Messmer hypnotise le Grand Est

Messmer hypnotise le Grand Est

Vous jouez ce spectacle depuis 2018. Y a-t-il eu des changements au fil du temps ?
Effectivement, mes numéros évoluent soir après soir. En vérité, c’est grâce au public, car il faut dire qu’avec lui, il y a toujours une grande part d’improvisation. Depuis la pandémie, j’ai aussi remarqué que les gens se questionnent de plus en plus sur l’hypnose. Il y a davantage d’engouement, ils cherchent peu à peu à améliorer leur mode de vie autrement que par la médecine traditionnelle. 

Les cinq sens sont au cœur de ce show… C’est-à-dire ?
Je fais en sorte de tous les stimuler, afin de créer ce fameux état d’engourdissement. Par exemple, j’hypnotise une personne en diffusant une odeur, mais aussi en utilisant la réalité virtuelle pour solliciter sa vue. Tout est très immersif, je guide mon sujet pour me connecter à lui. C’est d’ailleurs pour cette raison que chacun est sensible à l’hypnose. Il s’agit d’un état, certains ont simplement plus de difficultés à l’atteindre. Si j’échoue à créer cette connexion, quelqu’un d’autre y arrivera. Comme on dit, le courant ne passe pas avec tout le monde ! 

En 2016, à Strasbourg, vous avez battu l’un de vos propres records mondiaux en hypnotisant 548 spectateurs en moins de quatre minutes. Une envie de mettre la barre un peu plus haut pour votre tout prochain passage dans la capitale alsacienne ?
Et bien, j’essaie de le faire tous les soirs, donc on verra une fois au Zénith ! [rires] Je pense également que la barre des 1000 est atteignable. En tout cas, je la visualise. Puisque j’améliore ma technique au fil des années, le taux de réussite augmente en conséquence.

 


Qui avez-vous préféré hypnotiser, jusqu’ici ?
Je dirais l’acteur Michaël Youn, dans l’émission Stars sous hypnose, animée par Arthur. C’est l’avantage des numéros présentés à la télé, car j’ai beaucoup plus de temps pour les préparer. Concernant Michaël, nous avons pu le plonger dans un sommeil profond, le faire voyager jusqu’à Marrakech, lui faire porter un habit traditionnel, l’attacher à une chèvre sans qu’il en ait conscience… C’est vraiment un excellent souvenir. Une fois que j’ai réussi à tracer un chemin jusqu’au subconscient d’une personne, il est plus facile pour elle de revivre ensuite ce genre d’expérience. C’est comme si elle n’avait plus de barrière. Plus elle est hypnotisée, plus elle vit cet état intensément. 

Avez-vous un rêve à réaliser ?
Un jour, j’aimerais créer un spectacle familial avec mes enfants. Mes filles sont encore trop jeunes pour l’instant, mais mes deux garçons performent déjà au Canada. Ils ont 30 et 28 ans, ce sont les plus âgés et ils connaissent ce monde depuis qu’ils sont petits. Ma femme est également mon assistante, donc elle m’accompagne pendant les tournées. C’est un héritage familial, en quelque sorte. Pourtant, tout le monde peut apprendre l’hypnose. C’est comme le chant, mais naturellement, tout le monde ne sait pas forcément bien chanter ! 

À l’Arena (Reims) samedi 11 mars, au Zénith (Nancy) dimanche 12 mars, au Zénith (Dijon) mercredi 15 mars, au Zénith (Strasbourg) jeudi 16 mars, au Galaxie (Amnéville) vendredi 17 mars, à l’Axone (Montbéliard) samedi 18 mars, au Micropolis (Besançon) dimanche 19 mars.
messmer.ca 

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Vivre le vin

Vivre le vin

Le vigneron indépendant travaille sa vigne, vinifie, élève son vin et le met en bouteille. Il est à la fois paysan et chef d’entreprise, passionné, il parle de son vin avec ses mots, son accent, son histoire et ses projets. Profitez d’une belle balade dans le vignoble français près de chez vous…

Les salons des vins des Vignerons Indépendants ne sont pas des salons comme les autres. Vous y rencontrerez les vignerons eux-mêmes qui, chacun avec leurs mots, vous raconteront leur histoire, leur vin, leur métier. L’occasion d’une belle promenade à travers la France viticole aux accents aussi divers que les hommes sont différents et les vins variés. Muni de l’outil indispensable, un verre de dégustation Inao offert à l’entrée, vous serez accueilli par les vignerons indépendants comme dans leurs chais. Un principe : l’équité. Tous les stands sont identiques, toutes les appellations sont mélangées dans le salon. Pas simple pour les visiteurs direz-vous ! Il y a une quarantaine d’années lorsque le 1er salon a vu le jour, le parti pris a été de laisser le visiteur découvrir les appellations les moins connues : pour cela, une seule solution, les répartir entre les appellations les plus connues. Depuis, la même règle s’applique mais des outils facilitent les recherches des visiteurs.
 

Retrouvez une invitation pour deux offerte dans votre magazine Smags Alsace – Bourgogne – Franche-Comté du mois de février !

 

30e Salon des vins des vignerons indépendants
Strasbourg – Parc des expositions
11 h à 20 h – Vendredi 3 février
10 h à 19 h – Samedi 4 et dimanche 5 février
10 h à 16 h – Lundi 6 février
vigneron-independant.com
Starmania, le grand retour

Starmania, le grand retour

Thomas Jolly monte l’opéra rock de Michel Berger et Luc Plamondon : sous l’impulsion du metteur en scène iconique, Starmania devient une envoûtante fable sombre. Entretien.
 

 

D’où vient votre passion pour Starmania ? 

Je l’ai découvert grâce à mes parents qui avaient, comme beaucoup, l’album mythique, le premier, le bleu. Adolescent, je l’écoutais dans ma chambre, comprenant qu’il y avait quelque chose de profondément théâtral autour de ces personnages – aux noms tout droit sortis d’une bande dessinée, Stella Spotlight, Johnny Rockfort, etc. – dont les chansons me fascinaient. 

Vous avez mis en scène de nombreux opéras (bientôt Roméo et Juliette de Gounod à Bastille, 17/06-15/07) : était-ce un rêve de vous attaquer à Starmania ?

Oui ! Mettre en scène une comédie musicale a toujours été dans un coin de ma tête et je m’étais dit que Starmania était la plus alternative, la plus rock, la plus singulière, la plus iconique. Je l’ai dit et j’ai été entendu [Rires], recevant un appel de Thierry Suc (le producteur de Starmania, NDLR) un beau jour de mars 2019, qui m’a proposé de rencontrer Luc Plamondon et Raphaël Hamburger, le fils de France Gall et Michel Berger.

Ces chansons sont en quelque sorte devenues autonomes, détachées, dans l’esprit du public, de l’histoire contée dans l’opéra rock…  

Pour moi, il était essentiel de remettre le récit en lumière, de replacer ces chansons légendaires dans leur contexte narratif. Je suis parti de la version originelle de 1979, puisque dans les suivantes des personnages avaient été coupés, certaines chansons aussi ! Starmania était une dystopie visionnaire à la fin des années 1970 : aujourd’hui, force est de constater que le réel a rattrapé la fiction. 

Parmi les personnages disparus, vous ressuscitez le Gourou Marabout : qui est-il ? 

Starmania se déroule quelques jours avant le deuxième tour de l’élection du président de l’Occident : il est un écologiste radical et l’adversaire de Zéro Janvier, mais c’est un personnage ambivalent possédant une face sombre. C’est lui qui chante Paranoïa, chanson parlant des fake news, du complotisme…

Que dit Starmania au spectateur de 2023 ? 

Il s’agit d’une œuvre noire et nihiliste, mais tout ce qui est raconté nous renvoie à de vraies interrogations. Dans un monde où la peur est omniprésente, où l’image trompe et manipule, où chacun est replié sur lui-même, où l’individualisme et l’égoïsme règnent en maîtres, ne serait-il pas temps d’inventer d’autres façons d’être ensemble ? Les questionnements que suscitent Starmania sont à trouver en miroir d’une œuvre où tous les personnages cherchent un sens à leur existence… sans y arriver. Et vous ? Telle est la question renvoyée aux spectateurs !  

Comment mettre en scène ces questionnements ? 

Dans l’œuvre, deux forces s’opposent, dont une très noire – celle de l’individualisme, de la dépression, de la vacuité – tirant les protagonistes vers le bas. Pour y échapper, chacun est attiré par la lumière, mais c’est pour s’y brûler les ailes. Pour moi, Starmania est une relecture contemporaine du mythe d’Icare, qui tente de s’échapper du labyrinthe conçu par Dédale. Ce dernier a d’ailleurs plusieurs traits communs avec la ville de Monopolis, où se déroule l’action de la comédie musicale. Dans la mise en scène, j’ai voulu combiner des éléments telluriques sombres – comme des escaliers brutalistes – avec d’autres, immatériels, qui sont des faisceaux de lumière : ces deux forces sont aussi dangereuses l’une que l’autre ! 

 

Au Zénith de Strasbourg du 10 au 12 février

Au Galaxie d’Amnéville les 17 et 18 février

Au Zénith de Dijon du 24 au 26 février

starmania-officiel.com

Strasbourg torride

Strasbourg torride

Cette fin de mois de janvier s’annonce torride à Strasbourg qui s’apprête à être d’humeur coquine… La cause ? La Grande Sexpédition qui prend ses quartiers le samedi 28 janvier de 10h à 17h au Tiers-lieu Les Compotes à Neudorf !

C’est LE rendez-vous érotico-curieux à ne pas rater. Une journée entièrement insolite dédiée à la sexualité où les complexes volent en éclat et les tabous sont complètement abattus. Un programme olé-olé pour le plaisir des visiteurs obligatoirement majeurs.

L’initiative vient du Love Store engagé (Dé)boutonné-e-s et son équipe, avec la volonté de créer un événement brisant les conventions et à-priori tout en restant le plus inclusif possible.
Cette journée sera l’occasion d’en apprendre plus sur le BDSM, la sex-tech, les sex-toys et de tester ses connaissances et déconstruire ses idées préconçues. Le tout par le biais de conférences et d’ateliers rythmant la journée.

La journée s’organise en deux temps : le “Sexy Morning” (10h-13h30) où l’on retrouvera Manon Cauchoix du média Talq pour sa conférence “La Sex Tech : les nouvelles technologies du plaisir”. Mais aussi Gaëlle Delerat du magazine spécialement dédié à la sexualité positive “Le Cul Bordé de Nouilles” ainsi que la thérapeute Florence Denni de Bloom Sexo qui interagiront autour de la question “Comment amener de la nouveauté dans son lit (et ailleurs) ?”. Le “Hot Afternoon” (13h30-17h) animé par Adèle Roy de la boutique (Dé)boutonné-e-s initiera le public au monde merveilleux des Sex Toys. Enfin, une introduction au BDSM sera proposée par Fennikusu & Izanami.

Entre chaque conférence, il sera possible (entre autres) de profiter des stands érotiques notamment en feuilletant les cartes du jeu Smack, 100% inclusif et 100% strasbourgeois composé de 150 défis et 3 accessoires. Mais également d’assister à l’enregistrement d’un podcast et de participer à un quizz spécial fétichisme.
De quoi faire monter la température en plein hiver !

Rendez- vous au Tiers-lieu Les Compotes
9 rue de Sélestat, 67000 Strasbourg
Prévente : www.billetweb.fr/la-grande-sexpedition
Pour plus d’infos : @deboutonnees_stras ou contacter hello@deboutonnees.com

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