui rend une représentation différente à chaque fois. Le spectacle est amené à évoluer en fonction de ce qui se passe dans la salle, il y aura donc beaucoup d’interactions. Ça fait partie des points qui rapprochent l’artiste du public, ça donne un show encore plus intéressant.
Avez-vous un souvenir particulier sur scène ?
Lors d’une représentation à Béziers, c’était assez drôle parce qu’une personne est venue avec son ex et ils se sont remis ensemble pendant le spectacle. Les interactions, c’est aussi cela, ce sont des éléments que l’on ne maîtrise pas et qui deviennent des moments spéciaux.
Au Casino 2000 (Mondorf-les-Bains) vendredi 11 avril, au Gouvy (Freyming-Merlebach) vendredi 25 avril et au Fil de l’Eau (La Wantzenau) samedi 26 avril
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