Plus détonante que jamais et toujours fidèle à son humour noir, Élodie Poux déploie ses ailes dans son one-woman-show, Le Syndrome du Papillon. Entretien. Tentez de gagner 3X2 places pour son spectacle au Zénith de Strasbourg à la fin de l’article !
Pour nommer vos deux premiers spectacles, vous employez le mot “syndrome” : d’abord Le Syndrome du Playmobil, puis Le Syndrome du Papillon. Pourquoi ce terme ? Pour que les gens s’y retrouvent, principalement. Et puis, parce que je peux écrire une heure et demie de sketchs, mais trouver un titre, cela m’a toujours posé beaucoup de problèmes. On m’a souvent dit qu’il était très bien, qu’il restait en tête et qu’on se demandait ce que cela voulait dire. J’ai donc gardé cette racine-là, qui perdurera dans le temps. Il y aura plein de syndromes, jusqu’à celui de la retraite !
Pour vous, que signifie ce fameux Syndrome du papillon ? C’est la capacité à trouver ce pourquoi on est fait et s’épanouir, sortir de sa chrysalide pour, justement, devenir papillon.
La naissance de votre fille a-t-elle influencé votre manière d’écrire ? Oui, je transpose forcément et j’ai un peu plus de mal avec mes blagues cruelles sur les enfants. Ça me fera toujours marrer, mais je me suis un petit peu adoucie. En revanche, j’évoque désormais la maternité en connaissance de cause. Avant, je me basais sur mon ancien métier d’animatrice périscolaire. Maintenant, je le vis.
Dans Le Syndrome du Papillon, un sketch porte sur les haters. Vous avez choisi la carte de l›humour pour en parler… Il fallait que je l’aborde, car il s’agit d’une partie intégrante de ma vie. Les premières fois que j’ai partagé ces messages sur les réseaux sociaux, il y a eu tellement de réactions que je ne pouvais même pas toutes les lire, ce qui est normalement dans mon habitude. Je me suis rendu compte que les gens se reconnaissent, n’importe quelle personne qui crée ou qui expose son travail se prend cette vague de haine un peu débile. C’est donc forcément plaisant de réduire à néant ces espèces de grosses taches [rire] ! Mais, évidemment, avec humour. Dès que ça devient revanchard, ce n’est plus drôle, il faut que cela reste marrant tout en étant piquant.
Quel est le moment le plus fort de votre carrière d’humoriste ? Ce qui me marque le plus, c’est lorsqu’il y a un imprévu qui survient dans la salle, que ça part en improvisation, on sent alors que cela se passera seulement ce soir-là. Ça peut être un malaise dans le public, une coupure d’électricité, quelqu’un qui rit de manière bizarre, n’importe quoi. Cette spontanéité est vraiment magique, elle me fait flotter dans l’espace. Quand ça se termine, je me dis que c’est pour cette raison que je fais ce métier, pour vivre ces instants-là. Et les spectateurs sont aux anges puisqu’ils savent que, contrairement à toutes les représentations, ce n’était que pour eux.
À la Rockhal d’Esch-sur-Alzette le jeudi 6 février, au Zénith de Strasbourg le vendredi 7 février, au Galaxie d’Amnéville le samedi 22 mars et au Zénith de Nancy le vendredi 30 janvier 2026
Avec une offre toujours aussi dense et variée, le Centre culturel Jean L’Hôte enchaîne sur une deuxième partie de saison qui proposera à tous les publics des spectacles riches en découvertes, en rires et en émotions.
Saison 2024/25 – 2e partie
Concert du Nouvel an
Orchestre Symphonique Universitaire de Lorraine / L’OSUL est bien plus qu’un simple orchestre. Depuis sa création en 1995, il a su rayonner dans le paysage musical de la Lorraine. Découvrez comment il brille sur scène, en apportant des émotions musicales inoubliables. 16 h – Samedi 11 janvier
Iphigénie à Splott
Théâtre /Effie habite à Splott, un quartier de Cardiff miné par la fermeture des usines, le chômage et la précarité. Tous les lundis, elle picole et se came. Et puis, un soir, l’occasion lui est offerte d’être autre chose que ça… 20 h 30 – Samedi 25 janvier
Les Jumeaux
Humour /Dans leur nouveau spectacle, ils ont décidé de tout vous dire de leur double vie, des bébés qu’ils étaient aux papas qu’ils sont devenus. Un spectacle sans temps mort et plus vivant que jamais ! 20 h 30 – Vendredi 31 janvier
Les fables
Théâtre, musique /Les Fables de La Fontaine nous racontent les travers de l’Homme, mais aussi sa joie, son héroïsme, sa beauté. Une vingtaine de fables sont ici mises en scène pour dépeindre le petit théâtre de la condition humaine. 20 h 30 – Vendredi 7 février
Au non du père
Théâtre / Entre théâtre, pâtisserie, vidéo, parcours de vie, discussions entre les protagonistes et le public, cette performance propose une réflexion sensible et joyeuse sur la paternité. 20 h 30 – Samedi 8 mars
Oldelaf
Chanson / Il fera découvrir au public ses nouveaux titres dédiés à l’Amour (un vrai spécialiste !), le fera aussi danser, bouger et chanter ses tubes emblématiques pour un moment de partage inoubliable. 20 h 30 – Vendredi 14 mars
Toute une vie sans se voir
Théâtre musical / Véronique Sanson et Michel Berger, qui se sont aimés, vont s’écrire toute leur vie au travers de leurs chansons. Julie Rousseau et Bastien Lucas vont reconstruire leur puzzle musical.
20 h 30 – Vendredi 21 mars
Sellig
Épisode 6 – Humour / Il va encore plus loin dans l’exploration de notre quotidien et décortique avec un humour piquant et une précision diabolique des situations en apparences banales. 20 h 30 – Vendredi 4 avril
Denali
Théâtre / Un thriller haletant tiré d’une histoire vraie. Une enquête sombre et captivante qui nous plonge dans le désœuvrement de la jeunesse. 20 h 30 – Samedi 26 avril
Les Virtuoses opus 2
Théâtre musical, magie / 2 pianistes font face à une violoniste obligée de trouver refuge chez eux. Sous la forme d’un huis clos, ce spectacle sans parole confronte des puissances musicales antagonistes et dessine le chemin d’une possible harmonie. 20 h 30 – Vendredi 16 mai
Théâtre, boulevard, danse, one man show, comedy club, concert, magie… : la nouvelle saison du Théâtre de Lunévillesera une fois encore marquée par une programmation riche et variée. Soyez prêts à rire, à vous émouvoir et à rêver ! (suite…)