Chefs op’ en lumière

Chefs op’ en lumière

6e édition – Seul festival français dédié aux directeurs de la photographie, artisans de l’image et de la lumière sur les grands écrans, Chefs op’ en lumière se veut un mélange des pratiques, des regards et des générations. Cette édition comportera plus de 40 longs-métrages dont une vingtaine en avant-première, des conférences, des master-class, un ciné-concert, des débats et une exposition consacrée au réalisateur Robert Guédiguian.

L’Espace des Arts sera, au cœur du festival, un lieu de rencontre pour les cinéphiles, étudiants, lycéens, professionnels du cinéma ou simples curieux. Le musée Niépce, le Conservatoire du Grand Chalon et le cinéma Mégarama se mettront également au diapason pour une proposition foisonnante autour de ces créateurs de lumière.

Cette année, un jury composé de professionnels (réalisateurs, journalistes et chefs op’) récompensera la meilleure image des 6 films francophones en compétition. Des focus sur le cinéma allemand et espagnol, des films restaurés et de nombreux films provenant de tous les continents seront également présentés.

festivalchefsop.fr

Du 4 au 10 mars – Chalon-sur-Saône

> Projection de La salle des profs suivie d’une conférence de Pierre Gras sur le cinéma allemand après la chute du mur de Berlin le 04/03 à 11 h

> Vernissage de l’exposition consacrée à Robert Guédiguian (en sa présence) le 04/03 à 18 h

> Ciné-concert Larmes de clown par le trio jazz Gaël Mevel, Jacques Di Donato et Thierry Waziniak le 04/03 à 20 h 30

> De l’ambition à la réalité : le rôle clé des agents de chefs op’, rencontre avec Sophie Herr (agence Cosmic) le 05/03 à 16 h 15

> Comment créer la lumière du jour dans un studio ? Workshops animés par les directeurs de la photo le 06/03 entre 9 h et 17 h

> Master-class d’Yves Cape, directeur de la photo le 05/03 à 14 h

> Master-class de Florence Miailhe, réali- satrice de La Traversée le 06/03 à 13 h 30

> Projection de films en espagnol pré- sentés par Lauréano Monteiro le 07/03

> Le chef op’ : peintre ou pas ?, confé- rence de Nicolas Bouillard le 07/03 à 10 h

> Master-class de Jeanne Lapoirie, direc- trice de la photo le 08/03 à 10 h

> Présentation du Nikon Festival Film le 08/03 à 15 h 30

> Cérémonie de clôture à l’ancienne le 09/03 à 18 h

Des vins et des personnalités authentiques

Des vins et des personnalités authentiques

Une poignée de femmes et d’hommes ont créé, en 1976, le syndicat des vignerons indépendants. Ses missions : la défense, la promotion et le développement du métier. Les salons annuels, dont celui de Strasbourg, permettent à ces amoureux de la vigne et du vin une belle rencontre avec le public.

Les salons des vins des Vignerons Indépendants ne sont pas des salons comme les autres. Vous y rencontrerez les vignerons eux-mêmes qui, chacun avec leurs mots, vous raconteront leur histoire, leur vin, leur métier. L’occasion d’une belle promenade à travers la France viticole aux accents aussi divers que les hommes sont différents et les vins variés. Muni de l’outil indispensable, un verre de dégustation Inao offert à l’entrée, vous serez accueilli par les vignerons indépendants comme dans leurs chais.

Un principe : l’équité

Tous les stands sont identiques, toutes les appellations sont mélangées dans le salon. Pas simple pour les visiteurs direz-vous ! Il y a une quarantaine d’années lorsque le 1er salon a vu le jour, le parti pris a été de laisser le visiteur découvrir les appellations les moins connues : pour cela, une seule solution, les répartir entre les appellations les plus connues. Depuis, la même règle s’applique mais des outils facilitent les recherches des visiteurs.

31e Salon des Vins des Vignerons Indépendants

3 avenue Herrenschmidt – Strasbourg
vigneron-independant.com
11 h à 20 h – Vendredi 16 février
10 h à 19 h – Samedi 17 et dimanche 18 février 10 h à 16 h – Lundi 19 février

E Stall em Hüss

E Stall em Hüss

En alsacien surtitré en français – Après avoir fêté ses 50 ans la saison dernière et joué E Frack voll Fric en octobre 2023 devant un public comblé, le Théâtre Alsacien de Schiltigheim remonte sur scène pour présenter E Stall em Hüss, une comédie truculente. Ouvriers maladroits, famille au bord de la crise de nerfs et personnages loufoques s’entremêlent sur fond de travaux qui n’en finissent pas…. d’aller de travers ! Fous rires garantis !

Une maison de maître qui n’en a que le nom. Un propriétaire qui ne l’est pas vraiment mais qui souhaite en faire l’acquisition pour sa femme et sa fille. Une épouse très croyante qui semble être maudite. Une fille qui malgré son éducation stricte va tomber amoureuse d’un plombier portugais de 20 ans son aîné.

Deux pseudo ouvriers spécialisés qui n’en sont pas. Un architecte d’intérieur qui court de mésaventures en mésaventures sur chacun de ses chantiers. Un agent bancaire strict et austère qui ne s’attend pas à ce qu’il va découvrir sur ce chantier bien spécial…

 

Le Brassin
38 rue de Vendenheim

 

Comédie en 3 actes de Claude Hermann
D’après La vie de chantier de Dany Boon
Mise en scène Christophe Welly et Christian Modry Scénographie Yolande Duchmann
Théâtre Alsacien de Schiltigheim
Avec Christophe Welly, Yolande Duchmann, Nadine Volkringer, Joël Irion, Thierry Mathia, Georges Fessel, Hubert Mayer

 

De 6 € à 13 €
Informations, réservations (à partir du 5 février) : +33 (0)6 98 60 17 31
webatas.fr
20 h – Vendredi 23 et jeudi 29 février, vendredi 1er et samedi 2 mars
15 h – Dimanches 25 février et 3 mars

Chouc’ : retour vers le futur

Chouc’ : retour vers le futur

Après mai 68, dont un des slogans était « Il faut libérer la parole », j’ai chanté de vieilles chansons françaises (Le Roi a fait battre tambour), du blues en anglais (Blues in the bottle) et des comptines salaces en alsacien (Mini Mamme het e Bombom Stand). Grâce à elles, j’ai fait deux saisons au Barabli, chez Germain Muller, où j’ai appris, grâce à lui, le cabaret, c’était en 70 et 71.

Sept 33 tours plus tard et des spectacles dans toute l’Europe, de concerts en festivals et galas de soutien, les années 80 m’ont fait dire « un menuisier a besoin d’une scie, un maçon d’une truelle, un artiste d’une scène ». J’ai trouvé le graal en 82, une usine à choucroute désaffectée. Deux ans de travaux plus tard, le 2 février 84, Madame Rudloff, notre marraine, précipite un chou farci de bonbons contre la porte cochère du 20 rue Saint-Louis, à la joie des enfants du quartier. Le comédien Raymond Roumégous de La Petite Fatrasie en veilleur de nuit, a entraîné élus et journalistes dans la cour. A chaque fenêtre, à chaque porte, un artiste masqué de blanc pousse des incantations quasi chamaniques pour exorciser et transformer la choucrouterie en théâtre.

Quand les portes du théâtre s’ouvrent, le saxophoniste Phiphi Geiss, du haut de ses 18 ans, entouré d’une dizaine de musiciens de jazz, entame une véritable sarabande.

Deuxième jour, le 3 février : spectacle gratuit, mais il fallait apporter sa chaise et l’offrir au théâtre. Les petits malins ont fourni des chaises miniatures, précisant que je n’avais pas donné la taille. Pendant des années, des sièges de toutes tailles, de toutes les couleurs. La commission de sécurité n’était pas si sévère à l’époque. Le 4 février et les 15 jours qui suivirent affichent une programmation tous azimuts : de la chanson, bien sûr, alsacienne et française – n’oublions pas que j’ai eu le grand prix de la chanson française au Québec, catégorie langue indigène – mais aussi du théâtre en allemand, une pièce de Peter Handke par le Schmied Theater de Berlin, du mime, de la danse classique, du platt lorrain et même des fifres et tambours du Morgenstraich, le carnaval de Bâle, qui ont invité les spectateurs à près de minuit à « Gassle », marcher lentement dans le quartier Saint-Louis. Le tapage nocturne lui aussi était moins sévère à l’époque.

Pour moi, ces 15 jours multi kulti symbolisent le concept de ce théâtre. Le slogan était : « la Choucrouterie ne doit pas sentir que la choucroute, mais aussi le couscous, la paëlla, le borsch, etc ». Alors si vous voulez tout savoir sur ces 40 ans de la Chouc, venez découvrir photos, vidéos, entrecoupées de sketchs et de chansons live, avec 9 comédiens et un pianiste, les 2, 3 et 4 février au 20 rue Saint-Louis (03 88 36 07 28, www.theatredelachouc.com). Vous pouvez revivre ces 40 ans en alsacien dans une salle, en français dans la deuxième salle, car quand on est bilingues, on peut dire deux fois plus de conneries et nous souhaiter un joyeux anniversaire ou Zum Gepfurtzdaj viel glick (joyeux jour du pet).

Théâtre de la Chouc’routerie
www.theatredelachouc.com

La Saint-Valentin en ville

Pour la onzième édition de Strasbourg mon amour (09-18/02), la ville, l’Eurométropole et ses partenaires culturels et associatifs préparent une manifestation riche et décalée. Instants musicaux, dégustations, visites de sites touristiques et autres soirées dansantes sont là pour fêter l’Amour, avec un grand A. Chaque jour, à 10h, les plus téméraires peuvent profiter d’une escapade sportive en gravissant les 330 marches de la cathédrale, décrochant Un Ticket pour le 7e Ciel (8 € par couple). Les membres du Chœur de la Méditerranée vont également performer des airs roman- tiques : en arabe, en français, en turc, en espagnol ou en italien, ce concert ne parlera pas que d’amour, mais aussi d’amitié, d’exil et de partage (13/02, 20h, Espace Nootoos, prix libre). Le jour J, le spectacle de cabaret La Cage aux Piafs : Dry Martini swingue entre jazz et bossa, sur le chemin de l’humour et de l’impertinence (14/02, 20h, Espace K, 29 € en caisse ou 24 € en ligne jusqu’au 13/02).

strasbourg-monamour.eu

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